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Le plan régional écophyto

Les objectifs du plan régional écophyto

Diminuer de 50% l’utilisation des produits phytosanitaires d’ici 2018, c’est la déclinaison régionale du plan national suite au «grenelle de l’environnement ».

Les produits phytosanitaires, c’est quoi ?
Sous le vocable «produits phytosanitaires » ou «pesticides» il faut entendre les substances chimiques utilisées :
pour détruire les mauvaises herbes (on parle alors d’herbicides ou désherbants) ;
pour lutter contre les insectes ou autres parasites des végétaux (ce sont donc des insecticides, des molluscicides, des nématicides, des acaricides…) ;
pour combattre les maladies des cultures et notamment les champignons infectieux (il s’agit de fongicides).


Qui les emploie ?
80% des phytos-agricoles sont employés sur les céréales à paille et colza.
Ceux qui les utilisent sont :
les collectivités locales pour l’entretien des espaces verts ;
les industries (bois et textiles) ;
les infrastructures routières et ferroviaires ;
les particuliers (jardins…) ;
les agriculteurs (céréaliers…, viticulteurs et maraîchers).
Ce sont les agriculteurs les plus gros utilisateurs de produits phytosanitaires. Les communes n’en consomment pas plus de 5% par contre le risque de transfert dans l’eau est très supérieur (ruissellement sur surfaces imperméables…) à celui de l’agriculture qui utilise au mieux le pouvoir épurateur du sol.
Les cultures de céréales à paille (blé, orge…) et le colza « consomment », à elles seules, 80% des pesticides agricoles !
Seule l’agriculture biologique a fait le choix de les bannir.
Au niveau des communes certaines sont déjà à « zéro phyto ». Espérons qu’elles puissent s’y maintenir.

Pourquoi réduire leur utilisation ?
Leurs résidus retrouvés fréquemment dans l’eau sont nocifs pour l’environnement et dangereux pour la santé humaine.
L’usage systématique de ces substances par l’agriculture intensive et autres a conduit à une contamination de 90% des cours d’eau et de 55% des eaux souterraines. Les résidus des herbicides représentent 70% de ces produits retrouvés dans les eaux. L’AMPA (un métabolite du glyphosate) est retrouvé dans presque 3 analyses sur 4 !


Des moyens techniques existent pour réduire de façon drastique leur usage.
Il faut tout mettre en oeuvre pour montrer aux agriculteurs et à l’agrofourniture la faisabilité de ces nouveaux itinéraires
techniques.


Quels sont les acteurs de ce plan ?
Le monde agricole et tous les utilisateurs sont directement impliqués et les consommateurs directement concernés. L’administration, très présente, s’assurera de la bonne fin de ce plan.
Les consommateurs sont représentés, notamment, par l’UFC-Que Choisir des Pays de la Loire qui y participe avec 7 bénévoles des Associations Locales, dont celle de la Sarthe.
Nous sommes présents à tous les niveaux techniques et d’orientation. Certains professionnels s’efforcent de freiner la démarche d’amélioration. Aussi, notre combat sera de veiller à la réduction de moitié de l’utilisation des pesticides dans le but :
d’obtenir des produits agricoles de base de bonne qualité sanitaire et nutritionnelle à la portée de tous les consommateurs ;
de rendre une réserve en eau exempte de produits dangereux et en quantité suffisante pour tous et pour tout.


Alain ANDRE, membre de la commission environnement de l’UFC-Que choisir de la Sarthe

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