Des litiges automobiles, nous en traitons beaucoup.

Depuis notre 1er numéro, il n’est pas rare que vous lisiez des synthèses de dossiers dans ce domaine.

Que ce soit au plan national (la fédération UFC-Que Choisir) ou local, nous bataillons pour faire reconnaître les problèmes liés à l’automobile et que les consommateurs soient indemnisés justement.

Tel est le cas, par exemple, pour les moteurs défectueux, les problèmes d’Adblue ou plus récemment les airbags dangereux, dont nous avons repris quelques exemples les plus marquants.

Le groupe STELLANTIS qui regroupe 14 marques, dont Citroën, Peugeot, Fiat, Jeep, Opel…cumule depuis quelques temps des problèmes liés à des vices de fabrication, ou considérés comme tels sur différents modèles des marques du groupe.

C’est le cas pour le réservoir d’Adblue des moteurs diesel dont le produit à base d’urée se cristallise dans certaines conditions et obstrue entre autres la mise à l’air libre ou l’injecteur.

Mais également pour les moteurs 12 Puretech, par la détérioration de la courroie de distribution qui en circulant dans le bain du lubrifiant moteur, se détériore et les particules qui s’en détachent viennent obstruer la crépine d’aspiration de la pompe à huile, provoquant très souvent la destruction du moteur. Et toujours sur cette motorisation, les consommations anormales d’huile moteur nécessitant l’échange du moteur.

Compte tenu des nombreux dossiers remontés auprès de STELLANTIS et la mise en place d’action de justice groupée dans les pays européens, le constructeur a mis en place une nouvelle extension de garantie sur ces moteurs à 100 % pour les véhicules allant jusqu’à 10 ans ou 175 000 Kms.

Et enfin, dernièrement, ce sont les airbags défectueux du sous-traitant TAKATA, qui en cas de collision, peuvent projeter des particules métalliques sur les occupants du véhicule.

D’autres constructeurs, comme Renault, Dacia, et Nissan ont également des problèmes de consommation anormale d’huile moteur sur le moteur 4 cylindres 1.2 TCE.

Suzuki rencontre aussi des soucis avec les colonnes de direction sur le modèle Baléno qui transmet des points durs à la rotation du volant lors de la conduite.

Souvent les services relations clientèles des différents constructeurs ne répondent pas favorablement à une première demande lorsque la garantie est dépassée.

Nous devons les relancer et opposer des arguments techniques et de droit pour arriver à nos fins.

Il y a lieu, quelquefois, de conseiller à nos adhérents de faire procéder à une expertise amiable et contradictoire du véhicule défectueux en convoquant le constructeur à assister à l’expertise pour obtenir gain de cause.

L’avantage de notre association est d’avoir en son sein une équipe pluridisciplinaire, regroupant, des juristes compétents, des consultants ayant de très bonnes connaissances pratiques de l’automobile et d’anciens experts automobile, qui mettent à votre disposition toutes leurs connaissances au profit de nos adhérents dans la résolution des litiges présentés.

Jean-François VACHÉ consultant automobile, UFC-Que Choisir de la Sarthe