UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Futur affichage environnemental français pour les produits alimentaires : 15 ONG et acteurs de la Bio soutiennent le Planet-Score, un affichage fiable pour une réelle transition agricole et alimentaire

La future loi Climat prévoit un affichage environnemental qui devra informer les consommateurs sur l’empreinte écologique des produits alimentaires. Dans le cadre de l’appel à projets lancé par le Ministère de l’Écologie et l’Agence de la Transition Écologique (Ademe) pour développer cet affichage, notre collectif regroupant associations de consommateurs, de protection de l’environnement, organisations de défense du bien-être animal et acteurs de la Bio soutient le Planet-Score. Fruit d’un travail basé sur l’indépendance et la transparence, ce score englobe les principaux impacts environnementaux de la production agro-alimentaire.

Pour que les pommes issues d’une agriculture durable soient mieux notées que celles boostées aux pesticides et engrais de synthèse

La loi Climat prévoit un affichage environnemental principalement basé sur l’Analyse du cycle de vie, méthode qui prend en compte les différentes étapes de la vie d’un produit et leurs effets sur l’environnement En revanche, elle mesure actuellement mal certains impacts négatifs, notamment ceux liés à l’usage des pesticides sur la santé humaine et n’intègre pas les atteintes à la biodiversité.

Sans la prise en compte de ces enjeux, l’utilisation de l’ACV seule conduirait à favoriser les produits issus de productions et d’élevages intensifs (utilisant massivement pesticides, engrais de synthèse, antibiotiques…).

La prise en compte de la biodiversité, de la santé humaine et du bien-être animal

Présenté il y a quelques jours par l’Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation biologiques (ITAB) et ses partenaires (SAYARI et VGF (1)), le Planet-score permet de corriger les biais et les lacunes de l’analyse du cycle de vie (ACV). Il se distingue par cinq atouts majeurs :

  • Il repose sur une expertise scientifique approfondie et pluridisciplinaire

  • Il permet de combler les lacunes de l’ACV pour mieux évaluer l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement

  • Il englobe les impacts négatifs et positifs de l’agriculture sur la biodiversité en fonction des modes de production (bio, extensif, intensif)

  • Il s’appuie sur les données scientifiques les plus récentes sur l’impact climatique des aliments

  • Il apporte une information complémentaire sur le bien-être animal, qui fait partie des défis d’une agriculture soutenable et ne peut être déconnecté des enjeux écologiques

Infographie_Planet-Score

Un format simple et explicatif, qui serait pris en compte par 81 % des consommateurs et qui les mobilise fortement

Son format est simple mais pas simpliste : comme le Nutri-score pour la qualité nutritionnelle, il fournit un score agrégé sur une échelle de A à E, tout en donnant le détail des principaux impacts en matière de climat, de biodiversité, et d’impact des pesticides. Le Planet-Score fournit aussi une information complémentaire sur le bien-être animal.

Un étiquetage soutenu par 15 ONG et acteurs de la Bio

Nos organisations considèrent que le Planet-score est une proposition d’affichage environnemental solide du point de vue scientifique et qui permettrait aux consommateurs d’identifier facilement les différents impacts environnementaux des aliments. Les tests réalisés auprès des citoyens-consommateurs démontrent que le Planet-Score classe les aliments en cohérence avec les scénarios les plus réalistes de transition agricole et alimentaire. Il constitue à ce titre un levier fiable et efficace pour accélérer l’engagement des consommateurs et donc des opérateurs vers une alimentation plus soutenable.

Nous appelons les pouvoirs publics à :

  • Se saisir du Planet-score comme référence pour le futur affichage environnemental des aliments

  • Corriger les données relatives à l’impact écologique des produits et rectifier les biais présents dans la base de données officielle Agribalyse.

 

UFC-Que Choisir


(1) Sayari, Very good future

15 juillet 2021

Nouvelle campagne « Energie moins chère ensemble 2021 » – Inscription des consommateurs du 14 juin au 20 septembre 2021


Déjà 1185 sarthois inscrits sur les 100 000 inscrits
au plan national
*

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe se félicite que le cap symbolique des 100 000 inscrits à la campagne « Energie moins chère ensemble » ait été franchi en une semaine au niveau national, parmi lesquels 1 185 sarthois. Elle appelle les abonnés à l’électricité et au gaz du département à continuer de se mobiliser en s’inscrivant gratuitement et sans engagement sur www.choisirensemble.fr, jusqu’au 20 septembre 2021. Alors que le tarif réglementé du gaz doit bondir de 10% au 1er juillet, cette campagne est une opportunité pour les consommateurs concernés de pouvoir échapper prochainement à cette hausse.

Les 4 idées force de cette campagne

  1. Un processus d’achat groupé permettant grâce à des tarifs moindres de soulager le pouvoir d’achat des souscripteurs
  2. Une sécurité juridique renforcée pour les souscripteurs/consommateurs avec un contrat intégrant des clauses plus protectrices que celles classiquement proposées.  C’est notre valeur ajoutée !
  3. Toujours la promotion d’une électricité réellement verte !
  4. Une campagne pour sensibiliser les consommateurs à la disparition programmée, (2023), du tarif réglementé du gaz et donc sur l’intérêt et la simplicité du changement de fournisseur dès aujourd’hui

Calendrier de la campagne EMCE :

  • INSCRIPTION DES CONSOMMATEURS  Du 14 juin au 20 septembre (inclus) :(gratuites et sans engagement)
  • CONNAISSANCE DES OFFRES LAUREATES :  Le 21 septembre 2021, (prix final par kWh), après enchères sur 3 lots : gaz (prix fixes 1 an), électricité classique (prix fixes 1 an), électricité soutien aux petits producteurs (prix fixes 1 an)
  • OFFRES PERSONNALISÉES  A compter du 14 octobre.  Chaque inscrit recevra une offre personnalisée sur la base de son profil de consommation. Vous restez libre de souscrire ou non aux offres reçues.

Plus il y aura d’inscrits, plus notre capacité à faire pression pour obtenir les meilleures offres gaz et électricité sera forte. C’est la logique du soyons plus pour payer moins !

Inscription gratuite : www.choisirensemble.fr

Toutes les réponses à vos questions en consultant  la « foire aux questions »  :

https://www.choisirensemble.fr/energie

* : au 26/06/2021


Alors que 8 Français sur 10 considèrent toujours les tarifs de l’énergie comme un poste important de dépenses, que l’extinction progressive du tarif réglementé du gaz, qui a augmenté de de 4% en juin,  engendre une recrudescence de démarchages intempestifs, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, soucieuse de soulager le pouvoir d’achat des sarthois  et leur proposer une réelle sécurité juridique, annonce  une nouvelle campagne « Energie moins chère ensemble » gratuite et sans engagement.

L’objectif est toujours d’obtenir par le rassemblement des consommateurs les meilleures offres sur les marchés du gaz et de l’électricité.

Facture d’énergie : plus d’un mois de salaire

Avec une facture moyenne de 1 500 euros pour un ménage chauffé à l’électricité (le tarif réglementé a augmenté de 50 % en 10 ans) et de 1 200 pour un ménage chauffé au gaz, les factures d’énergie représentent plus d’un mois de salaire pour de nombreux Français. Le résultat est sans appel : près d’un Français sur 5 a du mal à payer ses factures, dont près d’un jeune (18-34) sur 3 selon le Baromètre National du Médiateur de l’Energie.

Forte du bilan des dernières campagnes Energie moins chère ensemble, qui ont permis aux 1595 souscripteurs sarthois d’économiser en moyenne 150 euros/an, soit un gain de pouvoir d’achat global de 240 533 € pour l’ensemble ces souscripteurs sarthois, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe est heureuse d’annoncer la campagne « Energie moins chère ensemble 2021 ».

3 lots à prix fixes 1 an pour un maximum d’économies

La campagne s’articule autour des 3 lots, tous à prix fixes 1 an : 1 lot gaz de ville et 2 lots électricité : classique et soutien aux petits producteurs de renouvelable. En effet, cette année encore, l’UFC-Que Choisir entend promouvoir les énergies renouvelables, à travers un lot dont la majorité de l’électricité doit provenir de petits sites de production d’énergie renouvelable situés en France, étant entendu qu’un audit sera réalisé pour vérifier la réalité de l’approvisionnement.

Et toujours : la sécurité juridique comme valeur ajoutée

Comme pour les précédentes campagnes, et alors que l’on assiste à une recrudescence des litiges énergie, l’UFC-Que Choisir entend, au-delà des prix, offrir une sécurité juridique aux consommateurs à travers des conditions contractuelles sûres, imposées par elle, et l’accompagnement des souscripteurs par la Fédération en cas d’éventuelles réclamations.

Parmi les éléments imposés dans le contrat client on trouve la pluralité des modes de paiement quel que soit le mode de facturation, le choix de la date de prélèvement en cas de mensualisation, la portabilité du contrat en cas de déménagement ou encore la prise en compte des recommandations faites par la Commission des clauses abusives et le Médiateur national de l’énergie qui ne sont normalement pas contraignantes.

Le calendrier de la campagne « Energie moins chère ensemble » est le suivant :

INSCRIPTION DES CONSOMMATEURS

Jusqu’au 20 septembre (inclus) sur www.choisirensemble.fr ou pour ceux qui n’ont pas Internet, par téléphone au 09.71.00.30.30 (Numéro non surtaxé, tarification selon l’opérateur téléphonique) du lundi au vendredi, hors jours fériés, de 08h00 à 18h00.

  • L’inscription est gratuite et sans engagement. Pour l’électricité, les inscrits pourront demander à recevoir les deux offres (classique et de soutien aux petits producteurs de renouvelable) afin de les comparer.
  • ENCHÈRES INVERSÉES : Chacune des 3 offres lauréates sera dévoilée le 21 septembre 2021 à l’issue des enchères
  • OFFRES PERSONNALISÉES : à compter du 14 octobre, chaque inscrit recevra une offre personnalisée sur la base de son profil de consommation. Il reste libre de souscrire ou non aux offres reçues.

Indépendance oblige, pour couvrir les frais d’organisation, une participation de 10 euros sera demandée aux seuls souscripteurs pour une énergie, et 16 euros pour les deux énergies (réduite respectivement à 5 et 10 euros pour les adhérents aux associations locales ou abonnés aux publications de l’UFC-Que Choisir, au jour de leur inscription).

Pour que le pouvoir de marché des consommateurs s’exprime, l’UFC-Que Choisir appelle donc tous les abonnés au gaz de ville et à l’électricité (abonnés au tarif réglementé, aux offres du marché libre à s’inscrire sur le site dédié : 

www.choisirensemble.fr

 

Par ailleurs, alors que les taxes représentent près du tiers de la facture énergie, l’UFC-Choisir dénonce de nouveau l’aberration de la TVA sur les taxes énergétiques qui représentent 57 euros sur les factures des ménages chauffés à l’électricité (1 milliard au global !) et 48 euros pour les ménages chauffés au gaz. Mais où est la « valeur ajoutée » d’une taxe ? La logique d’origine de la TVA est complètement dénaturée pour n’en faire qu’une pompe aspirante infernale. L’association  lance donc  une pétition « TVA sur les taxes énergétiques : halte à  l’escalade fiscale » afin que baissent encore davantage les factures.

 

UFC-Que Choisir de la Sarthe

12 juillet 2021

Médiation bancaire : un grand ménage s’impose

Alors que la mission parlementaire chargée par le Premier Ministre d’examiner les moyens de renforcer « l’utilité » de la médiation bancaire doit remettre son rapport d’ici au 31 juillet, le Comité consultatif du secteur financier vient de publier un bilan accablant sur les pratiques du secteur. En plus de révéler des non-conformités manifestes à la réglementation, il dévoile les excès de zèle de certains médiateurs vis-à-vis des banques qui les ont nommés. Au vu de l’échec de ce mode de médiation à assurer son rôle d’arbitre impartial, l’UFC-Que Choisir appelle à la refonte totale du dispositif par la création d’un médiateur public réellement indépendant.

Accessibilité : quatre médiations bancaires non-conformes à la loi

En cas de litige avec un professionnel, et avant de pouvoir saisir un juge, les consommateurs sont contraints de solliciter un médiateur pour tenter de résoudre leur différend à l’amiable(1). À défaut de s’être vu imposer un médiateur public, de nombreuses banques ont opté pour des médiateurs d’entreprise(2), contrairement aux assureurs qui se sont regroupés pour n’avoir qu’une seule médiation.

Désignés, rémunérés et reconduits dans leur fonction par les banques, les consommateurs doutent de la détermination de ces médiateurs à résoudre avec impartialité leur litige. Comment leur donner tort au vu des nombreux manquements du secteur, comme le montre le rapport(3) du Comité consultatif du secteur financier ?

Ainsi, sur les 33 médiations bancaires d’entreprises, 4 n’ont toujours pas de site internet leur permettant d’être aisément accessibles pour les consommateurs(4). Un comble pour des entités dont la fonction est de connaître et faire appliquer avec équité la réglementation.

La servitude de certains médiateurs bancaires d’entreprise

La médiation bancaire d’entreprise est également disqualifiée par son inefficacité à résoudre les litiges. Pas moins de 84 % des demandes de médiation sont déclarées irrecevables, une proportion bien plus élevée que les autres types de médiation(5), comme le montre le tableau suivant.

Tableau calculs-CP Médiation bancaire

Les entreprises ont instauré un mode de traitement des réclamations à deux niveaux qui empêche les consommateurs d’avoir aisément accès aux services des médiateurs. En effet, pour qu’un litige soit recevable à la médiation, les clients doivent obtenir une réponse définitive de leur banque qui n’est adressée qu’après deux réclamations (la première à l’interlocuteur habituel, la seconde au service réclamation). Ce système a pour conséquence d’allonger les délais d’instruction et de rendre artificiellement irrecevables des demandes légitimes.

En outre, les médiateurs sont censés apprécier eux-mêmes si le litige relève de leur compétence (6). Dans ces conditions, comment ne pas s’étonner de l’excès de zèle de certains médiateurs qui n’ont rien trouvé de mieux que de demander systématiquement l’autorisation à la banque avant d’examiner leurs dossiers (7).

Fraude à la carte bancaire sur internet : l’échec patent de la médiation bancaire

Les carences des médiateurs bancaires ont des conséquences concrètes graves pour les consommateurs, comme en attestent les violations du droit au remboursement des fraudes à la carte bancaire sur internet. Pour rappel, ce dernier concerne près d’un million de victimes tous les ans (8) et constitue la première cause des demandes de médiation en 2019 (9).

C’est dans ces conditions que l’UFC-Que Choisir a été contrainte, enquêtes à l’appui, de saisir à plusieurs reprises le Gouverneur de la Banque de France (10). En avril 2021, au vu de l’ampleur des manquements (refus de remboursement injustifiés, délais bien trop importants, etc.), ses services ont dû rappeler publiquement les banques à leurs obligations légales (11). De quoi s’interroger quant à l’utilité réelle des médiateurs qui devraient en principe remettre dans le droit chemin les professionnels indélicats.

Constatant l’échec de la médiation bancaire d’entreprise à assurer sa mission d’arbitre impartial des différends entre les consommateurs et les professionnels, l’UFC-Que Choisir appelle à une refonte de la médiation financière. Cette dernière nécessite la création d’un médiateur public pour la banque et l’assurance réellement indépendant et efficace, comme le médiateur national de l’énergie, que le consommateur doit pouvoir saisir dès la première réponse du professionnel.

Dans cette attente, l’association demande le regroupement de l’ensemble des médiations bancaires au sein d’une seule entité comme l’a fait le secteur de l’assurance.

 

UFC-Que Choisir

 


(1) Pour les litiges d’un montant inférieur à 5 000 euros, sauf si le litige porte sur un crédit.

(2) Par exemple, onze caisses régionales du Crédit Agricole ou la Société Générale disposent chacune de leur propre service de médiation.

(3) La Médiation bancaire et de l’assurance, Rapport du Comité consultatif du secteur financier, 2021.

(4) Les sites internet des médiations des Caisses d’épargne Provence Alpes Corse, Languedoc Roussillon, Côte d’Azur et de Banque populaire Méditerranée sont restés introuvables.

(5) Le taux d’irrecevabilité moyen des médiations bancaires centralisées, à savoir celle de l’Association des sociétés financières et de la Fédération bancaire française, atteint 62 %.

(6) Fiche de jurisprudence, Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation (CECMC), plénière, 8 octobre 2018, accessible à partir du lien suivant : https://www.economie.gouv.fr/mediation-conso/processus-de-mediation-de-la-consommation#B04

(7) La Médiation bancaire et de l’assurance, Rapport du Comité consultatif du secteur financier, 2021.

(8) Rapport annuel de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement 2019, Banque de France, 2020.

(9) Plus de 40 % des dossiers instruits par les médiateurs portent sur les moyens de paiement, dont une part significative est relative aux opérations par carte bancaire, en particulier à distance.

(10) Fraude à la carte bancaire et crise sanitaire, Les consommateurs font toujours plus les frais de fraudes, UFC-Que Choisir, 2020.

(11) Remboursement des opérations par carte bancaire contestées par les clients : les prestataires de services de paiement doivent améliorer leurs pratiques, communiqué de presse ACPR et Banque de France, 26 avril 2021.

4 juillet 2021

Queldébit : l’application mobile collaborative sur la qualité de l’Internet

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe appelle les habitants du département à se saisir de l’application mobile collaborative sur la qualité de l’Internet

Alors que les indicateurs sur la qualité des réseaux mobiles sont souvent établis sur une base nationale ne permettant pas de mettre en lumière les spécificités départementales, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe annonce le lancement de l’application mobile Queldébit. Au-delà de l’information personnalisée qu’elle apportera aux utilisateurs sur la qualité de leur connexion à l’Internet mobile, une mobilisation massive de leur part permettra de comparer les opérateurs, et d’établir des indicateurs de qualité à l’échelon départemental.

Une information personnalisée et claire sur la qualité de la connexion à Internet

Queldébit est une application mobile offrant aux consommateurs la possibilité de tester la qualité de leur connexion mobile. Deux sortes de tests sont disponibles : un « test rapide », calculant la latence, le débit en réception et le débit en émission, ainsi qu’un « test complet » qui permet en outre de déterminer la qualité de visionnage d’une vidéo, et le temps de chargement de pages web. Queldébit se démarque des autres « speedtests » actuellement disponibles en vous proposant une appréciation qualitative des éléments testés. En outre, le « test complet » permet également à l’utilisateur d’obtenir une note globale, lisible, de la qualité de la connexion à Internet, allant de 0/10 à 10/10, basée sur un algorithme exclusif développé par l’UFC-Que Choisir.

Une application collaborative pour éclairer les consommateurs et sensibiliser les pouvoirs publics

Queldébit permet également aux utilisateurs d’être les acteurs d’une application résolument collaborative, ayant pour la collectivité des consommateurs une double utilité :

  • permettre d’établir, sur la base de l’ensemble des tests effectués par les utilisateurs, un baromètre des opérateurs mobiles en fonction de leur qualité de service, et aller ainsi au-delà du seul critère de prix pour choisir leurs forfaits ;
  • donner à notre association les moyens d’agir contre éventuelles fausses promesses et sensibiliser les pouvoirs publics sur la réalité de la fracture numérique et de les pousser à la résorber.

Un débit dans la Sarthe inférieur à la moyenne nationale

Si à ce stade du lancement officiel de Queldébit le recul n’est pas suffisant pour tirer des enseignements définitifs et ventiler les résultats par opérateur, une première analyse des données collectées dans la Sarthe lors de la phase de test pour les profils 3G/4G[1] montre que le débit moyen en téléchargement y est de 42,5 Mbit/s, soit 10 % inférieur à la moyenne nationale.

Bien entendu, cette moyenne masque des disparités au sein du département, et notamment le fait que les débits sont bien plus faibles dans certaines zones, empêchant ainsi certains habitants de charger rapidement des pages web, ou de consulter une vidéo en streaming dans de bonnes conditions.

 

Plus les utilisateurs de Queldébit seront nombreux dans la Sarthe, plus vite des précisions pourront être apportées sur la réalité de la situation des réseaux mobiles dans le département.

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe appelle les habitants du département à télécharger gratuitement l’application Queldébit sur le Google Play Store et l’App Store, et à effectuer les tests dans les différents endroits qu’ils fréquentent (travail, transports, etc.).

Les applications sont directement téléchargeables via les liens suivants :

Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.qosi.quechoisir&hl=fr

iOS : https://apps.apple.com/fr/app/queld%C3%A9bit-3g-4g-5g-wifi/id1521209451

De plus, les consommateurs peuvent consulter à l’adresse http://ufcqc.link/queldebit une page consacrée à Queldébit leur apportant toutes les précisions sur ses caractéristiques précises, notamment sous la forme d’une FAQ, également disponible directement dans l’application.

 

UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

[1] A ce stade nous n’établissons pas de résultats pour les profils 5G, puisqu’au mois de mai les données 5G collectées dans le département étaient très peu élevées.

4 juillet 2021