UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

CHOISIRENSEMBLE.FR : faisons baisser la facture d’électricité et de gaz des sarthois

Forte du succès des campagnes « gaz moins cher ensemble », et à la veille des prochaines augmentations du tarif réglementé de l’électricité (prochaine facture rétroactive, hausse au 1er août), l’UFC-Que Choisir de la Sarthe participe au lancement de la campagne nationale « Énergie moins chère ensemble », ouverte à tous, sur le gaz de ville mais aussi, fait nouveau, sur l’électricité pour obtenir les meilleures offres possibles sur chacun de ces marchés 1.

Gaz et maintenant électricité : une véritable concurrence est possible sur les deux marchés !

Si sur le gaz, une véritable concurrence est possible depuis plusieurs années du fait de l’absence d’avantage concurrentiel du fournisseur historique ; sur l’électricité, la baisse significative des prix du marché de gros permet dorénavant aux fournisseurs alternatifs de concurrencer durablement le tarif règlementé d’EDF qui a augmenté de 27% depuis 2011. Alors 48% des consommateurs ignorent encore qu’ils peuvent changer de fournisseur d’électricité (38% pour le gaz), l’UFC-Que Choisir décide donc de les rassembler pour les accompagner dans le changement à travers la campagne « Énergie moins chère ensemble ».

Une mise en concurrence des fournisseurs nationaux pour des prix du gaz et de l’électricité plus avantageux pour les sarthois

Fin avril, la Fédération UFC-Que Choisir a adressé un épais cahier des charges aux fournisseurs nationaux d’électricité et/ou de gaz dans la perspective de les mettre en compétition, dans le cadre d’une enchère inversée (le moins disant l’emporte), et ainsi obtenir les meilleurs offres possibles financièrement pour le gaz et l’électricité. En effet, jusqu’à une époque récente, la forte baisse des prix sur les marchés de gros ne se reflétaient pas dans les offres de marché proposées aux consommateurs. Les fournisseurs ont jusqu’à fin juin pour faire part de leur intention de participer à l’enchère, étant entendu qu’ils doivent également se soumettre au volet du cahier des charges tendant à garantir une sécurité juridique pour les consommateurs.

La valeur ajoutée de l’UFC-Que Choisir : la sécurité juridique

Comme pour les précédentes campagnes, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe entend, au-delà des prix, offrir une sécurité juridique aux consommateurs à travers des conditions contractuelles sûres, imposées par elle, et l’accompagnement des souscripteurs par la Fédération en cas d’éventuelles réclamations. Parmi les éléments imposés dans le contrat client on retrouve, par exemple, la possibilité de l’auto-relève, la facturation bimestrielle, la pluralité des modes paiement quel que soit le mode de facturation, ou encore la prise en compte des recommandations faites par la Commission des clauses abusives et le Médiateur national de l’énergie qui ne sont normalement pas contraignantes.

Le calendrier de la campagne « Énergie moins chère ensemble » :

INSCRIPTION DES CONSOMMATEURS :

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du 21 juin au 21 septembre (inclus)

sur www.choisirensemble.fr

 

ou auprès l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, 2 rue Besnier au Mans. L’inscription est gratuite et sans engagement

OFFRES LAUREATES :

Chacune des offres lauréates (gaz et électricité) sera dévoilée le 22 septembre 2016

OFFRES PERSONNALISÉES :

A compter du 10 octobre, chaque inscrit reçoit une offre personnalisée sur la base de son profil de consommation, offre à laquelle il est libre de souscrire ou non.

Indépendance oblige, pour couvrir les frais d’organisation, une participation de 10 euros sera demandée aux souscripteurs pour une énergie, et 14 euros pour les deux énergies (réduite respectivement à 5/8 euros pour les adhérents aux associations locales ou abonnés aux publications de l’UFC-Que Choisir, au jour de leur inscription).

Retrouvez en image toute l’information sur le calendrier de la campagne

L’heure est donc à la mobilisation. Alors que les tarifs de l’énergie sont une préoccupation majeure pour les sarthois, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe appelle :

  • tous les abonnés (hors professionnels et copropriétés) au gaz de ville et à l’électricité (abonnés au tarif réglementé, aux offres du marché libre) du département à s’inscrire sur le site dédié : www.choisirensemble fr ou auprès de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe ;
  • les fournisseurs nationaux de gaz et d’électricité à jouer le jeu de la concurrence au service des consommateurs en répondant à l’appel d’offres qui leur est lancé.

Trouvez les réponses à toutes vos questions sur la campagne « Energie moins chère ensemble » dans la foire aux questions FAQ.

 Evelyne Gaubert, Présidente

21 juin 2016

BLOCTEL : la nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique arrive enfin !

Pour lutter contre le démarchage téléphonique abusif, une nouvelle mesure de protection des consommateurs a été mise en place le 1er juin 2016.

Un décret du 19 mai 2015 a créé une nouvelle liste d’opposition à ce type de démarchage : la liste Bloctel dont la gestion est assurée par la société OpposeTel .

Les personnes qui ne veulent plus être démarchées par téléphone peuvent s’inscrire gratuitement sur cette liste. Il leur suffit d’entrer leur numéro de téléphone fixe et/ou portable sur le site www.bloctel.gouv.fr  accessible depuis le 1er juin. Elles recevront ensuite un récépissé précisant la date à laquelle leur inscription sera effective, soit au maximum 30 jours après la réception du récépissé. La durée d’inscription sur la liste d’opposition sera, en principe, de 3 ans et pourra être renouvelée à l’expiration de ce délai.

Les inscriptions peuvent se faire également par courrier à cette adresse :

Société OpposeTel – Service BLOCTEL – 6 rue Nicolas Siret – 10000 TROYES

Sur le courrier, le consommateur indique ses nom, prénom, adresse et n° de téléphone à inscrire sur Bloctel. Il doit aussi préciser le n° de téléphone auquel il pourra être joint par OpposeTel pour confirmer son inscription.

L’inscription est absolument gratuite : attention aux faux sites d’inscription qui commencent à apparaître.

A la différence de la liste Pacitel, fermée depuis le 1er janvier 2016, le respect de ce nouveau dispositif est impératif pour les professionnels du démarchage.

Si après leur inscription sur la liste Bloctel les consommateurs sont encore démarchés par certaines entreprises, ils pourront s’identifier sur le site www.bloctel.gouv.fr afin de remplir un formulaire de réclamation après avoir relevé le numéro de téléphone et le nom de la société contrevenante. Les services de la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) mèneront les enquêtes nécessaires.

Une amende administrative pouvant atteindre 75 000 € par manquement est en effet prévue.

Le démarchage reste autorisé dans les situations suivantes :

  • en cas de relations contractuelles préexistantes ;
  • en vue de la fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines ;
  • de la part d’instituts de sondages ou d’associations à but non lucratif, dès lors qu’il ne s’agira pas   de prospection commerciale.

Les spams vocaux et les sms, pour lesquels il existe déjà un numéro de signalement, ne sont pas concernés par le dispositif Bloctel. Ils doivent être renvoyés par sms au 33 700.

Bon à savoir :

On parle de démarchage téléphonique abusif lorsque vous recevez des appels téléphoniques commerciaux non sollicités. Vous n’avez pas donné votre accord pour ces appels et vous n’avez pas donné directement vos coordonnées à l’entreprise. Par exemple, ces entreprises peuvent vendre des abonnements téléphoniques ou des offres de télévision par internet.

Les appels purement malveillants (insultes, menaces…) relèvent du harcèlement téléphonique qui est un délit. Si on vous incite à rappeler un numéro surtaxé, il s’agit de spam vocal.

Jean-Noël Pitot, consultant (source : Service-Public.fr)

 

6 juin 2016

Danger pesticides : information pour les particuliers

L’UFC-Que choisir de la Sarthe sera présente dans le magasin Point Vert de Parigné-l’Evêque. Le vendredi 10 juin de 10h à 12h et de 14h à 16h

Nous vous informerons sur les alternatives aux pesticides

Ces produits représentent un danger pour votre santé et l’environnement

Ils seront prochainement interdits de vente aux particuliers

Le magasin Point Vert, signataire de la charte « jardiner au naturel, ça coule de source » et l’UFC- Que Choisir de la Sarthe vous conseilleront et répondront à vos questions. Avec le parrainage du syndicat mixte du Pays du Mans

Télécharger l’affiche de la manifestation

Pierre Guillaume, responsable environnement

5 juin 2016

Passage effectif à 2 ans de la garantie légale de conformité : information en panne chez les distributeurs

Entrée en vigueur le 18 mars 2016, l’extension à 2 ans (au lieu de 6 mois) de la durée de présomption de conformité , conformément à la Loi consommation de 2014, constitue un véritable progrès consumériste et environnemental. L’UFC- Que Choisir a mené l’enquête, en magasin et en ligne, pour vérifier la bonne information des consommateurs sur cette avancée.  La déconvenue est de mise tant les résultats sont affligeants : trop de distributeurs taisent cette nouvelle protection pour promouvoir à la place leurs garanties commerciales souvent payantes.

Des garanties commerciales promues par les enseignes au détriment de la garantie légale

Lors d’une vente, le professionnel a l’obligation d’informer le consommateur de l’existence et des modalités d’application de la garantie légale. Or, notre enquête menée dans 163 magasins par les bénévoles du réseau environnement de l’UFC-Que Choisir et l’analyse de 13 sites de vente en ligne  révèlent que les garanties contractuelles sont bien davantage promues par les vendeurs (64% pour les garanties commerciales et 68% pour les extensions de garantie) que la garantie légale gratuite (57%). Comment s’en étonner, alors que les extensions de garantie payantes sont particulièrement lucratives pour les distributeurs ?

Et quand les vendeurs évoquent la garantie légale, l’information donnée laisse souvent à désirer. En effet, s’agissant des modalités d’application de la garantie légale, comme par exemple l’interlocuteur privilégié en cas de panne, les informations du vendeur sont erronées dans 12% des cas, quand ce dernier ne les omet tout simplement pas (27%).

La situation est comparable sur les sites de vente en ligne qui font quasi-exclusivement la promotion de la garantie commerciale (9 sites sur 13 ) et de l’extension de garantie (7 sites sur 13) plutôt que de la garantie légale qui se retrouve simplement mentionnée dans les conditions générales de vente du site, loin des regards des acheteurs.

L’explosion des prix annoncée par les Cassandre n’a pas eu lieu

Au moment des débats parlementaires sur la loi Hamon, le principal argument avancé par les opposants était l’effet inflationniste sur les prix finaux qui découlerait d’une augmentation du délai de présomption. Or, notre analyse de l’évolution indicielle des prix, sur 8 mois et sur 3 gammes de produits  (plus de 3200 produits étudiés) souligne que suite à l’entrée en vigueur de la réforme (le 18 mars 2016) les prix sont restés stables.

L’association a par ailleurs estimé les conséquences pour le consommateur d’une perspective d’augmentation de la durée de garantie à 5 ans. Nos travaux montrent que le coût d’une telle mesure resterait modéré (augmentation entre 1% et 3% du prix de vente pour l’électroménager) au regard du tarif des extensions de garantie proposées par les distributeurs (qui peuvent atteindre 30% du prix du bien) et des bénéfices que le consommateur et l’environnement en retireraient (diminution du coût de renouvellement, de la quantité des déchets).

Dans la continuité de ses combats sur le renforcement de la garantie légale, et face aux carences des conseils d’une distribution qui ne joue pas le jeu, l’UFC-Que-Choisir :

  • appelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de renforcer ses contrôles et, sur la base de ces constats,  demande au Ministère chargé de la Consommation de réviser le décret d’application afin d’expliciter les modalités d’information précontractuelle  des consommateurs ;
  • appelle les pouvoirs publics à lancer rapidement une étude coût-bénéfice sur les possibilités d’une évolution de la garantie, permettant de concilier les objectifs de durabilité des produits et le maintien du pouvoir d’achat des ménages.

Retrouver le Question-Réponse ainsi que les lettres type sur la garantie légale de conformité sur : https://www.quechoisir.org/decryptage-garantie-legale-de-conformite-vos-questions-nos-reponses-n2423/

http://www.quechoisir.org/equipement-de-la-maison/electromenager/decryptage-garantie-legale-de-conformite-vos-questions-nos-reponses

Retrouvez l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir 

Article  du 03/05/2016 issu du site quechoisir.org

5 juin 2016

Intempéries et catastrophe naturelle : assurance et indemnisation

Fortes pluies, inondations, orages et rafales de vent peuvent causer des dégâts importants. Que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu ou non, les modalités de déclaration du sinistre auprès de son assureur et d’indemnisation doivent respecter certaines règles. Explications et conseils.

SOMMAIRE
1. Déclaration de sinistre
2. L’indemnisation
3. La garantie tempête
4. En cas d’arrêté ministériel de catastrophe naturelle

Lire la suite sur quechoisir.org 

Information UFC-Que Choisir de la Sarthe – juin 2016

5 juin 2016

Le Quiz 2016 des « Idées reçues » est arrivé

La vie d’un consommateur est faite d’idées reçues. Saurez-vous démêler le vrai du faux ? 

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous propose un nouveau quiz regroupant, par thématique, 40 idées reçues. Après le succès du tome 1 en janvier 2015 et celui du tome 2 en avril 2015, saurez-vous à nouveau démêler le vrai du faux ?

Parmi ces 40 idées, 24 provenant des deux premiers tomes ont été actualisées. 16 nouvelles situations du quotidien ont été également passées au crible.

Les thématiques : assurance, automobile, consommation, énergie, famille, finances, justice, logement.

Un exemple pour s’essayer :

Parmi ces affirmations, à votre avis, vrai ou faux ? :

– « On peut garder 5 % sur la facture d’un artisan, juste au cas où… »

– « Au feu orange, je peux encore passer. »

–  « J’ai le droit d’être à découvert sur mon compte bancaire. »

– « Une société de recouvrement peut me facturer les frais de son intervention. »

Retrouvez les réponses à ces affirmations et la totalité des 40 situations : consultez le Tome 3 2016 des Idées Reçues (version téléchargeable).

Information UFC-Que Choisir de la Sarthe. Juin 2016

5 juin 2016