UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Infos pratiques

Les consignes pour bagages en gare

Que sont-elles devenues ?

Pour quelques heures et jusqu’à 3 jours, il était possible de se libérer de nos bagages, valises, sac de voyages, colis correctement fermés, dans les gares qui proposaient ce service avec des casiers ou des consignes manuelles.

Après les attentats terroristes de 1995-96, la SNCF a supprimé en partie ses consignes et ne les a jamais rétablies.

A ce jour, la France ne compte plus que 13 consignes dans les gares, dont 5 à Paris et dans quelques grandes villes.

Mais la sentence est tombée le 8 août 2023 :

Une info de  » Gares et Connexions « , la branche dédiée de la SNCF qui a entériné la fin des consignes dans les gares et a confié à une start-up «nannybag», l’organisation de l’entreposage des bagages « à 5 minutes à pied » des gares.

Le tarif : 6 euros par jour et par bagage; tarif à régler en ligne avant le dépôt, précise le communiqué.

Dans certaines villes, il sera désormais possible de consigner ses affaires lors de déplacements en train dans des commerces et hôtels situés à moins de cinq minutes de la gare après réservation sur l’application nannybag.

Quelle est la situation en gares du Mans (nord & sud) ?

Ces points de consigne sont désormais recensés par la SNCF dans son application  » Ma Gare « .

A mi-novembre 2023, au Mans, selon la SNCF, le service ne serait pas opérationnel en ce qui concerne la consigne des bagages !

Nous sommes allés nous renseigner auprès de l‘agent SNCF au guichet réclamations et objets perdus.

Résumé de l’échange :

« Nous n’avons plus de consigne pour bagages ».

Nous expliquons qu’il existe un site internet dédié.

 » Je ne suis pas au courant « .

Comme cet agent est curieux,  je lui communique le nom du site nannybag.

Recherche faite : « Effectivement, il y a un hôtel à 5 minutes de la gare. Il s’agit de l’hôtel Campanile Le Mans Centre-Gare ».

Suite à cet échange, nous rendons visite à l’Hôtel Campanile, le Mans Centre-Gare. Nous constatons qu’il existe bien un service de consigne mais sur réservation uniquement, via le site nannybag et selon la disponibilité de stockage.

Il faut avoir obligatoirement Internet !

Mode d’emploi :

Vous vous connectez sur le site nannybag.com où vous inscrivez consigne bagage gare du Mans. Vous réservez votre consigne à proximité de la gare du Mans en cliquant sur le lien proposé (il y a plusieurs lieux possibles mais un seul vraiment à proximité). Vous payez votre forfait en ligne (paiement sécurisé) : 6 euros par jour et par bagage (quelle que soit la taille). Vous vous rendez à la réception de l’hôtel partenaire pour déposer vos bagages (accueil 7 jours sur 7). Votre bagage est identifié et stocké dans un endroit 100% sécurisé. Votre bagage est assuré jusqu’à 1 000 €.

Attention : vérifiez les heures d’ouverture.

Quel est le statut de la société nannybag ?

Cette entreprise française, fondée en 2016 et soutenue depuis 2022 par La Poste (qui a acquis 49% de son capital via sa filiale Pickup). Elle a augmenté le nombre de lieux d’accueil en passant des partenariats avec les hôtels Accor ou les supermarchés Franprix et Carrefour.

Mise en garde : « la valise au café du coin » 

Des cafetiers ou hôteliers, moins regardant sur le risque zéro que la SNCF, ont décidé de rentabiliser un coin de salle inutilisé, saisissant l’opportunité du fait de la dégradation du service public. Ils proposent de garder les bagages, contre une rétribution d’environ 5 euros.

Un service artisanal certes moins cher sans doute, mais sans aucune garantie.

Jean-Jacques Huron
Commission mobilités-transports de l’UFC-Que Choisir de la 
Sarthe

4 février 2024

Pourquoi adhérer à l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe est une association de défense des consommateurs, régie par la loi de 1901, à but non lucratif, animée des bénévoles, affiliée à l’Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir

80 bénévoles et 3 salariées œuvrent pour les différentes missions de l’association :

  • documenter, informer, les consommateurs ;
  • conseiller, défendre nos ADHÉRENTS ;
  • participer aux enquêtes nationales de l’UFC-Que Choisir, initier des enquêtes locales ;
  • communiquer, intervenir, pour informer les consommateurs dans les médias, par des rencontres débats, lors de manifestations, foires, salons, … ;
  • intervenir dans les diverses commissions départementales où nous représentons les consommateurs (santé, environnement, commerce…).

Ils vous accueillent à notre siège du Mans et dans nos 3 antennes dans la Sarthe : La Ferté-Bernard, La Flèche, et Sablé-sur-Sarthe.

Association INDÉPENDANTE, (ni service public, ni service privé), nos ressources essentielles sont constituées par les cotisations de nos ADHÉRENTS. Elles sont INDISPENSABLES à notre FONCTIONNEMENT.

Le rôle de l’Association consiste à vous conseiller, et à apporter son appui dans vos démarches, mais nous ne pouvons nous substituer à votre action ni prendre en charge les frais qui en découlent : expert, avocat, etc.…

Adhérer à l’UFC-Que choisir  de la Sarthe c’est :

  • apporter son soutien à un mouvement indépendant de tout groupe de pression et dont l’un des principaux objectifs est de faire évoluer la législation et la jurisprudence pour une meilleure protection des intérêts de tous et de chacun
  • rejoindre le plus important groupe de défense des consommateurs de France

En devenant adhérant de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe : 

  • vous rejoindrez les 2600 adhérents qui nous font confiance ;
  •  vous contribuerez à renforcer nos actions au service des consommateurs ;
  • vous bénéficierez de renseignements, d’assistance ou d’interventions de conseillers spécialisés.

L’ADHÉSION manifeste la volonté et l’engagement d’un consommateur isolé de SOUTENIR un MOUVEMENT ORGANISÉ, et DYNAMIQUE, d’ACCROÎTRE sa REPRÉSENTATIVITÉ et son POUVOIR.

Vous partagez nos idées ? Vous estimez que notre action doit être soutenue ?

Vous pouvez dès maintenant adhérer :

Vous avez besoin dès maintenant d’un conseil ou de notre intervention pour un litige* : dès votre adhésion enregistrée, un rendez-vous vous sera donné avec un de nos conseillers (cocher la case : je souhaite un rendez-vous). 

* Le rôle de l’association consiste à vous conseiller, et à apporter son appui dans vos démarches, mais nous ne pouvons nous substituer à votre action ni prendre en charge les frais qui en découlent : expert, avocat, etc.…

Evelyne Gaubert, Présidente

30 juin 2022

Achats sur internet.

Les achats sur Internet explosent notamment du fait de l’épisode  » COVID 19 « . Force est de constater que la démarche est pratique, facile, confortable avec des délais de livraison de plus en plus courts mais … les risques restent importants, si on ne prends pas certaines précautions.

Comment acheter sur internet en toute sécurité et l’esprit serein. Début de réponse, avec Marion Aubert de l’UFC Que Choisir de la Sarthe.

30 juin 2022

PREPARER SES VACANCES : NOS CONSEILS DANS LE GUIDE DES VACANCES SEREINES 1ère partie

Les vacances arrivent bientôt et certaines précautions sont à prendre avant le départ pour éviter certaines embûches.

Pour préparer au mieux vos vacances, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe  vous propose son guide des vacances sereines 2016 1ère  partie.

Au sommaire de ce guide :

I. Vous partez à l’étranger : les formalités administratives

1. Les documents dont vous avez besoin pour voyager                                          

2. Actualité du pays de destination

3. Le cas des animaux de compagnie

4. Le permis de conduire

5. La sécurité sociale

II. Organiser ses vacances

1. Choisir son voyage en toute sérénité

2. Bien choisir son hébergement

a. Hôtel

b. Camping

c. Location

d. Échanger son logement

3. Préparer son transport

a. Organiser son voyage en avion

b. Des billets de train rares ou à moindre coût

c. La location de véhicules

d. Le co-voiturage

e. L’autocar

4. Partir en toute sérénité

a. Carte bancaire à l’étranger

b. Se prémunir des cambriolages

c. Vacances et animal de compagnie

 

Téléchargez  notre guide des vacances sereines 1ère partie

UFC-Que Choisir de la Sarthe – Juin 2017

11 juin 2017

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe au service des consommateurs pendant l’été

Les vacances arrivent.  Certaines précautions sont à prendre avant le départ pour éviter les embûches.
Et puis, malheureusement et malgré les précautions prises, vous n’êtes pas à l’abri d’un litige…

Une information, un conseil, une aide pour le règlement d’un litige : nos consultants et juristes accueillent les consommateurs tout l’été au siège de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, 21 rue Besnier, au Mans, aux horaires habituels (de 9 H à 12 H et de 14 H à 17 H 30 (17 H le vendredi) du lundi au vendredi).

Ils répondent également aux demandes adressées par mail : contact@sarthe.ufcquechoisir.fr ou via ce site Internet : rubrique « Nous rencontrer » .

Et pendant tout l’été, jusqu’au 21 septembre inclus, les abonnés au gaz de ville et à l’électricité (abonnés au tarif réglementé, aux offres du marché libre) du département peuvent s’inscrire sur : www.choisirensemble.fr ou auprès de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, pour obtenir ensemble les meilleurs tarifs avec un contrat sécurisé. Plus de 1700 sarthois se sont déjà inscrits (bientôt 160 000 au niveau national).

Evelyne Gaubert, Présidente

13 juillet 2016

Passage effectif à 2 ans de la garantie légale de conformité : information en panne chez les distributeurs

Entrée en vigueur le 18 mars 2016, l’extension à 2 ans (au lieu de 6 mois) de la durée de présomption de conformité , conformément à la Loi consommation de 2014, constitue un véritable progrès consumériste et environnemental. L’UFC- Que Choisir a mené l’enquête, en magasin et en ligne, pour vérifier la bonne information des consommateurs sur cette avancée.  La déconvenue est de mise tant les résultats sont affligeants : trop de distributeurs taisent cette nouvelle protection pour promouvoir à la place leurs garanties commerciales souvent payantes.

Des garanties commerciales promues par les enseignes au détriment de la garantie légale

Lors d’une vente, le professionnel a l’obligation d’informer le consommateur de l’existence et des modalités d’application de la garantie légale. Or, notre enquête menée dans 163 magasins par les bénévoles du réseau environnement de l’UFC-Que Choisir et l’analyse de 13 sites de vente en ligne  révèlent que les garanties contractuelles sont bien davantage promues par les vendeurs (64% pour les garanties commerciales et 68% pour les extensions de garantie) que la garantie légale gratuite (57%). Comment s’en étonner, alors que les extensions de garantie payantes sont particulièrement lucratives pour les distributeurs ?

Et quand les vendeurs évoquent la garantie légale, l’information donnée laisse souvent à désirer. En effet, s’agissant des modalités d’application de la garantie légale, comme par exemple l’interlocuteur privilégié en cas de panne, les informations du vendeur sont erronées dans 12% des cas, quand ce dernier ne les omet tout simplement pas (27%).

La situation est comparable sur les sites de vente en ligne qui font quasi-exclusivement la promotion de la garantie commerciale (9 sites sur 13 ) et de l’extension de garantie (7 sites sur 13) plutôt que de la garantie légale qui se retrouve simplement mentionnée dans les conditions générales de vente du site, loin des regards des acheteurs.

L’explosion des prix annoncée par les Cassandre n’a pas eu lieu

Au moment des débats parlementaires sur la loi Hamon, le principal argument avancé par les opposants était l’effet inflationniste sur les prix finaux qui découlerait d’une augmentation du délai de présomption. Or, notre analyse de l’évolution indicielle des prix, sur 8 mois et sur 3 gammes de produits  (plus de 3200 produits étudiés) souligne que suite à l’entrée en vigueur de la réforme (le 18 mars 2016) les prix sont restés stables.

L’association a par ailleurs estimé les conséquences pour le consommateur d’une perspective d’augmentation de la durée de garantie à 5 ans. Nos travaux montrent que le coût d’une telle mesure resterait modéré (augmentation entre 1% et 3% du prix de vente pour l’électroménager) au regard du tarif des extensions de garantie proposées par les distributeurs (qui peuvent atteindre 30% du prix du bien) et des bénéfices que le consommateur et l’environnement en retireraient (diminution du coût de renouvellement, de la quantité des déchets).

Dans la continuité de ses combats sur le renforcement de la garantie légale, et face aux carences des conseils d’une distribution qui ne joue pas le jeu, l’UFC-Que-Choisir :

  • appelle la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de renforcer ses contrôles et, sur la base de ces constats,  demande au Ministère chargé de la Consommation de réviser le décret d’application afin d’expliciter les modalités d’information précontractuelle  des consommateurs ;
  • appelle les pouvoirs publics à lancer rapidement une étude coût-bénéfice sur les possibilités d’une évolution de la garantie, permettant de concilier les objectifs de durabilité des produits et le maintien du pouvoir d’achat des ménages.

Retrouver le Question-Réponse ainsi que les lettres type sur la garantie légale de conformité sur : https://www.quechoisir.org/decryptage-garantie-legale-de-conformite-vos-questions-nos-reponses-n2423/

http://www.quechoisir.org/equipement-de-la-maison/electromenager/decryptage-garantie-legale-de-conformite-vos-questions-nos-reponses

Retrouvez l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir 

Article  du 03/05/2016 issu du site quechoisir.org

5 juin 2016

Intempéries et catastrophe naturelle : assurance et indemnisation

Fortes pluies, inondations, orages et rafales de vent peuvent causer des dégâts importants. Que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu ou non, les modalités de déclaration du sinistre auprès de son assureur et d’indemnisation doivent respecter certaines règles. Explications et conseils.

SOMMAIRE
1. Déclaration de sinistre
2. L’indemnisation
3. La garantie tempête
4. En cas d’arrêté ministériel de catastrophe naturelle

Lire la suite sur quechoisir.org 

Information UFC-Que Choisir de la Sarthe – juin 2016

5 juin 2016

Location par agence immobilière : quels sont mes droits ?

L’UFC-Que choisir a pu démontrer à travers une récente enquête que bon nombre d’agents immobiliers ne respectent pas les obligations légales qui s’imposent à eux. Quels sont vos droits en tant que locataire ou futur locataire ?

L’affichage de la consommation énergétique du logement 

DPEDepuis 2011, toute annonce de location doit faire apparaître la lettre ou le classement énergétique du logement sur l’échelle de performance énergétique (résultat du diagnostic de performance énergétique : DPE). Cela vous permettra de savoir si ce logement est, ou non, énergivore et donc de faire votre choix en fonction afin de minimiser vos factures d’énergie.

De même, il ne peut pas y avoir de présentation avec indication d’un diagnostic de performance énergétique en cours de réalisation. A titre exceptionnel, la mention DPE vierge peut être présente sur les annonces de  certains biens antérieurs à 1948.

Un défaut d’affichage peut entraîner, sous certaines conditions, la nullité du contrat ou la réduction du prix car on considère que le locataire n’aurait peut-être pas choisi ce bien en toute connaissance de cause ou bien pas à ce prix.

Les justificatifs nécessaires à la constitution de mon dossier 

Au court de l’enquête menée en novembre 2015, par l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, dans 18 agences du département, nos enquêteurs ont relevé que les trois quarts des agences immobilières demandent au moins une pièce justificative interdite alors même que la loi ALUR a prévu une liste limitative de pièces exigibles dans le cadre de l’accès à la location.

Désormais, les pièces qui peuvent être demandées au locataire et à sa caution sont réparties en 4 catégories :

  • Une pièce justificative d’identité en cours de validité, comportant la photographie et la signature du titulaire
  • Une seule pièce justificative de domicile
  • Un ou plusieurs documents attestant des activités professionnelles
  • Un ou plusieurs documents attestant des ressources

Vous pouvez consulter la liste exhaustive des pièces exigibles si nécessaire.

TOUT document n’étant pas présent sur celle-ci est INTERDIT. Parmi les documents interdits les plus fréquemment demandés on trouve le RIB, des justificatifs de domicile type factures d’EDF ou d’eau.

Le chèque de réservation et l’acte d’engagement 

La pratique du chèque de réservation est interdite depuis plusieurs années.

Face à cette interdiction, certaines agences immobilières font signer un acte d’engagement au candidat locataire par lequel il s’engage à payer les honoraires de location et les échéances de la location si son dossier devait être retenu. Cette pratique est problématique car, en l’absence de certitudes, le candidat à la location aura certainement déposé plusieurs dossiers.

Les garanties : dépôt de garantie et caution 

Tout d’abord, tout propriétaire peut demander un dépôt de garantie qui sera encaissé, limité à un mois de loyer hors charges et deux mois pour les locations meublées.

De plus, il peut demander à ce qu’un tiers s’engage à payer les dettes du locataire en cas de défaillance dans le paiement du loyer. Attention, cette possibilité n’est pas ouverte à tous les bailleurs, notamment aux propriétaires particuliers qui disposent d’une assurance pour loyers impayés si le locataire n’est ni étudiant ni apprenti.

Dans les deux cas, vous avez la possibilité de faire appel à différentes aides, par exemple, en vous rapprochant d’Action Logement pour l’avance et la garantie locapass.

Les honoraires de l’agence

Les services de l’agence font l’objet d’une facturation mais cette rémunération est maintenant strictement encadrée.

Les honoraires sont divisés en deux catégories :

  • Les honoraires de visite, constitution du dossier et rédaction du bail. Ils sont obligatoires.
  • Les honoraires de réalisation de l’état des lieux si celui-ci est effectué par l’agence, ce qui n’est pas obligatoire. Ce dernier peut tout à fait être réalisé par un huissier de justice.

L’affichage des honoraires détaillé est obligatoire. Notre enquête a montré que 21% des agences enquêtées n’affichaient pas leurs honoraires ou de façon non détaillée ! Cet affichage détaillé implique la dissociation des frais d’agences du coût de l’état des lieux. Notre enquête a montré que dans les 3/4 des cas, il n’y avait pas dissociation des deux.
La loi ALUR a fixé des plafonds, selon des zones définies, pour le montant de ces honoraires. En Sarthe, zone non tendue, le plafond maximum est fixé à 8 € du M2 pour les frais et 3 € du M2 pour l’état des lieux si ce dernier est réalisé par l’agence.

Selon notre enquête les honoraires de l’agent immobilier peuvent encore représenter l’équivalent d’un mois de loyer et au mieux 1/4 de moins qu’un loyer. Il faut rappeler que l’objectif de la loi ALUR était de diviser par deux les frais d’agence, tout compris. On est encore loin du compte.

Excepté le cas où l’on vous ferait signer le bail et réaliser l’état des lieux dans la foulée, l’agent immobilier ne peut demander un paiement unique pour l’ensemble des prestations.Les honoraires de visites, de constitution du dossier et de rédaction du bail sont dus à la signature du bail alors que les honoraires facturés pour l’état des lieux d’entrée sont dus à compter de la réalisation de la prestation.

Les services complémentaires

L’agence immobilière propose souvent des services complémentaires mais, attention, elle ne peut pas vous imposer d’y souscrire, ils doivent rester facultatifs !

A titre d’exemple, le fait d’intégrer dans le montant du loyer une assurance, dès lors qu’elle semble s’imposer au candidat locataire, pourrait caractériser une pratique commerciale déloyale.

Vous avez repéré une pratique illégale …?

Lorsque vous constatez qu’une agence immobilière ne respecte pas ses obligations,  vous pouvez, à l’aide de captures écrans ou photos, saisir la DDPP (Direction Départementale des Populations) dont vous trouvez les coordonnées sur le site economie.gouv.fr

Par ailleurs, en cas de litiges avec l’agence immobilière, vous pouvez vous rapprocher de l’association locale UFC-Que Choisir de la Sarthe.

Séverine d’Oliveira, stagiaire, UFC-Que Choisir de la Sarthe

4 avril 2016

Smartphone, PC portable, liseuses… : bien choisir votre batterie externe

Les batteries externes sont des accessoires devenus très utiles voir indispensables pour certains utilisateurs de Smartphone, PC portable, liseuses… En effet, les batteries ne tiennent parfois même pas une journée complète et il est souvent difficile de trouver une prise pour recharger nos appareils. Ainsi s’équiper d’une batterie externe permettra d’allonger l’autonomie de ces équipements.

Le procédé est simple : on charge la batterie externe sur secteur ou sur notre ordinateur grâce au câble USB/micro-USB fourni, puis on y connecte l’appareil que l’on souhaite recharger. Attention tout de même si vous avez un iPhone ou un iPad, il vous faudra utiliser votre câble Apple.

Cet accessoire est donc une véritable avancée en matière d’autonomie. Cependant, même si toutes les informations nécessaires sont présentes sur l’emballage, il est parfois difficile de choisir la batterie externe qui correspondra à vos attentes.

C’est pourquoi nous avons décidé de partager quelques conseils qui vous permettront d’effectuer au mieux votre choix d’achat :

Des caractéristiques techniques à examiner en priorité :

La première caractéristique est la capacité de la batterie notée en mAh (milliampère-heure). Plus la capacité est importante, plus elle stocke d’énergie. La réserve d’énergie permet alors de charger un ou plusieurs périphériques grâce aux sorties USB.

La batterie devra toujours stocker davantage d’énergie que celle nécessaire à charger vos appareils car elle utilise une fraction de l’énergie pour fonctionner et que le chargement entraine une petite perte d’énergie. La capacité de la batterie doit donc être au moins légèrement supérieure à celle du Smartphone et/ou de la tablette ou liseuse que vous possédez. Les batteries des Smartphones ont une capacité de 1 300 mAh à 3 000 mAh selon le modèle (plus ou moins haut de gamme) et celle des tablettes entre 3 000 mAh et 100 000 mAh.

Tableau batteries

 

 

La seconde caractéristique est la puissance de sortie, c’est-à-dire l’intensité du/des ports USB. La puissance de sortie est importante car elle délivre l’énergie aux appareils connectés et va donc déterminer la vitesse à laquelle se chargera la batterie. Ainsi, il faut qu’elle soit adaptée à vos équipements.

Pour les Smartphones ainsi que MP4 et appareils photos par exemple, une sortie 5V/1A conviendra. Alors que pour les tablettes, il faudra que la batterie ait une sortie de 5V/2A. L’objectif est d’avoir une batterie ayant un port USB de sortie au moins égal à celui indiqué sur le chargeur d’origine de l’appareil.

Une puissance d’entrée est également mentionnée mais inutile d’en tenir compte car elle est standard (5V/1A).

Des batteries de marque de meilleure qualité 

Privilégiez les grandes marques telles que Sony ou Samsung, la batterie sera de meilleure qualité qu’un modèle sans marque provenant d’un marché ou d’une braderie. Néanmoins, comme toutes les batteries au lithium, même de qualité, la batterie s’épuisera après un certains nombre de charges (d’après les constructeurs, 500 à 1000 charges).

Si vous choisissez néanmoins de ne pas investir dans une batterie externe d’une grande marque, vérifiez tout de même la présence du logo CE qui indique que le produit est conforme aux normes européennes, du logo RoHS qui limite l’utilisation de produits dangereux ainsi que les coordonnées de l’importateur ou de distributeur afin de pouvoir les joindre en cas de problème.

Attention, les batteries sont livrées sans adaptateur secteur mais vous pourrez les recharger en les connectant au port USB de votre ordinateur ou bien grâce à l’adaptateur d’un autre appareil.

Des prix très variables 

Le prix peut varier de 10 euros à plus de 100 euros fonction de l’ampérage, de la capacité, du nombre de ports…

Les modèles les plus chers ont une capacité très importante et vont permettre de charger plusieurs périphériques à la fois, ils sont même parfois équipés de voyants LED de niveau de charge, d’un montant ON/OFF et de fonction annexes. Si vous êtes très mobiles et que vous ne pouvez pas vous passer de vos appareils, ces batteries sont faites pour vous ! Certains constructeurs ont également lancé des batteries externes à très grande capacité pour permettre de recharger un ordinateur portable.

Si par contre vous comptez seulement charger un téléphone vous pouvez opter pour une batterie moins cher premier prix, sans oublier toutefois d’opter pour une marque sérieuse.

Des alternatives pour les smartphones 

our recharger votre smartphone, vous pouvez également vous doter d’une coque rechargeable. Munie d’une batterie, il vous suffira de la charger et d’y glisser votre téléphone afin de prolonger son autonomie.

Le point positif concernant ces coques est leur ergonomie que les batteries externes qui vont « pendre » à votre téléphone. Cependant, il faut souligner qu’elles sont adaptées à un modèle en particulier et qu’il vous faudra donc en changer quand vous achèterez un nouvel appareil.

Séverine d’Oliveira, stagiaire, UFC-Que Choisir de la Sarthe

20 mars 2016

Produits cosmétiques, savons, savonnettes : attention à votre choix !

Les savons et savonnettes sont des produits utilisés quotidiennement, ils doivent donc faire l’objet d’un choix méticuleux comme pour tout autre produit cosmétique acheté. Inutile de se fier aux emballages aux tons verts, à l’aspect naturel ainsi qu’aux mentions parfois trompeuses telles que « adapté aux peaux sensibles » ou « sans paraben ». Certains produits contiennent même des substances toxiques ou encore non dégradables nocives pour notre environnement, et ce, même parmi les grandes marques de cosmétiques (Le Petit Marseillais, Dove…) !

Il est donc essentiel d’avoir un œil avisé sur la composition qui se trouve sur l’emballage. Cette dernière étant parfois difficile à décrypter, cet article vous permettra de rapidement repérer les substances à éviter en priorité pour votre choix de savon ou savonnettes.

Les molécules toxiques qui peuvent être présentes dans nos savons :

  • Le LSL (Lauryl/laureth Sulfate de Sodium) : à éviter en priorité pour les tout-petits, les LSL sont des détergents puissants hautement irritants, pouvant causer des dermatites ;
  • les PEG (Polyéthylènes Glycol) : ce sont des polymères de notre antigel de voiture, ils sont non biodégradables, aux effets toxiques connus ;
  • l’EDTA (Ethylène Diamine Tétra-acétique) : non éliminée par les stations d’épuration, le EDTA est donc rejeté dans l’environnement alors même qui est difficilement biodégradable. De plus, non retenu par les filtres à charbon actif, l’EDTA se retrouve dans l’eau de boisson ;
  • Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben, cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, triclosan : toutes ces substances sont à bannir de nos produits car ce sont des perturbateurs endocriniens ;
  • Methylisothiazolinone, methychloroisothiazolinone : ces conservateurs sont hautement allergènes ;

Pour avoir plus de détails sur les substances toxiques présentes dans nos produits cosmétiques en général ainsi qu’une liste plus complète des allergènes, vous pouvez consultez l’article suivant : les fiches des molécules toxiques à éviter.

Vous pouvez également télécharger notre carte-repère des molécules toxiques et l’imprimer afin de repérer en rayon les produits à éviter.

Si votre peau est irritée ou que vous présentez des signes d’allergies, pensez donc bien à vérifier la composition de tous vos produits et en particulier vos savons et savonnettes !

Les produits artisanaux :

Etiquette savonDe plus, restez sur votre garde concernant les produits dits « artisanaux ». Bien souvent « d’artisanal » ils n’ont que le nom. C’est le cas pour nos savons de Marseille dont l’appellation n’a fait l’objet d’aucune protection. Initialement la recette traditionnelle comportait plus de 70 % d’huile d’olive ou de coco mélangée à de la soude. Maintenant des graisses animales remplacent de l’huile. On ajoute des conservateurs et des colorants. Si vous voyez « sodium tallowate » fuyez, il y a du suif de bœuf ou de porc dedans… Actuellement plus de 90 % des savons de Marseille sont des contrefaçons. Le savon de Marseille même vrai (Le Sérail, Le fer à cheval) est souvent trop dégraissant pour les peaux sensibles.

C’est pareil pour le savon d’Alep largement plébiscité. L’huile de laurier, son composant caractéristique, est chère donc souvent introduite en quantité infime. Les huiles d’olive utilisées sont souvent de médiocre qualité. Là aussi les fabricants font largement appel à tous subterfuges et additifs colorés. Pour le choisir : s’assurer qu’il soit bio et renferme au moins 20-30 % d’huile de laurier.

Cependant, un vrai Savon d’Alep bio (vérifiez qu’il renferme au minimum 20 à 30% d’huile de laurier) est une bonne alternative notamment pour les peaux sensibles et irritées car il est très hydratant. En cas de peau très desséchée, il peut être compléter par des huiles végétales naturelles qui ont des bénéfices spécifiques (tonifiante pour l’huile d’avocat, adoucissante pour l’huile d’amende douce…).

Pour choisir et retenir vos savons ne vous fiez pas aux slogans basés sur l’environnement ou le traditionnel. Lisez bien l’étiquette et rejetez les abréviations précédemment évoquées en vous rappelant bien que plus la liste des ingrédients et courte et meilleur c’est.

Que faire de nos savons qui contiennent des molécules toxiques ?

Il n’est pas forcément nécessaire de jeter tous les produits qui contiennent ces molécules étant donné qu’ils se rincent contrairement aux déodorants ou crèmes par exemple.

De plus, certaines substances (par exemple le phenoxyethanol) sont considérées comme sûres pour les adultes, il faudra simplement prendre garde à ce qu’un enfant n’utilise pas les produits qui en contiennent.

Le mieux est donc de faire attention aux savons et savonnettes que vous choisirez en rayon à l’avenir mais pas forcément de jeter des produits non entamés ou presque pleins pour éviter de gaspoiller !

Cependant, le cas des produits contenants des perturbateurs endocriniens est différent : leur utilisation doit être absolument évitée, n’hésitez donc pas dans ce cas à jeter.

Séverine d’Oliveira, stagiaire, UFC-Que Choisir de la sarthe

20 mars 2016