EKWATEUR du bon et du moins bon…
Gain de cause acquis grâce à l’action de UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Lancée en 2015, la startup JOUL est créée à Paris par Messieurs Julien TCHERNIA et Jonathan MARTELLI. Un an plus tard elle lance sa marque EKWATEUR qui fournit du gaz et de l’électricité renouvelable, débute son activité commerciale et ouvre les souscriptions aux particuliers.
L’entreprise passe de 1 000 compteurs en 2017 à 50 000 l’année suivante.
En 2019 elle remporte un appel d’offre de l’état pour approvisionner certains ministères et plus de cent établissements publics. En septembre de la même année elle remporte une partie de l’offres d’appel « Energie moins chère ensemble » organisée au niveau national par L’UFC-Que Choisir pour le gaz et l’électricité. Pendant cette période le nombre des souscriptions décolle.
Pendant 2 années elle respecte les contrats signés mais déjà les plaintes sont nombreuses. Une d’elles ressort régulièrement, le prélèvement le même mois d’une échéance et de la facture de régularisation mettant certaines familles dans le rouge.
En octobre 2021, dans un contexte d’augmentation globale des prix de l’énergie EKWATEUR est épinglé par l’UFC – Que Choisir pour de fortes augmentations des prix répercutée sur les clients. En novembre de la même année, elle est assignée en justice par l’association CLCV pour pratique commerciale trompeuse.
CARTON ROUGE pour EKWATEUR
Sur le site d’EKWATEUR, il est possible de lire « on traite chaque client comme un membre de la famille » et il est même question d’humour. Une de nos adhérentes en garde un autre souvenir.
Rencontrant un souci financier temporaire, elle demande et obtient une aide du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de sa commune et alors commence le début de ses soucis avec EKWATEUR.
Suite à un quiproquo, l’argent est mis sur un compte d’attente, et le gaz est coupé. Sur intervention du CCAS, l’argent est retrouvé, le gaz remis mais sous réserve du paiement d’une importante caution. Avec l’aide de notre association cette Dame trouve un autre fournisseur et attend sa facture de résiliation qui arrive rapidement mais l’aide du CCAS n’y apparaît pas. Malgré à nouveau l’intervention du CCAS et de notre consultant qui adresse deux courriels, l’argent reste introuvable et le harcèlement continue. L’argent est finalement retrouvé, mais aucune n’excuse, aucune empathie pour leur cliente de la part d’EKWATEUR et un refus catégorique de refaire la facture. Il est regrettable qu’un fournisseur d’énergie qui a eu des liens particuliers avec notre association traite avec autant de désinvolture une de nos adhérentes.
Annie Tholoniat; Commission Mobilités / Transports, UFC-Que Choisir de la Sarthe
Les publications « QUE CHOISIR » pour vous aider dans vos décisions
Consommer n’est pas si simple ! Les publications vous aident à faire vos choix de manière responsable et en sécurité.
Le Rédacteur en chef du mensuel QUE CHOISIR sera dans la Sarthe pour rencontrer les lecteurs et les adhérents de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Venez nombreux le rencontrer pour échanger avec lui autour des publications QUE CHOISIR. Le Vendredi 31 mars à 18 heures à la salle Barbara, 1 Allée de l’Aigle Noir au Mans.
Pour en parler cette semaine sur RCF Sarthe, Sylviane Boulière et Françoise Grimard de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Voir aussi notre intervention du 07Mars et notre article.
« TOTAL ENERGIES » mélange les dates
Gain de cause acquis grâce à l’action de UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Notre adhérent M. M. , client depuis 2018 de la société « TOTAL ENERGIES » pour l’alimentation en électricité de son ancien logement avait opté pour une facture bimensuelle avec un paiement par prélèvement. Subitement, le service comptabilité a arrêté de lui adresser les factures malgré les nombreuses relances de sa part. Fin 2022, il reçoit plusieurs factures avec une date de prélèvement commune le 5 novembre 2022 et une facture étrange (elle est datée du 28 mai 2021) et adressée à la nouvelle adresse de leur client alors qu’il a déménagé en février 2022. Notre consultant adresse au fournisseur une lettre de signalement pour obtenir des explications, et l’application de l’antériorité des 14 mois. Très rapidement nous obtenons un geste commercial de 150 € pour notre adhérent, un échéancier pour apurer le reliquat dû et la régularisation du dossier.
Commission litiges, UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Débat autour des publications QueChoisir
Sur LMTV Le Mans, Jean Yves HERVEZ vice Président de UFC Que Choisir de La Sarthe, nous parle de la rencontre débat qui se tiendra le 31 mars prochain à partir de 18H00 salle Barbara, avec le rédacteur en chef des publications QUECHOISIR.
Voir aussi notre article du 7 mars 2023
Trottinettes, vélos et piétons le code de la route s’applique aussi
Entre piétons, vélos, voitures et trottinettes, le code de la route instaure des règles claires. Les bonnes pratiques y contribuent aussi.
La pratique du vélo est en plein essor en ville, comme à la campagne. C’est une bonne nouvelle pour la santé, pour la planète, à condition de savoir comment rouler en sécurité.
Le vélo à assistance électrique (VAE) contribue fortement à cet essor. La puissance du moteur de 250 W permet d’atteindre une vitesse maximale de 25 km/h. Rien n’empêche d’aller plus vite, cependant l’assistance ne doit plus vous aider. Il faut alors appuyer sur les pédales. Le VAE ne peut être utilisé qu’à partir de 14 ans.
Utiliser les bandes ou les pistes cyclables
En ville, la bande cyclable, non séparée de la rue est réservée aux cycles, VAE et EDPM (engins de déplacement personnel motorisés) dont font partie les trottinettes électriques, monoroues, gyropodes et hoverboards. Elle est matérialisée par une bande peinte au sol et un vélo. Souvent étroite, parfois accolée aux voitures en stationnement, la bande cyclable n’est pas un espace sécurisé pour le vélo. En revanche, la piste cyclable est séparée de la chaussée, mais peut-être accolée au trottoir. Un panneau de signalisation bleu et rond indique son usage obligatoire.
Les cyclistes déplorent souvent la discontinuité des axes réservés aux vélos, notamment dans les carrefours. Elle est, pour eux, source de stress et d’accidents.
Automobilistes, se garer, “même cinq minutes” sur une bande cyclable vous coûtera 135 €. Pensez aux cyclistes qui seront amenés à se déporter sur la route. Laissez une distance latérale de sécurité entre voiture et vélo de 1 m minimum en ville, 1,5 m hors agglomération.
Pour les cyclistes, un écarteur de sécurité posé à l’arrière gauche du vélo se révèle efficace pour maintenir cette distance de sécurité.
Les panneaux routier utiles
Le double sens cyclable, indiqué par un panneau, est une voie à double sens dont l’un est réservé aux cycles et conducteurs des EPDM.
Le “cédez le passage” cycliste aux feux tricolores, est matérialisé par un panneau triangulaire fixé au mât de certains feux. Il permet aux cyclistes de passer au feu rouge, à condition de laisser le passage aux piétons et usagers de la voie sécante. Une flèche sur le panneau indique la direction.
Le sas vélo, aux feux tricolores, est un espace réservé aux cyclistes, cyclomotoristes légers, trottinettes, situé entre la ligne d’arrêt des autres véhicules et le passage piétons. Il permet aux cyclistes de se placer au-devant des véhicules à moteur, de respirer moins de gaz d’échappement, de démarrer et tourner à gauche en sécurité. Souvent des automobilistes distraits ou à cause d’une matérialisation du sas peu lisible, attendent sur le sas cycliste.
C’est une amende de 135 €. Sur les aires piétonnes, les cyclistes peuvent circuler dans les deux sens, à condition de conserver l’allure au pas et sans gêner les piétons.
Ce que demande l’’UFC-Que Choisir de la Sarthe aux collectivités locales pour faciliter ces nouveaux modes de transport :
Il faut prioritairement améliorer la sécurité en augmentant de façon substantielle le réseau cyclable en agglomération et hors agglomération, en privilégiant la construction de vraies pistes cyclables, en ayant une voirie avec un revêtement de qualité et en assurant la continuité des liaisons cyclables. Développer la mobilité douce est une des conditions pour réussir la transition énergétique. Les bénéfices attendus sont importants : réduire la consommation d’énergie, en particulier d’origine fossile ; améliorer la qualité de l’air ; réduire les frais de déplacement liés à l’automobile ; assurer bien-être et santé.
Quelques conseils de sécurité.
- Cyclistes, faites attention aux portières qui s’ouvrent brusquement et aux piétons qui peuvent surgir entre deux véhicules. Circulez sur le côté droit de la chaussée, à environ un mètre du trottoir et des voitures en stationnement.
- Le casque n’est pas obligatoire au-delà de 12 ans, mais il est fortement recommandé. Il réduit de 70% la gravité des blessures à la tête lors d’un accident.
- L’important est d’être visible. Le gilet rétroréfléchissant pour cycliste est recommandé. Il est même obligatoire, hors agglomération.
- En ville ou hors agglomération, si vous roulez en groupe, roulez à deux de front ou en file indienne. En cas de dépassement par un véhicule, de chaussée étroite, de nuit, placez-vous en file indienne.
- Attention à l’angle mort : Il désigne la zone ou un conducteur ne peut pas voir dans le rétroviseur ou à travers la fenêtre. C’est un danger pour les vélos qui roulent à côté, surtout lorsque le véhicule ne possède pas de vitre arrière, comme les bus, camions, fourgonnettes, véhicules utilitaires. L’angle mort y est très étendu. Il recouvre l’avant, les côtés, l’arrière des bus, camions…. Cyclistes, ne restez pas dans ces angles.
En savoir plus ? securite-routiere.gouv.fr
Quelques règles à rappeler aux cyclistes:
Ne roulez pas sur les trottoirs. Ils sont néanmoins autorisés pour les enfants de moins de 8 ans. Sinon, 135 € d’amende.
Ne portez pas de casque audio, ou d’oreillettes, sinon 135 € d’amende.
Arrêtez-vous au feu rouge (sauf si un panneau vous autorise à le franchir) sinon 135 € d’amende.
Il n’est pas plus autorisé de rouler à vélo après avoir bu de l’alcool ou consommé des stupéfiants qu’avec un autre véhicule. C’est interdit et très dangereux. Entre 0,5 g et 0,8 g/l de sang, c’est 135 € minimum. Au-delà, c’est beaucoup plus.
Conducteurs de trottinette électrique, monoroue, gyropode, hoverboard…
Les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) apportent de nouvelles solutions pour se déplacer au quotidien. Pour garantir une circulation apaisée entre les usagers, ils font l’objet d’une réglementation qui leur est propre. La vitesse maximum est de 25 km/h (135 € d’amende en cas de conduite d’un EDPM débridé). Il faut avoir 12 ans minimum pour conduire un EDPM
Droits, devoirs et interdictions
L’usage d’EDPM est strictement individuel. Il est interdit de transporter un ou plusieurs passagers ; interdiction aussi de porter un casque audio, oreillette, kit mains libres, téléphone tenu en main, de transporter des marchandises.
Il est prohibé de conduire sous l’emprise de l’alcool ou après usage de stupéfiants.
En agglomération, les utilisateurs d’EPDM ont l’obligation d’emprunter bandes et pistes cyclables ; à défaut, les voies limitées à 50 km/h. Comme pour les vélos, ils utilisent le double sens cyclable, le sas vélo aux feux tricolores. Il est interdit de rouler sur les trottoirs, 135 € d’amende. Trottinettes, skateboards, rollers non motorisés sont autorisés à circuler sur les trottoirs et espaces piétonniers, à condition de rouler au pas et de respecter la sécurité des piétons.
Hors agglomération, les EDPM ont l’obligation d’emprunter les voies vertes et les pistes cyclables. Mairie, Préfecture, Conseil départemental peuvent autoriser localement la circulation sur d’autres voies.
Porter des vêtements ou équipements rétroréfléchissants est fortement conseillé. Ils sont obligatoires la nuit ou en cas de visibilité réduite. Le port du casque est hautement recommandé. Il limite comme pour les cyclistes, la gravité des blessures. En 2022, 34 décès et 570 blessés graves ont été comptabilisés en France avec ces nouveaux modes de déplacements. Le crâne et les bras sont les plus touchés. L’obligation du port du casque est à l’étude .
Daniel Galloyer, commission mobilités-transports
CARTON ROUGE pour MEGA énergie
Gain de cause acquis grâce à l’action de UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Notre adhérente Mme Q. était cliente de la société MEGA Energie pour l’alimentation en électricité de sa maison. Elle conteste sa dernière facture dont le montant est exceptionnellement élevé et qui ne correspond en rien aux montants des années passées. Après étude du dossier en sa possession, notre consultant remarque de nombreuses anomalies dans leur communication commerciale et dans la reconduction du contrat. Il adresse un premier courrier et obtient une réponse inacceptable, puis un second. N’obtenant toujours pas un règlement honnête, il saisit le Médiateur National de l’énergie pour finalement obtenir une très forte baisse de la facture.
Commission litiges, UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Oui à l’affichage environnemental, mais pas n’importe lequel !
L’affichage environnemental à pour but de permettre aux consommateurs de connaître simplement et facilement l’empreinte écologique d’un produit ou d’un service. Actuellement en phase d’expérimentation, cet affichage environnemental se décline pour l’instant en deux logos.
L’Éco-Score d’un côté et Planet-Score de l’autre. Le choix définitif de ce futur logo n’est pas encore fait, mais déjà l’un des deux semble mieux que l’autre. C’est ce que pense en tout cas l’UFC-Que Choisir, France Nature Environnement, Agir pour l’environnement, Générations futures, ainsi que plusieurs instituts et syndicats du bio, qui clairement sont favorable à l’adoption par l’Ademe (L’Agence de la transition écologique) du logo Planet-Score.
Pierre Guillaume, vice président de l’association des consommateurs UFC Que choisir de la Sarthe nous en dit un peu plus au micro de Françoise Grimard.
Sur demande de SURAVENIR
Gain de cause acquis grâce à l’action de UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Mme B., de la région de Sablé-sur-Sarthe, demande notre aide en décembre dernier pour un litige avec FINANCO concernant l’assurance pour le financement d’un camping–car. Les problèmes sont apparus suite au décès de son époux en août 2022. La Compagnie d’assurances SURAVENIR de l’établissement prêteur refuse la prise en charge du remboursement de ce dossier ouvert en 2014 (sans questionnaire médical). Le motif du refus est « dossier incomplet « .
Malgré un compte- rendu circonstancié de deux pages du CHU d’Angers concernant l’hospitalisation de M. B. dans cet établissement. Le médecin conseil de SURAVENIR exige du médecin traitant, une attestation médicale de bonne santé à l’époque de l’ouverture du crédit, médecin parti en retraite depuis plusieurs années !
Suite à l’intervention ferme de notre consultant, notre adhérente reçoit, en février 2023, le remboursement des 61 mensualités d’un montant total de près de 30 000 € restant dû sur le dossier de crédit, pour lequel elle était coemprunteur.
Commission litiges, UFC-Que Choisir de la Sarthe.
Obligation de thermostat
L’énergie coûte de plus en plus cher. Chacun d’entre nous peut le constater. Le gouvernement a commencé à mettre en place un train de mesures pour inciter ou imposer des économies aux consommateurs.
Ainsi, le contrôle annuel obligatoire de l’état de la chaudière dans un logement individuel ou un immeuble collectif comporte désormais la vérification de la présence d’un thermostat et de son bon fonctionnement. C’est ce que précise l’Arrêté publié au Journal officiel du 25/11/2022 relatif au contrôle et à l’entretien des chaudières et des systèmes thermodynamiques.
Cette nouvelle disposition concerne toutes les chaudières, qu’elles soient individuelles ou collectives, et quelle que soit l’énergie utilisée (gaz, fioul, bois, charbon ou multi-combustibles). Les pompes à chaleur sont également concernées mais à la fréquence d’entretien normative de deux ans maximum (Code de l’Environnement art. R224-44.3).
En effet, un matériel de chauffage non révisé et mal réglé entraîne des surconsommations importantes d’énergie, de l’ordre de 8 % à 12 % d’après le ministère de la Transition écologique. De plus, une chaudière non régulièrement entretenue produit davantage de gaz à effet de serre et de polluants.
Le professionnel chargé du contrôle et de l’entretien de votre chaudière doit désormais vérifier si votre appareil est équipé d’un système de régulation automatique de la température (thermostat) ou non et si celui-ci fonctionne bien. Il doit également vérifier que les réseaux de chaleur ou de froid sont bien isolés.
Avec la prime « programmateur » du programme de certificats d’économies d’énergie (CEE) imposé aux fournisseurs d’énergie par le gouvernement, vous pouvez bénéficier d’une aide de 65 € maximum pour financer l’installation d’un programmateur sur une chaudière existante.
A cette occasion, nous vous conseillons de faire équiper votre chaudière (si ce n’est pas encore le cas) d’une sonde extérieure qui permet d’automatiser la température de l’eau de chauffage en fonction des évolutions de la température extérieure. Celle-ci permet une économie d’énergie pouvant atteindre 10 à 15 % (source Ademe) et son coût à votre charge sera très vite amorti.
Michel Mansuy, conseiller litiges, UFC-Que Choisir de la Sarthe
MaPrimeRénov’ évolue ENCORE !
Tous les détails concernant les évolutions de MaPrimeRénov’ en 2023 sont désormais connus et précisés dans un arrêté du 29 décembre 2022. Le montant de la prime dépend toujours des ressources du foyer et de la nature des travaux. Pour 2023, l’objectif est de favoriser les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes.
Ma Prime Rénov Sérénité
Les plafonds de travaux permettant de bénéficier de cette prime sont revalorisés de 30 000 à 35 000 euros. Cette prime concerne les propriétaires occupants à revenus modestes ou très modestes qui envisagent des travaux de rénovation permettant un gain énergétique d’au minimum 35 %.
Le gouvernement a notamment acté une baisse des forfaits pour les poêles à granulés et la ventilation double flux.
En ce qui concerne l’installation de poêles à granulés, la prime va diminuer, à partir du 1er février, de 500 euros pour les ménages très modestes et modestes (respectivement de 3 000 euros à 2 500, de 2 500 à 2 000).
Les systèmes VMC se voient appliquer le même traitement, mais pour trois catégories de ménages :
- de 3 000 à 2 500 euros pour les très modestes
- 2 500 à 2 000 (modestes)
- 2 000 à 1 500 (intermédiaires).
Les chaudières gaz, y compris à très haute performance, sont, elles, bannies du dispositif dès le 1er janvier 2023. Le bonus de 1 000 euros pour l’installation d’appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables, instauré au lendemain de l’invasion Russe en Ukraine, est maintenu jusqu’au 31 mars prochain.
Une évolution concernera spécifiquement les ménages les plus aisés, qui ne seront plus du tout soutenus pour la réalisation de travaux d’isolation, en mono-geste, à compter d’avril.
Ils disposaient, pour rappel, de primes allant de 7 à 15 euros/m² d’isolation. Ces types de foyers devront donc, pour bénéficier d’une prime rénovation concernant l’isolation, opter pour une offre globale.
A partir de février 2023, le forfait « rénovation globale » pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieures sera augmenté, passant respectivement de 7 000 à 10 000 euros et 3 500 à 5 000.
La réalisation d’un audit énergétique sera obligatoire, au 1er avril 2023, lors de la vente d’une passoire thermique. Cet audit pourra, précise l’État, être utilisé pour justifier le recours au forfait « rénovation globale », mais également aux bonus « sortie de passoire thermique » et « atteinte d’un niveau BBC » (de 500 à 1 500 euros, en fonction des ménages).
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire au 1er janvier 2023 pour les propriétaires qui sollicitent les aides Ma Prime Rénov’ Sérénité et Loc’Avantages avec travaux.
Au 1er septembre 2023, l’obligation d’accompagnement se généralise à tous les propriétaires sollicitant Ma Prime Rénov’ avec 2 gestes de travaux ou plus, conduisant à un montant d’aide supérieur à 10 000 €. L’accompagnement dans les autres cas reste possible, mais facultatif. Une seule adresse pour vous renseigner : https://france-renov.gouv.fr
Michel Mansuy, conseiller litiges, UFC-Que Choisir de la Sarthe