UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Enquêtes

Connaître les préoccupations et les attentes des consommateurs en 2016

Pour toujours mieux répondre à l´attente et aux préoccupations des consommateurs, l’UFC Que Choisir de la Sarthe, vous propose de faire entendre votre voix !

Nous menons actuellement une enquête sur les préoccupations des consommateurs et leur attente vis-à-vis d´une association comme la nôtre.

Les quelques minutes que vous consacrerez à ce questionnaire nous aideront à toujours mieux répondre à vos attentes.
Vos réponses seront traitées de façon strictement anonyme et confidentielle.

Merci pour votre contribution à cette consultation et plus largement pour l´intérêt que vous portez à notre association.
Pour participer à ce questionnaire, il vous suffit de cliquer ici 

Evelyne Gaubert, Présidente

2 octobre 2016

les résultats sarthois de l’enquête « Prix dans les magasins de la grande distribution »

Les enquêteurs de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont relevé, fin janvier 2016, anonymement les prix en grandes surfaces, tandis que certains magasins ont été enquêtés par Internet, via leur service drive. Le panier composé de 81 produits de marques nationales (70% du panier) et de marques distributeurs (30% du panier) reflète la consommation moyenne des ménages et contient des produits des 6 grands rayons : épicerie, lait/fromage, fruits/légumes, viandes/poissons, non alimentaire.

Nationalement, le prix moyen du panier est de 352 €. Les prix restent stables en un an. Seul, le rayon viande connaît une légère augmentation +1 %.

La Sarthe : le département le plus cher de la région

La région Ouest demeure la moins chère des régions tandis que l’Ile de France reste la plus élevée. Il faut noter que la Sarthe reste le département le plus cher de la région des Pays de la Loire avec un panier moyen de 348 € alors qu’en Vendée il est de 341 €, de 343 € pour la Loire Atlantique et le Maine et Loire, et de 344 € en Mayenne.

51 grandes surfaces alimentaires et drives ont été enquêtés en Sarthe.

L’enseigne E. Leclerc reste en tête du classement. Ainsi,  les magasins E. Leclerc de Cherré et du Mans route de Bonnétable sont les moins chers du département avec un panier moyen de 319 € tandis que Monoprix, comme chaque année,  reste le plus cher avec un panier moyen de 408 € (89 € d’écart). Il est à noter qu’Hyper U d’Ecommoy a fait des efforts cette année car il est passé en tête des Super U (enquêtés) du département (339 €), il est suivi de l’Intermarché de Luceau (340 €) ayant pris la tête des Intermarché cette année.

Au Mans, sur les 17 magasins renseignés, après les trois magasins E. Leclerc (et Drive)  vient Carrefour Centre Commercial Sud (332 €) suivi d’Intermarché Centre Commercial Beauregard  (341 €).

Retrouvez ici le tableau complet du palmarès sarthois.

Pascale Besnard, responsable enquêtes

 

2 octobre 2016

Test fournitures scolaires : des substances indésirables plein le cartable !

Communiqué de presse UFC-Que Choisir – Paris, le 25 août 2016

A quelques jours de la rentrée des classes, l’UFC-Que Choisir publie les résultats affligeants d’un test en laboratoire portant sur les substances indésirables dans les fournitures scolaires. Sur la base de ce constat, l’association demande le retrait d’un produit non conforme et qu’il soit mis fin au plus vite à l’absence aberrante de réglementation spécifique pour ces produits au niveau national ou européen.

L’UFC-Que Choisir a recherché la présence de perturbateurs endocriniens, de composés cancérogènes, toxiques ou allergisants dans 52 articles de fournitures scolaires couramment trouvés dans le cartable des écoliers : stylos billes, cartouches d’encre, crayons de papier et de couleurs, marqueurs effaçables, colles en stick et à paillettes, stylos et feutres parfumés … et le bulletin de notes est loin d’être brillant !

Plus d’un tiers des produits au piquet !

Sur 52 produits testés, 19 d’entre eux, soit plus du tiers de l’échantillon, sont à éviter et contiennent un triste florilège de substances indésirables : des phtalates perturbateurs endocriniens dans des crayons de couleur et dans des crayons de papier, du formaldéhyde irritant dans un stick de colle. Quant aux encres, on peut y trouver selon le cas des impuretés cancérogènes, des conservateurs ou des parfums allergisants.

Les grandes marques ne sont pas une garantie d’innocuité.

Au rayon des stylos et feutres parfumés par exemple, c’est un produit ‘Bic’[1] qui contient le plus d’allergènes et pour les cartouches d’encre, c’est chez ‘Waterman’ et ‘Paper Mate’[2] que nous avons trouvé les teneurs les plus élevées en méthylisothiazolinone, un conservateur particulièrement allergisant.

A l’inverse, certains  articles bon marché des marques de distributeurs (MDD) sont plusieurs fois au tableau d’honneur avec ‘Auchan’ (stylos billes noirs corps transparents, rollers effaçables noirs et crayons de couleurs), ‘Carrefour’ (crayons de papier 1er prix) et Intermarché (bâton de colles).

Pour autant, toutes les MDD ne se valent pas : ainsi les produits à la marque ‘Esquisse’ de chez ‘Leclerc’ reçoivent le bonnet d’âne à quatre reprises (pour les crayons de papier, les crayons de couleur, les stylos-billes noirs corps transparents et les colles en stick) !

Les enfants, une population particulièrement vulnérable 

Ces produits d’apparence anodine sont en réalité autant de portes d’entrées dans l’organisme. Les substances nocives peuvent ainsi être ingérées lorsque les enfants mordillent les stylos et les crayons, ou passer à travers leur peau lorsque ceux-ci se tâchent les doigts avec de l’encre ou de la colle.

Il faut rappeler que des expositions aux perturbateurs endocriniens à un stade précoce du développement des enfants amplifient grandement les risques d’impact. Quant aux allergènes, une sensibilisation répétée tout au long de la vie scolaire par le biais d’un grand nombre de produits accroît d’autant le risque de déclenchement d’allergies.

Ces risques sont d’autant plus inadmissibles que certains produits qui bénéficient d’un marketing ciblé sur les plus jeunes (colle à paillettes, feutres et stylos parfumés), sont sans utilité réelle et donc exposent inutilement les enfants à ces substances.

Zéro pointé pour le législateur 

Pourtant, mis à part les feutres parfumés ‘’Giotto Turbo scents’’ contenant des allergènes interdits, aucun des produits testé n’est en infraction car ils bénéficient d’une situation réglementaire aussi vague que laxiste. En l’absence d’une réglementation spécifique pour les fournitures scolaires, comme il en existe pour les jouets ou les tétines, les fabricants peuvent se prévaloir du cadre réglementaire qui les arrange le plus. Ainsi, alors que la réglementation applicable aux jouets limite fortement les parfums allergisants dans les feutres[3], les stylos ne relèvent d’aucune obligation précise et peuvent en toute légalité contenir des doses très largement supérieures. Nous avons ainsi relevé dans le stylo ‘Bic cristal pocket scents’[4] plus de 10 000 ppm de benzyl alcool (un allergène) soit 100 fois plus que les teneurs autorisées pour les feutres !

Au vu de ces éléments, l’UFC-Que Choisir :

–          Demande à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), le retrait immédiat des feutres parfumés ‘Giotto Turbo scents’ du fait de leur non-conformité à la réglementation actuelle,

–          Presse Martine PINVILLE, Ministre de la Consommation, ainsi que la Commission Européenne de renforcer la réglementation communautaire en définissant des obligations applicables aux fournitures scolaires prenant en compte la sensibilité des jeunes consommateurs,

–          Dans cette attente, recommande aux parents de préférer les articles les moins à risques et déconseille l’achat des feutres ou stylos parfumés et colles à paillettes.

[1] Stylo bille ‘Bic cristal pocket scents’  –  [2] Cartouches d’encre ‘Waterman’ internationales bleu sérénité et ‘Paper Mate – Reynolds’ standard bleues – [3] Les feutres relèvent des dispositions de la directive Jouets, d’après le Document d’orientation n°15 du 9 octobre 2012 de la Commission Européenne sur l’application de la directive relative à la sécurité des jouets – Articles de coloriage et de peinture, articles d’écriture ou de dessin et articles de papeterie. – [4] Le fabricant déclare que ce produit n’est plus proposé dans son catalogue 2016, cependant cette référence est toujours en rayon au 22/8/2016.

29 août 2016

Loi ALUR et location par agences immobilières : les résultats de notre enquête

Deux ans après l’adoption de la Loi ALUR, dont l’objectif était notamment  de simplifier l’accès à la location, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe épingle, sur la base d’une enquête de terrain auprès de 18 agences immobilières du département[1], la persistance de certaines pratiques abusives.

En 2011, notre enquête nationale soulignait la voracité tarifaire des agences immobilières vis-à-vis des candidats locataires (1 mois de loyer environ pour les frais) qui n’avait d’égale que l’avarice en termes d’informations (défaut d’affichage et de conseils), l’UFC-Que Choisir avait obtenu des avancées dans la Loi ALUR de mars 2014 (délimitation stricte des prestations facturables aux locataires, plafonnement des frais d’agences, réactualisation des pièces interdites pour la constitution du dossier, mise en place d’une grille de vétusté pour l’état des lieux, etc.).

Décidée à vérifier l’assainissement des pratiques en Sarthe, l’association a nouveau mené l’enquête en novembre 2015… Force est de déplorer la persistance d’excès sur beaucoup de points.

Information : mention plutôt bien, pour l’affichage de la DPE  mais très mauvais pour les honoraires détaillés :

En Sarthe, plus de la moitié des agences affichaient l’information sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) sur toutes les annonces, et 47 % sur la plupart d’entre-elles. En raison de la flambée des prix de l’énergie, cette information est particulièrement importante pour le locataire qui ne peut pas intervenir sur l’isolation du logement.

Par contre, l’information détaillée sur les honoraires distinguant les frais d’agence de l’état de lieux qui peut être réalisé par un tiers, n’est respectée que dans seulement 15 % des cas. Pire, 21 % des agences n’affichent aucune information sur les honoraires, alors que cette obligation légale date de 25 ans !

Plafond des frais d’agences respecté en Sarthe

L’ambition du Législateur était de diviser par deux les frais d’agence dus par le locataire.

Dans la Sarthe, zone non-tendue, les plafonds réglementaires sont respectés dans la majorité des cas où les tarifs sont affichés (11 €/m2 dont 3 € pour l’état des lieux). Il n’en reste pas moins que ces frais sont encore équivalent à au mieux un quart de moins qu’un loyer mais encore souvent à un mois entier dans les grandes villes du département.

Pour les frais d’état des lieux, c’est majoritairement le blackout puisque presque les ¾ des agences enquêtées ne les dissocient pas du reste des frais. Que doit-on en penser ?

Conseils et services : des résultats en demi-teinte

Si deux tiers des agences ont donné des informations détaillées sur le bien en location (photos, etc…), dans 17 % des cas ce ne sont que des informations générales qui sont données, et pire, même l’information générale est absente dans 11 % des cas.

Mais là où le bât blesse le plus, c’est dans le respect de la réglementation sur la liste des pièces exigibles. La quête excessive de garanties des agences au profit des bailleurs a la vie dure. Malgré le décret de novembre 2015 listant strictement les pièces exigibles, près des ¾ des agences enquêtées n’ont pas hésité a demandé au moins un document interdit (RIB, factures d’eau, délectricité…).

Au vu de ces éléments accablants, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe passe à l’action et : 

  • met en demeure, en lien avec la Fédération UFC-Que Choisir, la moitié des agences enquêtées, pour lesquelles des illégalités ont été constatées de se conformer à la Loi ALUR. A défaut de réaction de la part des agences concernées, elle se réserve la possibilité d’agir en justice ;
  • demande à l’administration d’intensifier les contrôles auprès des agences immobilières ;
  • intervient auprès des parlementaires du département pour qu’ils interpellent le gouvernement en vue d’une baisse significative des plafonds réglementaires des honoraires, d’une amélioration de l’affichage des honoraires, notamment s’agissant de la possibilité de faire réaliser l’état des lieux par un tiers, et d’une publication sans délai des décrets d’application de la Loi ALUR encore en attente comme celui prévoyant une grille de vétusté devant permettre une objectivation de l’état des lieux.

[1]  Notre enquête : les bénévoles de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont enquêté du 7 au 25 novembre 2015 auprès de 18 agences du département autour d’un scénario unique : aider un jeune membre de sa famille dans sa recherche studio/T2 à louer². Le candidat locataire avait un dossier répondant aux obligations légales. Il gagnait 3 fois le montant du loyer et n’avait pas de garant. Ils entendaient vérifier le respect  par les agences des obligations légales et réglementaires s’agissant de l’information en vitrine, du montant des honoraires exigés et des pièces demandées pour le dossier, et apprécier le conseil.

En savoir plus sur vos droits en tant que candidat à la location : lire l’article

Evelyne Gaubert, Présidente, UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

6 avril 2016

Location par agence immobilière : quels sont mes droits ?

L’UFC-Que choisir a pu démontrer à travers une récente enquête que bon nombre d’agents immobiliers ne respectent pas les obligations légales qui s’imposent à eux. Quels sont vos droits en tant que locataire ou futur locataire ?

L’affichage de la consommation énergétique du logement 

DPEDepuis 2011, toute annonce de location doit faire apparaître la lettre ou le classement énergétique du logement sur l’échelle de performance énergétique (résultat du diagnostic de performance énergétique : DPE). Cela vous permettra de savoir si ce logement est, ou non, énergivore et donc de faire votre choix en fonction afin de minimiser vos factures d’énergie.

De même, il ne peut pas y avoir de présentation avec indication d’un diagnostic de performance énergétique en cours de réalisation. A titre exceptionnel, la mention DPE vierge peut être présente sur les annonces de  certains biens antérieurs à 1948.

Un défaut d’affichage peut entraîner, sous certaines conditions, la nullité du contrat ou la réduction du prix car on considère que le locataire n’aurait peut-être pas choisi ce bien en toute connaissance de cause ou bien pas à ce prix.

Les justificatifs nécessaires à la constitution de mon dossier 

Au court de l’enquête menée en novembre 2015, par l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, dans 18 agences du département, nos enquêteurs ont relevé que les trois quarts des agences immobilières demandent au moins une pièce justificative interdite alors même que la loi ALUR a prévu une liste limitative de pièces exigibles dans le cadre de l’accès à la location.

Désormais, les pièces qui peuvent être demandées au locataire et à sa caution sont réparties en 4 catégories :

  • Une pièce justificative d’identité en cours de validité, comportant la photographie et la signature du titulaire
  • Une seule pièce justificative de domicile
  • Un ou plusieurs documents attestant des activités professionnelles
  • Un ou plusieurs documents attestant des ressources

Vous pouvez consulter la liste exhaustive des pièces exigibles si nécessaire.

TOUT document n’étant pas présent sur celle-ci est INTERDIT. Parmi les documents interdits les plus fréquemment demandés on trouve le RIB, des justificatifs de domicile type factures d’EDF ou d’eau.

Le chèque de réservation et l’acte d’engagement 

La pratique du chèque de réservation est interdite depuis plusieurs années.

Face à cette interdiction, certaines agences immobilières font signer un acte d’engagement au candidat locataire par lequel il s’engage à payer les honoraires de location et les échéances de la location si son dossier devait être retenu. Cette pratique est problématique car, en l’absence de certitudes, le candidat à la location aura certainement déposé plusieurs dossiers.

Les garanties : dépôt de garantie et caution 

Tout d’abord, tout propriétaire peut demander un dépôt de garantie qui sera encaissé, limité à un mois de loyer hors charges et deux mois pour les locations meublées.

De plus, il peut demander à ce qu’un tiers s’engage à payer les dettes du locataire en cas de défaillance dans le paiement du loyer. Attention, cette possibilité n’est pas ouverte à tous les bailleurs, notamment aux propriétaires particuliers qui disposent d’une assurance pour loyers impayés si le locataire n’est ni étudiant ni apprenti.

Dans les deux cas, vous avez la possibilité de faire appel à différentes aides, par exemple, en vous rapprochant d’Action Logement pour l’avance et la garantie locapass.

Les honoraires de l’agence

Les services de l’agence font l’objet d’une facturation mais cette rémunération est maintenant strictement encadrée.

Les honoraires sont divisés en deux catégories :

  • Les honoraires de visite, constitution du dossier et rédaction du bail. Ils sont obligatoires.
  • Les honoraires de réalisation de l’état des lieux si celui-ci est effectué par l’agence, ce qui n’est pas obligatoire. Ce dernier peut tout à fait être réalisé par un huissier de justice.

L’affichage des honoraires détaillé est obligatoire. Notre enquête a montré que 21% des agences enquêtées n’affichaient pas leurs honoraires ou de façon non détaillée ! Cet affichage détaillé implique la dissociation des frais d’agences du coût de l’état des lieux. Notre enquête a montré que dans les 3/4 des cas, il n’y avait pas dissociation des deux.
La loi ALUR a fixé des plafonds, selon des zones définies, pour le montant de ces honoraires. En Sarthe, zone non tendue, le plafond maximum est fixé à 8 € du M2 pour les frais et 3 € du M2 pour l’état des lieux si ce dernier est réalisé par l’agence.

Selon notre enquête les honoraires de l’agent immobilier peuvent encore représenter l’équivalent d’un mois de loyer et au mieux 1/4 de moins qu’un loyer. Il faut rappeler que l’objectif de la loi ALUR était de diviser par deux les frais d’agence, tout compris. On est encore loin du compte.

Excepté le cas où l’on vous ferait signer le bail et réaliser l’état des lieux dans la foulée, l’agent immobilier ne peut demander un paiement unique pour l’ensemble des prestations.Les honoraires de visites, de constitution du dossier et de rédaction du bail sont dus à la signature du bail alors que les honoraires facturés pour l’état des lieux d’entrée sont dus à compter de la réalisation de la prestation.

Les services complémentaires

L’agence immobilière propose souvent des services complémentaires mais, attention, elle ne peut pas vous imposer d’y souscrire, ils doivent rester facultatifs !

A titre d’exemple, le fait d’intégrer dans le montant du loyer une assurance, dès lors qu’elle semble s’imposer au candidat locataire, pourrait caractériser une pratique commerciale déloyale.

Vous avez repéré une pratique illégale …?

Lorsque vous constatez qu’une agence immobilière ne respecte pas ses obligations,  vous pouvez, à l’aide de captures écrans ou photos, saisir la DDPP (Direction Départementale des Populations) dont vous trouvez les coordonnées sur le site economie.gouv.fr

Par ailleurs, en cas de litiges avec l’agence immobilière, vous pouvez vous rapprocher de l’association locale UFC-Que Choisir de la Sarthe.

Séverine d’Oliveira, stagiaire, UFC-Que Choisir de la Sarthe

4 avril 2016

Tarifs des transports urbains dans l’Ouest : Le Mans dans la moyenne des augmentations

Concernant les transports urbains, et la diversité des tarifs, la comparaison peut se faire entre les villes équipées de ligne de tramway : ANGERS, CAEN, LE MANS, NANTES, RENNES et TOURS.

SetramEn 2013, La ville du Mans était la mieux placé pour les tarifs des transports urbains dans l’ouest (Le Consommateurs 72 N°56 de septembre 2013, P. 4). Cette ville est équipée maintenant d’une deuxième ligne de tramway. Nous constatons que les tarifs 2014 ont été revus à la hausse. L’ensemble des tarifs est relevé en moyenne de + 2,95 % (+ 7,14% pour le ticket unitaire, + 2,04 % pour les personnes âgées, + 2,97% pour les étudiants…).

Si Tours et Rennes sont à moins de 1% d’augmentation, Caen se situe à + 4,01% et Nantes à + 6,01%. Avec cette augmentation de 2,95 %, Le Mans se situe donc dans la moyenne des augmentations.

 Jean-Jacques Huron, UFC-Que Choisir de la Sarthe

Cliquez sur l’image pour une meilleure lisibilité ou téléchargez le document ici : Tarifs transports urbains 2014 dans l’Ouest.

Transports urbains dans l'Ouest

17 août 2014

L’Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir de la Sarthe communique les résultats de l’enquête « Prix dans les magasins de la grande distribution »

Du 21 septembre au 5 octobre 2013 les enquêteurs de l’UFC Que Choisir de la Sarthe ont relevé, de manière anonyme, les prix dans 44 magasins de la grande distribution classique du département de la Sarthe.

Les enquêteurs de l’UFC Que Choisir de la Sarthe se sont rendus dans 44 magasins de la grande distribution du département. Ils ont relevé les prix de 78 produits d’utilisation courante issus des 6 rayons les plus couramment fréquentés (65 % de produits de marques nationales et 35 % de produits MDD, marques de distributeurs).

L’augmentation constatée est de 0,2 % par rapport à septembre 2012, moins que l’inflation. Nationalement, le prix moyen du caddy est de 314 €. Les prix des produits de marque nationale ont diminué de 1,1 %, au contraire les produits MDD ont augmenté de 2,8 %.

Dans la Sarthe, les magasins Leclerc sont tous en dessous de 300 € soit  5 % à  8 % de moins que le prix moyen. Carrefour est à 305 €, il occupe la 2e place des magasins les moins chers qu’il partage avec la plupart des magasins super U (l’Hyper U d’Ecommoy est à 299 €).

Il est à noter une forte disparité entre magasins. Le magasin le plus cher se trouve en centre ville, il s’agit du Monoprix, place de la république au Mans avec un caddy à 357 € soit plus de 20 % plus cher qu’au magasin Leclerc d’Allonnes où le même caddy coûtera  291 €. On peut même noter un écart de 33 € entre deux magasins situés dans la même rue, route de Bonnétable,  297 € pour Leclerc contre 330 € pour Carrefour Market.

Nationalement, la Sarthe se trouve toujours être un des départements les plus favorables aux consommateurs. Elle est en 37e  position. La Vendée et les Côtes d’Armor figurent en tête de ce classement des départements les moins chers. A l’inverse, la région parisienne et les départements du sud de la France sont les plus chers. Le même caddy dans les départements et territoires  d’outre-mer coûtera pratiquement le double : 97 % de plus.

Pour faire le bon choix, rendez-vous (gratuitement jusqu’au 11 mars) sur le comparateur des hypermarchés et des supermarchés de Que Choisir : www.quechoisir.org/drive523

Vous accédez aux résultats à côté de chez vous avec la carte interactive. Sur cette carte vous trouverez l’indice de prix de votre magasin et le détail pour tous les rayons : épicerie, fruits et légumes, produits laitiers, boucherie, boisson, hygiène et beauté. Depuis 30 ans, Que Choisir vous éclaire dans vos choix en s’appuyant sur un réseau de plusieurs centaines d’enquêteurs et depuis 2013, Que Choisir a renforcé son dispositif en comparant les prix relevés en ligne.

Pascale Besnard, responsable enquêtes de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

2 mars 2014

Bronzage en cabine les risques

Les professionnels mettent-ils en garde les clients sur les risques liés au bronzage en cabine : les résultats de l’enquête de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

Contrairement aux idées reçues, la pratique du bronzage artificiel comporte beaucoup de risques pour la santé

« Je dois partir en Martinique dans trois semaines. Je ne veux pas arriver blanche comme un cachet d’aspirine sur la plage. Le temps morose de ce printemps sarthois ne m’a pas permis d’effectuer un léger bronzage. » Ainsi s’exprime Camille, client mystère, de l’UFC-Que Choisir, qui s’est rendue dans des établissements de bronzage pour notre enquête.

Pour informer les consommateurs qui se rendent dans les centres de bronzage, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe a réalisé une enquête client mystère auprès de 14 établissements du département du 26 janvier au 9 février 2013.
Son objectif : évaluer d’une part, les pratiques du bronzage en cabine, d’autre part, les informations fournies par les professionnels sur les risques de ces pratiques.

Les principaux enseignements de notre enquête en Sarthe :
? 78 % des centres assurent que les UV préparent la peau à une exposition solaire. Cela est faux et prouvé par la communauté scientifique ;
? 28 % des centres affirment que les UV sont bons pour la peau ;
? 28 % seulement ont évoqué un risque lié à l’exposition aux UV artificiels. Un seul sur 14 a évoqué un risque de cancer cutané ;
? 50 % ont spontanément formulé des mises en garde sur la pratique des UV en cabine ;
? 71 % ont interrogé spontanément sur un éventuel traitement médicamenteux photo-sensibilisant (diurétique, anti-inflammatoire, antidépresseur…).
? 75 % des brochures obtenues ne précisent pas les mentions légales de mise engarde.

Ce constat est inquiétant.
Les récentes recherches en matière de santé présentent l’exposition aux UV comme la première cause mondiale de cancer de la peau. Les UV en cabine ont été classés cancérigène en juillet 2009 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) et l’agence cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le décret n° 97-617 du 30 mai 1997, régissant le bronzage en cabine, encadre les 5 dispositions suivantes :
? l’information des utilisateurs sur les risques des UV pour la santé ;
? l’interdiction des UV aux mineurs ;
? la présence de personnel qualifié ;
? la déclaration des installations UV à la préfecture du département ;
? le contrôle technique régulier des appareils (tous les 2 ans).

De plus, l’article 12 précise : « …le rayonnement d’un appareil de bronzage UV peut affecter la peau et les yeux…Il ne peut en aucun cas être fait référence à un effet bénéfique pour la santé ».

Les résultats démontrent qu’il persiste des idées reçues sur la pratique du bronzage artificiel. La publicité a sans doute sa part de responsabilité. La communication des professionnels est efficace et sème le doute sur les connaissances scientifiques (augmentation des cancers de la peau et de son vieillissement prématuré, perforation de la cornée…).

Pascale Besnard, responsable enquêtes

10 juin 2013

Résultats de l’enquête prix

Enquête sur le panier de la ménagère : en 2012, la sarthe assez bien placée

Du 22 septembre au 6 octobre 2012, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont relevé, de façon anonyme, les prix de 77 produits de marques nationales (61%), de marques de distributeurs (33%) et sans marque (6%), dans 29 magasins de grande distribution classique (Auchan, Carrefour, Intermarché, Leclerc, Monoprix, …).
Le choix des produits a été défini afin de disposer d’un panier représentatif des dépenses des ménages en grandes surfaces (épicerie salée et sucrée, fruits et légumes, viande, poisson, produits d’entretien, produits de soins).
* L’indice de cherté, figurant dans le tableau, est calculé par rapport au coût moyen du panier de produits au niveau national. A l’indice 0 correspondra un caddy de 215 €. La colonne « indice de cherté » indique le niveau de prix du magasin, soit l’écart entre le prix payé dans ce magasin pour le caddy de 77 produits et le prix moyen des mêmes articles au niveau national.
Sur le plan national, le coût moyen d’un caddy est de 215 € toutes enseignes confondues. En Sarthe, il est de 209 €.

L’enquête révèle des écarts importants.

Le Centre Leclerc de Vouvray-sur-Loir est 9,2% moins cher (195 €) que la moyenne nationale, alors que Monoprix au Mans, est 12,8% plus cher (242 €). On relève un écart de 47 €, soit presque 27% entre les 2 caddys pour les mêmes produits !

Il est à noter que, la Sarthe reste dans une bonne moyenne (209 €). Paris et le Sud-Est de la France sont à 225 €. L’Orne est dans les moins chers de France avec un caddy à 205 €. Les Pays de la Loire restent tout de même assez bien placés.

Les résultats pour les magasins enquêtés en Sarthe

          *
Vouvray sur Loire Centre Leclerc ZAC du chêne vert 72500 195 € – 9,2
La Flèche Centre Leclerc 7 rue Henri Dunant 72220 197 € – 8,3
Sablé-sur-Sarthe Centre Leclerc Route du Mans 72300 198 € – 8,1
Le Mans Centre Leclerc Route de Bonnétable 72000 202 € – 6
  Carrefour CC Centre Sud 72100 203 € – 5,6
  Intermarché Super 204 av. Bollée 72000 203 € – 5,4
Conlie Super U Lieu-dit La Fosse 72240 204 € – 5,2
Arnage Super U CC Rive Sud 72230 204 €- – 5,1
Ecommoy Hyper U Lieu-dit Le Soleil 72220 205 € – 4,5
Le Mans Super U Av. de la Libération 72000 206 € – 4,2
La Chapelle-St-Aubin Auchan CC Auchan 72650 207 € – 3,9
La Flèche Carrefour Market Av. Rhin et Danube 72200 207 € – 3,9
Le Mans Carrefour Market 1 route de Bonnétable 72000 207 € – 3,9
  Intermarché Hyper CC Beauregard 72200 207 € – 3,9
La Suze-sur-Sarthe Super U ZC Les Trunedières 72210 207 € – 3,8
Changé Super U CC du Gran Pin 72560 207 € – 3,5
Allonnes Centre Leclerc CC Médicis 72700 208 € – 3,4
Bouloire Super U 129 rue Nationale 72440 211 € – 2,1
Le Mans Carrefour Market ZAC du Ribay pavillon 72000 211 € – 2,1
  Carrefour Market 168 rue d’Arnage 72100 211 € – 1,9
  Super U 154 av. Léon Bollée 72000 211 € – 1,8
  Carrefour Market 69 av. Louis Cordelet 72000 213 € – 0,8
  Carrefour Market 8 bd. Wilson Churchill 72100 214 € – 0,4
  Carrefour Market 66 av. Olivier Heuzé 72100 215 € – 0,1
  Carrefour Market 1/11 rue Auguste Piron 72100 216 € 0,5
Sablé-sur-Sarthe Carrefour Market Route de La Flèche 72300 216 € 0,3
  Super U Route de laval 72300 217 € 1
Coulaines Carrefour Market Rue de La Paix 72190 223 € 3,6
Le Mans Monoprix 30 Place de la République 72000 242 € 12,8

 

Un bénévole «invité » d’arrêter de relever les prix !

Dans un magasin du Mans, un de nos enquêteurs a été importuné et prié d’arrêter les relevés de prix..
Il faut savoir que la jurisprudence (un arrêt de la Cour de Cassation d’octobre 2011) indique que chacun et notamment « les associations de consommateurs », a le droit de noter des prix en magasin, sans fournir de justification.

 

Pascale Besnard, responsable enquêtes

20 mars 2013

Enquête assurance-vie

Assurance-vie : du conseil mais pas de transparence sur les frais

En 2011, une étude du CREDOC met en lumière le fait que 80 % de la population « s’y reconnait mal » dans le domaine des placements financiers. 36 % des consommateurs reconnaissent qu’ils ne comprennent pas tous les enjeux de leurs placements mais qu’ils font confiance à leur banquier. Début 2010, après les livrets défiscalisés (détenus par 85 % des ménages), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation représentaient le placement financier le plus répandu chez les ménages. Le terme d’assurance-vie englobe les contrats d’assurance en cas de vie et de capitalisation ainsi que les contrats d’assurance en cas de décès.

Il nous semblait intéressant de mettre en place une enquête permettant de faire un état des lieux de l’information apportée au consommateur avant l’ouverture d’un contrat en assurance-vie. Ce sont les contrats d’assurance en cas de vie qui ont fait l’objet de notre enquête.

L’enquête

Elle a été menée du 17 au 31 mars 2012. Les enquêteurs de notre association se sont rendus dans les agences des principaux établissements distribuant de l’assurance-vie en Sarthe : 6 banques (Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Banque Postale, HSBC,
Société Générale et Banque Populaire) et 5 assurances (Aviva, Allianz, Générali, Groupama et Axa).

Protocole de l’enquête

Nos enquêteurs devaient se présenter dans des agences pour se renseigner sur l’assurance-vie.
Ils prétendaient avoir reçu :
15 000 € en héritage et posséder un livret A rempli à hauteur de
10 000 € ainsi qu’un PEL avec 5000 €.

Les résultats

Dans la totalité des cas, les enquêteurs ont trouvé les explications du conseiller sur l’assurance-vie claires et facilement compréhensibles.
Dans plus de 95 % des cas, un dépliant publicitaire leur a été remis.

Seules la Banque Postale et la Banque Populaire se sont renseignées totalement sur la situation de l’enquêteur (personnelle, bancaire, besoins et connaissance de l’assurance-vie). Seules ces mêmes établissements ont recommandé de prendre un type de produit autre qu’une assurance-vie et qu’un livret A. et proposé un PEL.

Dans 73 % des cas, le conseiller a parlé spontanément d’immobiliser les fonds pendant une durée de 8 ans, pour bénéficier des avantages fiscaux liés à l’assurance-vie.
Il a bien expliqué qu’en cas de retrait des fonds avant cette période, les avantages fiscaux étaient perdus.
N’ont pas informé correctement les enquêteurs : Allianz, Groupama et HSBC.

Dans tous les cas, les conseillers ont bien expliqué la différence entre un contrat d’assurance-vie en euros et un contrat en unités de comptes (en actions), le contrat en euros étant plus sûr mais moins rentable.
Dans 64 % des cas, le conseillers ont demandé si les clients acceptaient de prendre des risques et si oui à quelle hauteur. Par contre, ils ont été moins clairs sur les types d’entreprises ou les secteurs dans lesquels seraient placés l’argent pour les contrats en unités de compte ou multi-supports.

Ils ont tous parlé des frais (d’entrée, de gestion annuelle, sur versements).
Mais dans 55 % des cas, il a fallu que l’enquêteur pose la question.

Conclusion

Globalement, les conseillers ont joué le rôle qu’on attendaient d’eux, mais ils ont été beaucoup plus discrets sur les frais engendrés par ces placements. L’âge des enquêteurs a influencé les conseillers quand aux produits proposés.

Jean-Yves Hervez, Président de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

7 octobre 2012