UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Voyage à l’étranger – L’assurance Covid-19 est-elle obligatoire ?

Certaines agences de voyages réclament à leurs clients la souscription d’une assurance couvrant l’épidémie de coronavirus afin de pouvoir partir. Attention : seuls certains pays la réclament.

Lors d’un voyage en dehors de l’Union européenne, la souscription d’une assurance couvrant les frais médicaux éventuels est conseillée – en particulier dans les pays où ces frais peuvent vite atteindre des sommets, comme les États-Unis. Une telle assurance est parfois même obligatoire dans certains pays…

 

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Article Que Choisir du 29/07/2020

20 août 2020

Antigaspillage – L’indice de réparabilité des appareils se précise

Modalités d’affichage, signalétique, paramètres de calcul… L’indice de réparabilité se précise. Le gouvernement vient d’informer Bruxelles des contours que prendra cette mesure prévue par la loi antigaspillage, votée en début d’année. Sur le modèle de l’étiquette énergie, cet indice donnera aux consommateurs une information sur la réparabilité des produits électriques et électroniques. Les premiers concernés sont les smartphones, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les lave-linge et les tondeuses à gazon, qui devront l’afficher dès le 1er janvier 2021.

Mieux informer les consommateurs et agir contre l’obsolescence programmée figurent parmi les objectifs prioritaires de la loi antigaspillage pour une économie circulaire, votée en janvier 2020. L’indice de réparabilité des produits électriques et électroniques, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021, doit y contribuer….

 

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Article Que Choisir du 31/07/2020

20 août 2020

Copropriété : ce qui change en 2020

Copropriété : il faut le savoir

L’application de l’ordonnance du 30/10/19 sur la réforme de la copropriété des immeubles bâtis, sera effective le 1er juin 2020. Elle comporte pas moins de 40 articles qui accordent de nouveaux pouvoirs aux conseils syndicaux et des modifications pour le déroulement des assemblées générales, entre autres.

Etat post-daté, état-daté

Normalement, le tarif de l’état-daté* en cas de vente est indiqué à l’article 9-2 du contrat de votre syndic.

Par un décret en date du 21 février 2020, le tarif de cet état daté a été fixé à 380 euros TTC, cette disposition est applicable dès le 1 er juin 2020 et concerne la mutation d’un ou plusieurs lots de la même mutation.

Petit rappel concernant le pré état-daté : facturé depuis plusieurs années par des syndics, cette prestation est illégale. La liste des prestations particulières, donnant lieu à des versements supplémentaires au syndic, est strictement limitée par un décret du 26 mars 2015.

Le conseil syndical d’une copropriété doit être attentif sur ce point lors du renouvellement du contrat de syndic actuel, ou lors de l’étude du contrat d’un nouveau syndic.

Son but ? Etablir le bilan de toutes les sommes exigibles au jour de la vente, dont le vendeur doit s’acquitter.

Prolongation pour les contrats de syndic

Avec un confinement imposé, les copropriétaires ne peuvent pas tenir d’Assemblée Générale, ce qui pose un problème lorsque le mandat de syndic arrive à échéance.

Pour éviter que les copropriétés ne se retrouvent sans gestionnaire, le gouvernement vient de prolonger les délais par une ordonnance, en conséquence tous les contrats de syndic expirant entre le 12 mars et le 24 juillet sont renouvelés jusqu’à maximum 8 mois, ce qui porte la date butoir au 24 janvier 2021.

L’Assemblée Générale devra impérativement se tenir dans ce délai pour désigner le syndic. En plus de cette prolongation le gouvernement a décidé que la rémunération des syndics se fera au tarif prévu par le contrat existant.

De même, les mandats des conseils syndicaux sont renouvelés jusqu‘a la prochaine AG.

Monique Bellière
Conseillère litiges

 


* L’état-daté est un document obligatoire qu’un vendeur doit fournir au moment de la vente de son appartement, cave ou parking en copropriété. Plus précisément, il est demandé au syndic, avant la signature de l’acte de vente définitif.

18 août 2020

Déconfinement – Le retour de la liberté d’aller et venir !

La mise en confinement a profondément impacté les parcours de soins, le déconfinement va entraîner lui aussi des difficultés sur les parcours. Comment revenir à des parcours de santé coordonnés ? Comment assurer les droits fondamentaux des personnes ?

L’organisation des soins et les aides à domicile vont au-delà de la téléconsultation. Le domicile est l’angle mort de cette épidémie. Il faut reconnaître que les soignants ont géré admirablement les situations. L’exclusion de la médecine de ville au stade 1 et 2 n’a probablement pas facilité la continuité des soins. La téléconsultation mise en place a permis de maintenir un lien avec des patients connus mais elle n’est pas accessible à tous (zone blanche, difficulté d’utilisation d’outils numériques).

L’utilisation de tests biologiques ou du traçage numérique des déplacements lors du déconfinement pose des questions éthiques et évoque une ère de la surveillance qui n’est pas loin avec des risques de discriminations !

Toute personne qui souhaite se protéger doit pouvoir le faire, mais doit pouvoir assumer les risques qui la concernent, sans en faire prendre aux autres.

Concilier la responsabilité et la liberté de sortir de chez soi, d’aller et venir, va entraîner au sein des familles des dilemmes éthiques, des prises de décisions complexes, liées à des points de vue divergents entre personnes en situation de handicap ou de maladies chroniques.

Il est important de prendre en considération le vivre ensemble et les conditions de socialisation. Si les mesures de distanciation sociale sont exigées pour tous, le port du masque, n’est pas applicable pour certaines populations comme les enfants, les personnes atteintes de troubles psychiques, les personnes polyhandicapées. Quel est le rapport à l’autre avec le masque ? Quelle stratégie pour que le port du masque soit acceptable par tous ? Quel masque ? Au début de la pandémie, le masque était inefficace, maintenant, il a retrouvé sa légitimité, notamment, celui à usage multiple.

Aujourd’hui, la seule parole qui semble écoutée est celle des experts du monde sanitaire. Les associations, les corps intermédiaires et les bénévoles qui œuvrent beaucoup sont bien souvent oubliés. Pourtant, dans la démarche scientifique, le débat contradictoire permet d’avancer.

 

Pierre Besnard
Responsable santé

18 août 2020

Le recours à la téléconsultation ou au télésoin : une solution pendant et après le confinement

NE NEGLIGEZ PAS VOS SOINS

Surtout n’interrompez pas votre suivi médical.
En l’absence de suivi votre santé risque de se dégrader.


Depuis le confinement, les établissements de santé ont mis en place des circuits séparés pour l’activité «ordinaire» et l’activité pour les personnes ayant un possible Covid-19. Toutefois la crainte perdure de venir à l’hôpital. Probablement que la communication sur ce point n’est pas optimale !

On peut regretter que les associations d’usagers n’aient pas été associées au début de la crise pour les déprogrammations de soins. On peut faire le vœu pour qu’elles soient sollicitées pour intervenir et travailler avec les équipes qui ne sont pas au lit du malade afin de limiter ou éviter les dysfonctionnements pour la reprogrammation des soins ! Comment vont être reprogrammées les consultations déprogrammées, alors que les rendez-vous étaient déjà planifiés à 6 mois ou un an ? Quelles vont être les priorités ?

Cette pratique a connu une forte évolution depuis le mois de mars.

L’objectif est d’assurer la continuité de la prise en charge du patient. La téléconsultation est une alternative à la consultation présentielle. Elle permet de consulter à distance son médecin, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste.

Le télésoin permet de communiquer avec un pharmacien et/ou pour des actes par les professionnels de santé (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes et psychomotriciens).

Ils sont remboursés et permettent pour les soins liés au COVID :

  • d’assurer une prise en charge à domicile pour les patients présentant les symptômes de l’infection ou reconnus atteints du COVID-19 ;
  • de faire pratiquer le test de dépistage, confirmer le diagnostic clinique, évaluer les signes de gravité et les possibilités de maintien à domicile. Les tests sérologiques, en complément de la RT-PCR, peuvent permettre de répondre à la question « suis-je ou ai-je été malade du COVID-19 ? ». En revanche, les tests sérologiques ne permettent pas de répondre à la question « Suis-je contagieux ?». Enfin, ils ne permettent pas encore de répondre à la question « Suis-je protégé contre le COVID-19 ? » ;
  • de faciliter l’accès aux soins, y compris en cas de besoin de prise en charge aigüe. Ils permettent également d’assurer une continuité de prise en charge chez les patients ayant une maladie chronique et chez les femmes enceintes (séances de préparation à la naissance et à la parentalité et le bilan de prévention) ;

Enfin, ils protègent les professionnels de santé de l’infection ainsi que les patients qu’ils prennent en charge.

Pour les patients n’ayant pas accès à la vidéotransmission, la téléconsultation par téléphone avec son médecin est remboursée par l’assurance maladie, comme les autres téléconsultations, dans les situations suivantes pour les patients :

  • n’ayant pas accès à une connexion internet à haut débit ou très haut débit ;
  • qui sont atteints ou suspectés de COVID-19 ;
  • qui ont une affection de longue durée ;
  • qui sont âgés de plus de 70 ans ;
  • pour les femmes enceintes.

Vous pouvez être accompagné(e) d’un proche, d’un aidant, d’un professionnel de santé. Le secret médical est assuré.

Pierre Besnard
Responsable santé

18 août 2020

Crise sanitaire et annulations des vols et séjours – les actions menées par l’UFC-Que Choisir

Le contexte sanitaire lié à la Covid-19 a contraint les compagnies aériennes et les agences de voyages à annuler les vols et les séjours des voyageurs. Depuis le mois de mars 2020, l’UFC-Que Choisir a été sollicitée par des milliers de consommateurs pour deux types de litiges :

  • les litiges avec les compagnies aériennes, pour les passagers qui ont acheté uniquement un billet d’avion, sans aucune autre prestation, et dont le vol a été annulé du fait de la crise sanitaire. Nous parlerons de « vols secs » ;
  • les litiges avec les agences de voyages, pour les voyageurs qui ont acheté un séjour annulé du fait de la crise sanitaire. Nous parlerons de « voyages à forfait ».

Pour vous aider à mieux connaître vos droits, l’UFC-Que Choisir fait le point sur la situation et les enjeux des combats qu’elle mène sur ces sujets, tant pour les vols secs que pour les séjours touristiques.

 Lire l’article sur quechoisir.org

 

17 août 2020