Le concessionnaire traîne des pieds pour accepter la garantie.
Un nouvel argument ! La panne pour conduite inadaptée
Notre adhérente Madame G. passe commande d’une Clio neuve, qui lui est livrée en fin d’après-midi. En se rendant avec à son domicile, elle s’aperçoit que les vitesses sont difficiles à passer, le lendemain matin, elle reprend le volant de sa voiture pour aller faire des courses. Elle constate une odeur de brûlé dans l’habitacle et brutalement son véhicule ne veut plus avancer.
Elle contacte le service garantie du constructeur qui envoie une dépanneuse pour remorquer le véhicule à la succursale venderesse. La voiture ne totalisait à cet instant que 17 kilomètres au compteur.
Le réceptionnaire de cet atelier, prend attache avec notre adhérente pour lui signifier que la cause de la panne est imputable à un embrayage brulé occasionné par une conduite inadaptée et refuse de prendre au titre de la garantie cette panne.
Notre adhérente sollicite alors le soutien de notre association.
Le consultant examine les photographies des pièces endommagées qu’elle lui présente. Celles-ci laissent entrevoir une anomalie de portée sur le diaphragme du mécanisme d’embrayage.
Il adresse alors un courrier argumenté sur un plan technique mais également sur le vice de conformité, au service relation clientèle du constructeur, ainsi qu’à la succursale venderesse.
La succursale au reçu de cette correspondance et des arguments présentés accepte de prendre au titre de la garantie cette panne et prête à notre adhérente un véhicule de courtoisie.
Notre adhérente récupère son véhicule un mois après la panne sans rien avoir à payer et de plus le consultant obtient que le loyer du véhicule soit pris en charge pendant la période d’immobilisation du véhicule.
Cinq mois après avoir repris possession de son véhicule, la même panne se reproduit et nous intervenons à nouveau par écrit auprès de cette succursale en indiquant que toutes les pièces du système d’embrayage n’avaient pas été remplacées lors de la première intervention, notamment celles hydrauliques. Au reçu de notre correspondance la réparation a été prise en charge et un véhicule a été mis à disposition de notre adhérente.
Depuis, plus aucun autre incident n’a heureusement été à déplorer et notre adhérente nous a remerciés en indiquant que, sans notre intervention, elle aurait dû régler le coût de ces deux pannes.