UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Environnement

L’éco-conduite, une attitude à adopter.

L’éco-conduite est un comportement de conduite citoyenne permettant de réduire sa consommation de carburant, de limiter l’émission de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique, et de diminuer le risque d’accident.

Islam Soltahanov, chargé de communication en service civique à l’UFC Que Choisir de la Sarthe, nous dit pourquoi et comment, il faut adopter cette conduite plus responsable.

30 juin 2022

Questions à se poser avant d’acheter un véhicule électrique

Avec plus de 176 000 voiture immatriculées en Europe en 2021, l’électrique s’impose comme une alternative sérieuse à l’essence  et au diesel. Voici un article qui vous permettra d’y voir plus clair sous la forme de questions-réponses.

1 ) Le point sur l’autonomie réelle du véhicule que l’on convoite

Il est important de définir son besoin d’autonomie de son véhicule, car les bornes de recharge sont moins nombreuses que les stations services de carburant et leurs puissances sont très variables.

Les constructeurs indiquent l’autonomie de leurs véhicules suivant le protocole d’homologation WLTP  (Worldwide Harmonised Light vehicles Test Procedure) au sein de l’union Européenne et l’autonomie annoncée est donc théorique.

Pour connaître l’autonomie réelle espérée, il faut prendre la capacité de la batterie et la diviser par une consommation électrique qui se situe entre 15 et 20 KW pour une conduite normale.

Pour Exemple : Un véhicule équipé d’une batterie de 82 KW mais utilisable à 77 Kw dispose d’une autonomie théorique de : 77 Kw : 18 = 427 km. Néanmoins pour un bon usage de la batterie et pour éviter sa rapide détérioration les constructeurs préconisent de ne pas descendre la charge en dessous de 20 % de la capacité de la batterie, ni de charger celle-ci à plus de 80 %. Il ne reste donc plus que 60 % de capacité utile soit : 60 % de 427 Km = 256 Km.

Exceptionnellement pour un long trajet et de façon épisodique, il est possible d’utiliser 100 % de la batterie et de descendre à 10 % de charge soit 90 % de charge utile, ce qui amène à une autonomie de 90% X 77 Kw = 69,3 Kw : 18 = 385 Km.

En conclusion, il est important de bien définir l’autonomie que l’on attend de son véhicule et ne pas se référer aux données commerciales des constructeurs, qui pour l’exemple cité est annoncée pour une autonomie de 530 Kilomètres dans les publicités.

2 ) Opter pour des équipements indispensables, faute de quoi l’autonomie sera amputée

Pour un véhicule équipé d’un moteur thermique, c’est le moteur qui lors de son fonctionnement monte en température et permet à l’habitacle du véhicule d’être chauffé.

Pour un véhicule électrique il est impératif de posséder une pompe à chaleur qui va éviter si le véhicule n’en est pas pourvu d’actionner des résistances électriques qui vont puiser leurs ressources sur les batteries. La pompe à chaleur va consommer de l’électricité mais en quantité nettement moindre, ce qui évitera d’amputer l’autonomie du véhicule.

Un toit ouvrant sera utile les mois d’été afin de bénéficier d’une température agréable dans l’habitacle par la captation de l’air frais lors du déplacement du véhicule et évitera une consommation électrique supplémentaire par l’entrainement du compresseur de climatisation.

3 ) L’abonnement à un service de recharge pour bornes

Les constructeurs, à la livraison du véhicule vous proposent leurs services pour que vous puissiez recharger votre véhicule sur les bornes publiques. Bien souvent la première année, l’abonnement est gratuit. La deuxième année, différents services sont proposés, à titre gratuit, mais le coût de recharge au KW est plus élevé, ou service payant mensuel ou annuel en contrepartie d’une réduction du coût de la recharge.

Plusieurs sociétés sont présentes sur ce marché elles proposent différents services payants en fonction de l’usage et des besoins en énergie et en fonction du kilométrage que vous estimez parcourir annuellement.

4 ) Comment pouvoir recharger son véhicule électrique 

Il est important d’avoir à son domicile la possibilité de recharger son véhicule, pour cela il y a plusieurs possibilités, suivant le type d’habitat dans lequel vous logez.

A  – Premier cas en appartement ou en maison individuelle

S’il s’agit d’une construction récente postérieure au 1 janvier 2012, au moins 10 % des places de stationnement doivent être équipées avec des bornes de recharge pour les immeubles collectifs.

Pour les constructions plus anciennes depuis le 1 janvier 2015, il faut réclamer au syndic de copropriété par lettre recommandée avec AR l’installation d’une recharge, pour véhicule électrique si la résidence dispose d’un parc de stationnement clos et couvert. Cette demande doit être accompagnée d’un descriptif détaillé et d’un schéma de l’installation. Le coût reste à la charge du demandeur, qu’il soit propriétaire ou locataire et la demande doit être discutée en assemblée générale. Les copropriétaires ne peuvent pas s’opposer à l’installation d’une borne de recharge dans l’immeuble. Attention néanmoins si vous êtes locataire un accord du propriétaire est nécessaire.

Deux types d’installations peuvent être installés, d’une part : Une prise de courant renforcée, elle est conçue pour recevoir un courant de charge atteignant 14 à 16 ampères, le coût d’installation se situe aux environs de 400 euros, d’autre part, la borne murale de type « Wallbox », installation recommandée par les constructeurs automobiles, du fait d’une intensité plus importante et d’une sécurité accrue, avec un temps de recharge diminué. Son coût d’installation s’élève entre 1200 et 1500 € environ.

Pour couvrir ces investissements, les particuliers bénéficient d’un crédit d’impôt de 30% avec un maximum de 300 € au titre de la transition énergétique. En copropriété, une aide complémentaire via le dispositif ADVENIR, couvre jusqu’à 50% du coût avec un maximum de 600 € pour un usage individuel et 1300 € pour un usage collectif. Le montant grimpe respectivement à 960 € et 1660 € en cas d’installation d’un système de pilotage énergétique.

B – Deuxième possibilité, les bornes sur la voie publique ou grandes surfaces.

Sur la voie publique ou pour les grandes surfaces, plusieurs types de bornes sont proposées en fonction de la puissance délivrée. Leurs puissances varient de 3 à 43 KW en triphasé pour les prises COMBO et 50 KW et plus pour les prises COMBO CCS.

Plus la borne délivre de puissance moins le temps de recharge est important. Pour connaître le temps de recharge, il faut diviser la capacité de la batterie à recharger par la puissance délivrée par la borne de recharge.

Sur certaines grandes surfaces le coût de la recharge est gratuite, cela incite le consommateur à se rendre dans ces lieux, les autres bornes sont payantes et le coût est différent d’une borne à une autre en fonction de la politique commerciale de la société qui en a la gestion. Avant de recharger il est important de consulter sur les applications les tarifs proposés qui sont facturés à la minute, au KW rechargé etc.

5 ) Quel est le coût de revient d’un véhicule électrique 

Le coût de revient en électricité pour un véhicule électrique se situe de 1,80 € à 2,50 € pour 100 kilomètres parcourus. Sachant qu’un véhicule thermique consommant 6 litres pour 100 Km reviendra à 6 X 1,50 = 9 euros soit une économie substantielle d’environ 6,50 € au 100 Km, soit 650 € annuel pour un automobiliste parcourant 10000 Km à l’année.

24 janvier 2022

Suppression des vols intérieurs : Garantir les intérêts des consommateurs dans une réelle transition vers le ferroviaire

Alors que les députés doivent examiner ce week-end l’article du projet de loi Climat et Résilience relatif à l’interdiction de certains vols intérieurs en cas d’alternative ferroviaire satisfaisante, l’UFC-Que Choisir publie une étude exclusive sur les impacts économiques et environnementaux de cette mesure qui met au jour son échec annoncé. L’UFC-Que Choisir appelle donc les parlementaires à donner de la substance à cette réforme, tout en mettant en place les garde-fous garantissant que la SNCF ne se saisira pas de l’aubaine pour gonfler artificiellement ses prix ou dégrader la qualité du service ferroviaire.

Suppression des vols intérieurs : un projet de loi qui déclasse la proposition de la convention citoyenne

La pandémie de Covid-19 exacerbe les crises environnementale et sociale préexistantes. Elle doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour faire face au défi de futures crises sanitaires d’origine infectieuse.

Alors que la France s’est engagée à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effets de serre(1), la Convention citoyenne pour le Climat a proposé, pour participer à la réalisation de cet objectif, d’interdire les vols intérieurs s’il existe une alternative en train directe de moins de 4 heures. L’analyse de l’UFC-Que Choisir met en évidence non seulement l’impact réel sur la baisse des émissions de CO2 de cette mesure, mais aussi l’absence d’effets néfastes significatifs sur les temps de transports et sur les prix. En moyenne, l’avion émet 77 fois plus de CO2 par passager que le train sur ces lignes, alors même que le train est moins cher (- 4 €) et que la perte de temps est limitée à 40 min(2).

Mais le projet de loi Climat et résilience, pourtant censé reprendre « sans filtre » les positions des citoyens, a abaissé le seuil à 2 h 30 de train. Notre étude montre que, loin d’être anecdotique, le choix du gouvernement vise en réalité à vider la mesure de sa substance. Seules 5 lignes restent concernées par la mesure, représentant 12 % des passagers ayant emprunté un vol intérieur métropolitain, contre 18 lignes au seuil des 4 heures (30 % des passagers). De quoi s’interroger sur la volonté des pouvoirs publics de s’attaquer à la question de l’impact environnemental des lignes intérieures : au seuil des 2 h 30, l’effet sur les émissions de CO2 est 3 fois moins élevé qu’au seuil des 4 heures.

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Exemption des correspondances : chemin direct vers une mesure inopérante

Le projet de loi prévoit également d’exempter les vols « majoritairement » destinés à la correspondance à l’international. Alors que le principe d’une exemption pour les voyageurs en transit est compréhensible(3), force est de constater que l’absence de cadre clair pour bénéficier de cette dérogation risque de dévitaliser encore un peu plus la mesure. En effet, dans sa rédaction actuelle, la loi permettrait d’exclure de la mesure tous les vols à destination ou au départ du hub de Paris Roissy-Charles de Gaulle (soit 67 % des passagers concernés), ou encore toutes les lignes qui ont plus de 50 % de passagers en correspondance, c’est-à-dire 80 % du total potentiel (seule la liaison Orly – Bordeaux serait alors supprimée)(4).

La conséquence serait sans appel : ainsi affaiblie, la loi ne permettrait de diminuer que de 7 % les émissions du transport aérien intérieur métropolitain, soit quatre fois moins que sans exemption pour correspondance(5) ! Il existe pourtant une voie de passage ambitieuse et réaliste : appliquer le principe de l’exemption non aux lignes, mais aux voyageurs, qui ne pourraient embarquer que s’ils sont en correspondance. Cela amènerait les compagnies à réduire en proportion leur nombre de vols, et à préserver la portée de la mesure sans sacrifier l’accès aux vols longs courrier depuis tout le territoire.

Tarifs, qualité de service : pas de blanc-seing pour la SNCF

Bien que notre analyse mette en évidence l’absence d’impact tarifaire néfaste de la mesure pour les consommateurs, cette vérité d’aujourd’hui pourrait ne pas être celle de demain. La SNCF se retrouverait en effet en situation de monopole de fait sur les liaisons à grande vitesse, en l’absence d’alternative aérienne désormais interdite et de concurrence ferroviaire, théoriquement possible depuis décembre dernier mais pour l’instant inexistante. Les consommateurs ne sauraient accepter que l’opérateur historique profite de cette réforme pour augmenter de manière opportuniste ses prix, ou laisser se dégrader la qualité du service (tant en termes de confort que de ponctualité). C’est pourquoi il est indispensable, en plus d’une politique ambitieuse et pertinente d’investissement dans le réseau ferré, que l’Autorité de régulation des transports propose, avant l’entrée en vigueur de la mesure, un cadre permettant l’émergence d’une concurrence ferroviaire réelle sur la grande vitesse.

Au regard des constats dressés, l’UFC-Que Choisir demande aux parlementaires, dans le cadre des discussions autour du projet de loi Climat et Résilience :

  • D’augmenter de 2 h 30 à 4 heures le seuil d’interdiction des vols intérieurs lorsqu’une alternative ferroviaire existe ;

  • De limiter les exemptions pour les vols destinés à la correspondance internationale aux seuls voyageurs qui sont réellement en correspondance ;

  • De conditionner l’application de la mesure à :

    • La mise en place d’une concurrence effective sur le ferroviaire, sur la base de recommandations demandées à l’Autorité de régulation des transports, empêchant la SNCF de bénéficier d’un effet d’aubaine pour augmenter les prix ou négliger la qualité du service ;

    • Une politique ambitieuse et pertinente d’investissement dans le réseau ferroviaire, ciblée sur la rénovation du réseau existant.

UFC-Que Choisir

 


(1) Dans le cadre de l’Accord de Paris, la France s’est engagée à diminuer de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 par rapport au niveau de 1990. Cet objectif a été revu à la hausse par l’Union Européenne (- 55 %).
(2) Nous intégrons dans notre analyse le temps d’attente incompressible à l’aéroport (enregistrement au comptoir, dépôt des bagages, contrôles de sécurité, etc.).
(3) Cela permet d’éviter un report vers d’autres aéroports européens au risque d’augmenter les émissions globales de carbone et de détériorer la desserte des voyageurs les plus éloignés de Paris.
(4) Estimations UFC-Que Choisir, dans l’hypothèse d’un seuil fixé à 2 h 30.
(5) Estimations UFC-Que Choisir, dans l’hypothèse d’un seuil fixé à 4 heures.

11 avril 2021

Manque d’ambition du Projet de loi Climat : lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Vous avez initié une démarche innovante au travers de la Convention Citoyenne pour le Climat visant à associer les citoyens à l’évolution de la loi pour tenir nos engagements climatiques dans un esprit de justice sociale.

Alors que les propositions des citoyens devaient être retranscrites dans la loi, force est de constater que le compte n’y est pas. L’étude d’impact accompagnant le projet de loi tiré de la Convention Citoyenne reconnaît ainsi que les mesures proposées ne permettront pas, en l’état, de tenir les objectifs de baisse d’émissions de 40 % à horizon 2030. Et ce, alors que cette cible est déjà en elle-même insuffisante compte tenu du nouvel objectif de – 55 % adopté en décembre dernier à l’échelle de l’Europe.

Quant au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et au Conseil National de la Transition Écologique (CNTE), récemment consultés pour avis sur le projet de loi, leurs avis convergent. Ils s’inquiètent en effet tous deux de l’insuffisance des mesures prises pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de la faiblesse des dispositifs pour réduire les inégalités sociales. Le CESE indique ainsi que « les nombreuses mesures du projet de loi, en général pertinentes restent souvent limitées, différées ou soumises à des conditions telles que leur mise en œuvre à terme rapproché est incertaine ».

Ce projet de loi cède en effet largement le pas à l’incitation et aux simples encouragements à changer de pratiques là où une intervention des pouvoirs publics est requise.

Les bénéfices attendus des mesures proposées par les 150 citoyennes et citoyens sont pourtant nombreux : moins de personnes vivant dans des passoires énergétiques, une pollution de l’air réduite, une alimentation plus saine et accessible à tous, une offre de mobilité moins émettrice et plus inclusive, davantage d’emplois dans les secteurs clés de la transition écologique, etc.

Monsieur le Président de la République, en amenuisant de la sorte l’ambition des mesures proposées par la Convention Citoyenne sur le Climat, vous privez notre pays d’un formidable potentiel de sortie « des » crises, climatique, sanitaire, économique et sociale.

L’Europe, et vous y avez contribué, a fait le choix d’ancrer son avenir sur un Pacte vert, et de se placer, via cette nouvelle feuille de route, en leader mondial de la transition énergétique. Mais ce « Green deal » n’a de sens que si les Etats membres, à commencer par la France, s’en saisissent pour ancrer sur leurs propres territoires un nouveau contrat écologique et social, qui ferait de la transition écologique la pierre angulaire de l’ensemble des politiques publiques, tout en veillant à ne laisser personne sur le bas-côté de cette transition. Le projet de loi tiré de la Convention Citoyenne sur le Climat devrait pleinement s’inscrire dans cet objectif et permettre d’orienter différemment notre économie et plus largement, notre société toute entière.

C’est pourquoi, alors que le débat parlementaire va débuter, nos organisations attendent de votre gouvernement et des représentants et représentantes de notre nation qu’ils redonnent vie à l’ambition initiale de ce projet de loi. Ne privez pas notre pays de ce nouveau souffle dont il a plus que jamais besoin.

Nous vous prions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer l’expression de notre plus haute considération.

Liste des signataires

ActionAid France – ADERA – ATD Quart Monde – ADVOCNAR (Association de Défense Contre Les Nuisances Aériennes) – Agir Pour l’Environnement – Ajena Energie et Environnement – ALISÉE (Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et à l’Environnement) – Alliance Soleil – Alofa Tuvalu – Alternatiba – Archipel Citoyen “Osons les Jours Heureux” – AMPER 57 (Association Mosellane pour la Promotion des Énergies Renouvelables et de l’efficacité énergétique) – Association Bilan Carbone – APCC (Association des professionnels en Conseil Climat Énergie et Environnement) – Association la Voûte Nubienne (AVN) – Association négaWatt – Aspas – ATD Quart Monde – Attac France – Avenir Climatique – Brévenne : Gardons la ligne – Cantine sans plastique France – CARE France – CCFD-Terre Solidaire – CFDT – CIWF France – CLER Réseau pour la transition énergétique – CliMates – Collectif conception numérique responsable – Collectif contre les nuisances aériennes de l’agglomération toulousaine (CCNAAT) – Collectif pour une Transition Citoyenne – Colibris – Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) – Confédération paysanne – CoopaWatt – Coordination SUD – Cyberacteurs – Déclic – ELISE Vendée – Emmaüs France – Enercoop – Energies & Castors – Energ’éthique 04 – Energie Partagée – Énergie Solidaire – Engagé·e·s et Déterminé·e·s (E&D) – Entrepreneurs du Monde (GREEN : Groupe de Réflexion sur l’Ecologie et l’ENtrepreneuriat) – FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) – Fédération Artisans du Monde – Fédération Française des Usagers de Bicyclette – Filière Paysanne – Fondation Abbé Pierre – Fondation Danielle Mitterrand – Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme – Forum Français de la Jeunesse (FFJ) – France Nature Environnement – Générations Futures – Graines d’écologie – Green INSA – GreenIT.fr – Greenlobby – Greenpeace – Gret – Hespul – Institut de Développement des Ressources Renouvelables du Tarn (IDRR) – Institut Veblen pour les réformes économiques – ISF Agrista (Ingénieurs Sans Frontières) – La Ruche de l’écologie (Monts du Lyonnais) – Le GERES – Les Amis d’Enercoop – Les Amis de la Terre France – Les Ateliers de la Bergerette – Les Jeunes ambassadeurs pour le climat – Ligue nationale contre le cancer (LNCC) – Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) – Max Havelaar France – Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique (MABD) – Mouvement pour l’Economie Solidaire – Mouvement des Villes et Territoires en Transition – Mouvement Utopia – Notre Affaire à Tous – OnEstPrêt – O’ Watt Citoyen coopérative – Oxfam France – Pacte pour la Transition – Planète Urgence – Reclaim – Réseau Action Climat – Réseau consigne – REFEDD (Réseau Français Étudiant pour le Développement Durable) – Réseau Environnement Santé – Résilience – Renaissance Écologique – Résistance Climatique – Rester sur Terre (Stay Grounded) – SCIC Les 7 Vents – Coutances (50) – Secours Catholique Caritas France – Société nationale de protection de la nature (SNPN) – Soleil du midi – Solibri – SOL (Alternatives agroécologiques et solidaires) – Surfrider Foundation Europe – 350.org – TaCa (Agir pour le climat) – Terre & Humanisme – Transitions DD – Together for Earth (T4E) – UFC – Que Choisir – Union nationale de l’apiculture française (UNAF) – Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) – WECF (Women Engage for a Common Future) France – Zero Waste France – WWF France.

UFC-Que Choisir

8 février 2021

Deux ans après la promulgation de la loi EGalim, ses ambitions sont définitivement enterrées !

Deux ans après l’adoption de la loi EGalim1, un collectif de 28 syndicats et associations publie un bilan dont le constat d’échec est sans appel : la quasi-totalité des indicateurs est au rouge et des reculs sont à noter. Presque aucune des ambitions et bonnes intentions déclarées en grande pompe n’ont été suivies d’effet.

Cette note d’analyse dresse le bilan des États Généraux de l’Alimentation et de la loi EGalim et prend acte de leur enterrement ! Avec lui, ce sont aussi les principales ambitions du quinquennat pour la transition sociale et écologique du système agroalimentaire qui sont à la dérive. Nous dénonçons :

  • Le revenu paysan n’est pas revalorisé, les profits de l’industrie et de la distribution continuent d’augmenter, les prix au consommateur aussi.
  • Les négociations commerciales ne sont pas plus encadrées qu’avant et subissent même des tensions croissantes.
  • Les ambitions en matière de réduction de pesticides ont été revues à la baisse, avec un recul notable : le retour des néonicotinoïdes.
  • La protection des riverains contre les pesticides n’a pas avancé, l’Etat se défausse en livrant cette protection au rapport de forces sur les territoires.
  • Les objectifs d’au moins 20 % de bio dans la restauration collective et de 15 % de surface en agriculture biologique en 2022 ne pourront être atteints faute de moyens suffisants. Nous n’en sommes respectivement qu’à 4,5 % et 8,5 %.
  • Aucune transition des modes d’élevage, intégrant notamment une meilleure prise en compte du bien-être animal, n’a été sérieusement amorcée au sein des filières.
  • Enfin, la loi a laissé de côté de nombreuses questions pour lesquelles tous les indicateurs sont au rouge : climat, solidarité internationale, biodiversité, nutrition et alimentation…

Il y a un an, nos organisations2 alertaient déjà sur le manque de volonté et de moyens pour assurer la mise en œuvre d’une loi EGalim déjà peu ambitieuse. Là où nous attendions des amorces de transition, nous constatons au mieux des statuts quo, au pire de nouveaux reculs comme sur les néonicotinoïdes. Là où les réformes engagées devaient permettre de revaloriser le revenu des paysans, celui-ci continue à se dégrader au profit de l’agro-industrie. Là où des objectifs intéressants étaient fixés pour la restauration collective, ils paraissent aujourd’hui hors d’atteinte tant les collectivités sont laissées livrées à elles-mêmes.

Or la dégradation du contexte social et environnemental se poursuit : la consommation de pesticides ne recule pas, le nombre de paysan·ne·s diminue, la biodiversité continue de s’effondrer, l’insécurité alimentaire explose en France et partout dans le monde…

D’autres leviers auraient permis de corriger le tir : projet de loi de finances, projet de loi de financement de la sécurité sociale, plan de relance, mise en œuvre de la Convention citoyenne pour le climat… Mais tout indique, à ce stade, que le gouvernement confortera l’immobilisme qui prévaut depuis le discours de Rungis. La position de la France dans le cadre de la réforme de la PAC et notamment le Plan Stratégique National reste un des derniers leviers de ce quinquennat pour agir en faveur d’une transition agroécologique. Et le plan de relance français dans son volet agricole ne doit pas, lui, aller à son encontre. Nos organisations vont donc maintenir la pression.

 

Consultez notre bilan des Etats Généraux de l’Alimentation :
2 ans après, la loi EGalim définitivement à l’abandon.

 


(1) La loi pour l’Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous.
(2) Plateforme Citoyenne pour une transition agricole et alimentaire : Attac, CCFD-Terre Solidaire, CFSI, CIWF France, Commerce Équitable France, Confédération paysanne, Foodwatch France, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Eau et Rivières de Bretagne, Générations Futures, Greenpeace France, Miramap, Nature et Progrès, Réseau Action Climat, Secours Catholique, Caritas France, SOL (Alternatives Agroécologiques et Solidaires), Terre & Humanisme, UFC-Que Choisir, Union Nationale de l’Apiculture Française, Welfarm, WWF. Lien vers le décryptage : https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2019/10/decryptage-loi-egalim.pdf
3 novembre 2020

Antigaspillage – L’indice de réparabilité des appareils se précise

Modalités d’affichage, signalétique, paramètres de calcul… L’indice de réparabilité se précise. Le gouvernement vient d’informer Bruxelles des contours que prendra cette mesure prévue par la loi antigaspillage, votée en début d’année. Sur le modèle de l’étiquette énergie, cet indice donnera aux consommateurs une information sur la réparabilité des produits électriques et électroniques. Les premiers concernés sont les smartphones, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les lave-linge et les tondeuses à gazon, qui devront l’afficher dès le 1er janvier 2021.

Mieux informer les consommateurs et agir contre l’obsolescence programmée figurent parmi les objectifs prioritaires de la loi antigaspillage pour une économie circulaire, votée en janvier 2020. L’indice de réparabilité des produits électriques et électroniques, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021, doit y contribuer….

 

Pour lire la suite, rendez-vous sur

 

Article Que Choisir du 31/07/2020

20 août 2020

Municipales 2020 : Une consommation responsable pour ma commune

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe invite les candidats à faire rentrer la consommation responsable dans leur programme, en y insérant 5 engagements.

Pour appuyer cette demande, nous invitons les consommateurs à se mobiliser en répondant à notre sondage :

Alors que les élections municipales des 15 et 22 mars 2020 approchent à grands pas, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe encourage les candidats des communes du département à s’engager à promouvoir une consommation responsable, et à placer les intérêts des consommateurs au sein de leur programme. Elle leur propose ainsi d’appliquer, une fois élus, cinq mesures protectrices de l’environnement, de la santé et du pouvoir d’achat des consommateurs.

Alors que les communes ont des compétences intéressant directement les consommateurs, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe a décidé de s’impliquer dans la campagne des élections municipales, en demandant aux candidats du Mans, de la Ferté-Bernard, de la Flèche et de Sablé-sur-Sarthe[1] de s’engager à œuvrer résolument en faveur d’une consommation responsable sur leur commune.

Nous avons ainsi listé cinq mesures prioritaires, qui sont du ressort des communes ou des intercommunalités et à même d’améliorer concrètement la situation des habitants de nos territoires. Il s’agit des mesures suivantes, compilées dans une proposition d’engagement adressée aux candidats :

– Améliorer la qualité des ingrédients dans les cantines scolaires : Augmenter dès maintenant, dans les cantines scolaires, la part de produits bio au-delà des minimas prévus par la loi, pour atteindre 50 % des produits servis.

– Préserver la qualité de la ressource aquatique en luttant contre la pollution agricole des sols : Protéger la ressource en eau potable par la prévention, en promouvant, sur les aires de captage, des modes de production agricole peu polluants (agriculture biologique, cultures sans intrants) ;

– Promouvoir la consommation de l’eau du robinet : Installer des fontaines à eau dans les principaux lieux de passage de la commune, et promouvoir auprès des habitants la consommation d’eau du robinet ;

– Réduire la production de déchets ménagers : Instituer le système « Moins je produis de déchets, moins je paie », en instaurant une taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative, composée d’une part variable calculée en fonction du poids ou du volume de déchets produits ;

– Développer la mobilité douce sur le territoire : Augmenter d’au moins 25% le réseau des pistes cyclables, améliorer la sécurité et la qualité du réseau et assurer la continuité des liaisons cyclables.

Pour plus de détails sur ces mesures, consultez notre présentation détaillée.

Au-delà de ces mesures prioritaires, les candidats qui signeront ce formulaire s’engageront également à prendre en considération l’intérêt des consommateurs lors de leurs prises de décisions et de l’élaboration de leurs projets, lorsqu’il est en jeu.

Rendez-vous début mars, nous communiquerons les réponses ou absences de réponse des candidats. En attendant, pensez à donner votre avis en répondant à notre sondage.

 

Pierre GUILLAUME
Vice-Président en charge de l’environnement,
UFC-QUE CHOISIR de la Sarthe


[1] Villes hébergeant nos permanences.

24 février 2020

Produits cosmétiques, savons, savonnettes : attention à votre choix !

Les savons et savonnettes sont des produits utilisés quotidiennement, ils doivent donc faire l’objet d’un choix méticuleux comme pour tout autre produit cosmétique acheté. Inutile de se fier aux emballages aux tons verts, à l’aspect naturel ainsi qu’aux mentions parfois trompeuses telles que « adapté aux peaux sensibles » ou « sans paraben ». Certains produits contiennent même des substances toxiques ou encore non dégradables nocives pour notre environnement, et ce, même parmi les grandes marques de cosmétiques (Le Petit Marseillais, Dove…) !

Il est donc essentiel d’avoir un œil avisé sur la composition qui se trouve sur l’emballage. Cette dernière étant parfois difficile à décrypter, cet article vous permettra de rapidement repérer les substances à éviter en priorité pour votre choix de savon ou savonnettes.

Les molécules toxiques qui peuvent être présentes dans nos savons :

  • Le LSL (Lauryl/laureth Sulfate de Sodium) : à éviter en priorité pour les tout-petits, les LSL sont des détergents puissants hautement irritants, pouvant causer des dermatites ;
  • les PEG (Polyéthylènes Glycol) : ce sont des polymères de notre antigel de voiture, ils sont non biodégradables, aux effets toxiques connus ;
  • l’EDTA (Ethylène Diamine Tétra-acétique) : non éliminée par les stations d’épuration, le EDTA est donc rejeté dans l’environnement alors même qui est difficilement biodégradable. De plus, non retenu par les filtres à charbon actif, l’EDTA se retrouve dans l’eau de boisson ;
  • Butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben, cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, triclosan : toutes ces substances sont à bannir de nos produits car ce sont des perturbateurs endocriniens ;
  • Methylisothiazolinone, methychloroisothiazolinone : ces conservateurs sont hautement allergènes ;

Pour avoir plus de détails sur les substances toxiques présentes dans nos produits cosmétiques en général ainsi qu’une liste plus complète des allergènes, vous pouvez consultez l’article suivant : les fiches des molécules toxiques à éviter.

Vous pouvez également télécharger notre carte-repère des molécules toxiques et l’imprimer afin de repérer en rayon les produits à éviter.

Si votre peau est irritée ou que vous présentez des signes d’allergies, pensez donc bien à vérifier la composition de tous vos produits et en particulier vos savons et savonnettes !

Les produits artisanaux :

Etiquette savonDe plus, restez sur votre garde concernant les produits dits « artisanaux ». Bien souvent « d’artisanal » ils n’ont que le nom. C’est le cas pour nos savons de Marseille dont l’appellation n’a fait l’objet d’aucune protection. Initialement la recette traditionnelle comportait plus de 70 % d’huile d’olive ou de coco mélangée à de la soude. Maintenant des graisses animales remplacent de l’huile. On ajoute des conservateurs et des colorants. Si vous voyez « sodium tallowate » fuyez, il y a du suif de bœuf ou de porc dedans… Actuellement plus de 90 % des savons de Marseille sont des contrefaçons. Le savon de Marseille même vrai (Le Sérail, Le fer à cheval) est souvent trop dégraissant pour les peaux sensibles.

C’est pareil pour le savon d’Alep largement plébiscité. L’huile de laurier, son composant caractéristique, est chère donc souvent introduite en quantité infime. Les huiles d’olive utilisées sont souvent de médiocre qualité. Là aussi les fabricants font largement appel à tous subterfuges et additifs colorés. Pour le choisir : s’assurer qu’il soit bio et renferme au moins 20-30 % d’huile de laurier.

Cependant, un vrai Savon d’Alep bio (vérifiez qu’il renferme au minimum 20 à 30% d’huile de laurier) est une bonne alternative notamment pour les peaux sensibles et irritées car il est très hydratant. En cas de peau très desséchée, il peut être compléter par des huiles végétales naturelles qui ont des bénéfices spécifiques (tonifiante pour l’huile d’avocat, adoucissante pour l’huile d’amende douce…).

Pour choisir et retenir vos savons ne vous fiez pas aux slogans basés sur l’environnement ou le traditionnel. Lisez bien l’étiquette et rejetez les abréviations précédemment évoquées en vous rappelant bien que plus la liste des ingrédients et courte et meilleur c’est.

Que faire de nos savons qui contiennent des molécules toxiques ?

Il n’est pas forcément nécessaire de jeter tous les produits qui contiennent ces molécules étant donné qu’ils se rincent contrairement aux déodorants ou crèmes par exemple.

De plus, certaines substances (par exemple le phenoxyethanol) sont considérées comme sûres pour les adultes, il faudra simplement prendre garde à ce qu’un enfant n’utilise pas les produits qui en contiennent.

Le mieux est donc de faire attention aux savons et savonnettes que vous choisirez en rayon à l’avenir mais pas forcément de jeter des produits non entamés ou presque pleins pour éviter de gaspoiller !

Cependant, le cas des produits contenants des perturbateurs endocriniens est différent : leur utilisation doit être absolument évitée, n’hésitez donc pas dans ce cas à jeter.

Séverine d’Oliveira, stagiaire, UFC-Que Choisir de la sarthe

20 mars 2016

Abonnés du SIDERM région mancelle, voici vos étrennes et attention à votre portefeuille !

En 2013 vos tarifs de l’eau ont augmenté de 5 %. En 2014 pareil donc 5 %. En 2015 encore 3 %. Et pour 2016 dès le 1er janvier toujours une augmentation de près de 6 % ! Soit 20 % sur 4 ans !

Pour mémoire, l’inflation est nulle sur un an à ce jour, et d’à peine 3,5% sur 4 ans !

C’est ce que l’on nous a annoncé lors de la Commission Consultative des Services Publiques du Siderm le 8 décembre. Bien sûr comme, les années précédentes, nous avons dit « non » à cette augmentation. Mais c’est une commission consultative…et seule l’UFC-Que Choisir était présente, en dehors des élus qui ont voté pour cette augmentation.

Et ce n’est pas tout ! Cette dernière augmentation porte sur 2 facteurs : l’abonnement et le prix de l’eau pour respectivement +16,7 % sur l’abonnement et +2,55 % sur le m3 d’eau. Autrement dit, plus vous économiserez l’eau et plus vous la payerez relativement chère ! Ce seront les petits consommateurs qui feront le plus les frais de cette grosse augmentation…

Notre demande, de UFC-Que Choisir, régulièrement répétée, pour que les 1er m3 (ceux indispensables à la vie) soient gratuits (ou presque) est loin d’être entendue à défaut d’être prise en compte ! C’est le contraire qui est décidé par le SIDERM !

Divers arguments sont avancés pour justifier cette augmentation : changement des branchements « plomb », remplacement des compteurs, mise en place de la télérelève, renouvellement des réseaux datant des années 1950. Mais pourquoi les petits consommateurs en porteraient-ils le plus grand poids ?

Abonnés, réagissez avec nous. N’hésitez pas à interpeller le SIDERM et/ou à nous envoyer votre avis.

                                                                                                                             Alain André, commission environnement

4 janvier 2016

Crédit d’impôt rénovation énergétique : une très coûteuse inefficacité !

Le Parlement a adopté en août 2015 une loi de « transition énergétique pour la croissance verte », qui affiche des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et mise sur un pilier historique de la politique publique d’incitation à la rénovation énergétique : le crédit d’impôt, un choix bien peu adéquat. En effet, l’UFC-Que Choisir rend publique aujourd’hui une étude montrant l’inefficacité de ce dispositif dispendieux, et appelle les parlementaires à le réformer dans le cadre du Projet de loi de finances pour 2016, en cours d’examen.

Lire la suite  quechoisir.org

Communiqué de presse UFC-Que Choisir du 28/10/2015

Retrouvez l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir sur « Rénovation énergétique des logements : « le crédit d’impôt, une mesure à grand frais qui manque sa cible environnementale »

30 octobre 2015