UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Confinement : continuité de l’activité de votre association locale

Suite aux annonces du président de la République du 28 octobre 2020, notre association est fermée au public jusqu’à nouvel ordre.

En revanche, notre association poursuit son activité. Ainsi, notre équipe reste à votre disposition pour toute demande d’information, conseil ou traitement d’un litige, par téléphone au 02.43.85.88.91, du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.

Vous pouvez aussi nous contacter par voie électronique :

L’équipe de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous remercie de votre compréhension.

Evelyne GAUBERT
Présidente

30 octobre 2020

Propane : L’UFC-Que Choisir saisit l’Autorité de la concurrence pour mettre fin au grand bazar

A l’approche de l’hiver, l’UFC-Que Choisir alerte sur la flambée des prix aux justifications obscures du propane en citerne (+ 17 % depuis 2017) touchant de nombreux ménages, généralement ruraux. Inquiète du faible nombre d’acteurs sur ce marché, l’UFC-Que Choisir saisit aujourd’hui l’Autorité de la concurrence pour qu’elle enquête sur les véritables causes de cette inflation subie par les consommateurs. De plus, afin d’éclairer au mieux les consommateurs sur leurs droits dans ce marché nébuleux, l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui sur son site internet une Foire aux questions1 librement accessible.

 

Propane : la chère captivité

Environ 600000 foyers utilisent aujourd’hui du propane en citerne (GPL) pour le chauffage, l’eau chaude ou encore la cuisson. Ce mode d’approvisionnement en énergie résulte généralement de l’impossibilité de souscrire un abonnement au gaz en raison de l’absence de réseaux de distribution de gaz naturel qui touche 23 % de la population, présente dans 27000 communes, souvent rurales. Or, cette situation a un impact économique majeur pour les consommateurs. En effet, le propane demeure une énergie plus de deux fois plus chère que le gaz naturel (respectivement 14,73 € et 6,75 € pour 100 kWh2). Cette absence d’alternative en gaz naturel aboutit à ce que les utilisateurs de propane soient captifs. En effet, l’électricité affiche un prix encore supérieur (17,58 € pour 100 kWh) et le fioul, certes moins cher (8,07 € pour 100 kWh), est en voie de disparition puisque l’installation ou le renouvellement de citernes sera interdit à partir 2022. Quant aux pompes à chaleur, malgré les aides existantes3 le coût à l’installation restant à la charge des consommateurs demeure souvent dissuasif (10000 €4).

 

Les chiffres accablants de la surchauffe des factures

Alors que les marchés de l’électricité et du gaz sont aujourd’hui en partie régulés (via notamment les tarifs réglementés), le marché du propane est quant à lui entièrement libéralisé. Les propaniers disposent ainsi de l’entière liberté de fixer leurs tarifs, et de dicter des augmentations tarifaires… avec des arguments suspects.

C’est ainsi, par exemple, que Butagaz, a annoncé en février 2020 une hausse à venir, le 1er mars suivant, du prix du propane de 1714 euros à 1834 euros (+ 7 %) la tonne, s’expliquant, d’après le fournisseur, par le fait que « le prix des matières premières énergétiques n’a cessé d’augmenter notamment du fait d’une instabilité géopolitique mondiale ». Pourtant, les chiffres des marchés invalident cette explication. De début septembre 2019 à début février 2020, le cours du baril de pétrole a en effet chuté de 7,6 % quand celui du gaz naturel cédait au cours de la même période 19,4 % ! De plus, en raison du la crise économique en lien avec la Covid-19, les cours mondiaux de ces matières premières se sont effondrés, sans pour autant que les prix facturés aux particuliers, eux, n’aient connu de chutes.

Si en regardant la situation de la France on se désole, la comparaison avec nos voisins allemands ne permet pas de se consoler. En effet, alors que de début 2017 à mi-2020 les prix en Allemagne ont baissé de 23 % dans le même temps les prix en France ont crû de 17 %. Aujourd’hui, les prix sont ainsi plus de deux fois plus élevés en France qu’en Allemagne5.

 

Un marché réellement concurrentiel ou un déplorable grand bazar ?

Comment s’étonner de ces prix français, alors que depuis 2015 il n’y a plus que 4 propaniers nationaux, dont les trois principaux (Antargaz, Butagaz, Primagaz) ont une part de marché de l’ordre de 90 %. Pire, comme il n’existe aucune obligation pour les propaniers de livrer les consommateurs sur l’ensemble du territoire, un consommateur peut très bien avoir affaire sur sa zone de vie à un monopole de fait6.

Plus largement, les pratiques des propaniers sur l’élaboration des tarifs interrogent sur le fonctionnement du marché. Effectivement, les prix affichés sont parfois fictifs puisqu’en suivant les recommandations de la DGCCRF7, les consommateurs peuvent être en mesure de négocier directement un important rabais auprès de leur fournisseur. S’il est déplorable que pour se chauffer à un prix décent les consommateurs soient amenés à passer par une négociation de marchands de tapis, cette pratique laisse non seulement l’impression que le tarif de base est artificiellement élevé, mais qu’en plus elle ne peut être concluante que pour les consommateurs réellement en mesure de faire jouer la concurrence.

Il y a 8 ans déjà, l’UFC-Que Choisir saisissait pour avis l’Autorité de la concurrence, qui avait alors émis des recommandations aboutissant à ce que la Loi Hamon (2014) améliore les pratiques contractuelles des vendeurs de propane. Force est de constater au vu de la situation actuelle que ces mesures mériteraient d’être complétées.

Jugeant inacceptable la hausse du prix du propane frappant de plein fouet les consommateurs, l’UFC-Que Choisir saisit donc aujourd’hui à l’Autorité de la concurrence pour qu’elle examine l’étendue réelle de la concurrence du marché du propane et qu’elle propose, le cas échéant, toute évolution légale permettant d’établir un véritable marché concurrentiel.

De plus, compte tenu de la complexité du marché du propane (GPL), l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui sur son site internet, en libre accès, une Foire aux questions pour répondre aux principales questions que peuvent se poser les consommateurs.

UFC-Que Choisir


(2) https://www.mychauffage.com/blog/cout-des-energies-chauffage. Les données tarifaires des comparaisons de prix des différentes énergies ne prennent pas en compte le coût des différents abonnements, ni des équipements (pose, entretien).
(4) En effet, même si les utilisateurs peuvent obtenir une aide maximale de 4000 € pour l’acquisition d’une pompe à chaleur air/eau ou hybride via MaPrimeRénov’, les utilisateurs d’une chaudière gaz à condensation ne sont pas en mesure de bénéficier du « coup de pouce » qui double la prime (alors que les chaudières au fioul, par exemple, bénéficie de cette aide complémentaire). Dès lors, nous déduisons notre reste à charge de 10 000 € au regard des prix des pompes à chaleur sur le marché (autour de 15 000 €).
(5) Estimation de l’UFC-Que Choisir, prix constatés en août 2020. Pour la France nous mobilisons les données du ministère de la Transition écologique concernant le prix de vente d’une tonne de propane en citerne à l’initiative du propanier (cf. http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=13165). Pour l’Allemagne, nous prenons en compte le prix en centimes du litre de propane pour une livraison de 5000 litres (cf. https://www.fluessiggas-gemeinsam-kaufen.de/fluessiggaspreise-aktuell-jahresvergleich) augmenté de 6 centimes, notre source indiquant qu’il peut s’agir de l’augmentation maximale du prix au litre pour une livraison inférieure à 5000 litres. Pour convertir les volumes en poids, nous prenons en compte une masse volumique de 0,515 Kg/dm3 correspondant à une température de 15°C.
(6) S’il existe bien un système d’échange de volumes entre propaniers permettant à l’un d’entre eux de faire appel à la production d’un autre dans une zone où il ne produit pas de propane, sa mise en place est non seulement discrétionnaire, mais exclut de fait les petits propaniers locaux.

 

28 octobre 2020

Réparation auto : les précautions à prendre

Une réalisation de l’UR Pays de la Loire

N’hésitez à visionner nos autres vidéos :

Pour de plus amples informations, consultez notre GUIDE AUTO :

Bien choisir son véhicule

 Mieux choisir son véhicule d’occasion

 

 

 

UFC-Que Choisir de la Sarthe

27 octobre 2020

Assurance emprunteur – Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage…

Il est des feuilletons interminables. Je pense d’abord aux Feux de l’Amour, à Plus Belle la vie, mais surtout à l’Effectivité du droit au changement d’assurance emprunteur. Et il faut croire que nos élus sont accros à une situation délétère et figée…

Alors qu’ils avaient l’occasion d’en écrire l’épilogue, en confirmant le droit à la résiliation à tout moment de ces contrats (adopté à l’Assemblée nationale quelques semaines auparavant), ils ont choisi de livrer un énième et navrant rebondissement à cette histoire, choisissant de préserver la rente des bancassureurs plutôt que de défendre la situation financière des ménages…

Pour lire la suite, rendez-vous sur

 

Alain Bazot
Président de la fédération UFC-Que Choisir


Publié sur quechoisir.org le 26/10/2020

27 octobre 2020

Guide funérailles 2020 : organiser sereinement des funérailles

Malheureusement, nous devons tous un jour faire face à la disparition d’un proche et nous occuper de ses funérailles.

Néanmoins, bien souvent, nous sommes face à l’inconnu quant aux démarches à entreprendre et au déroulement des obsèques.

C’est pour cette raison que l’UFC QUE CHOISIR de met aujourd’hui à votre disposition le présent guide afin de vous accompagner, autant que possible, dans cette période difficile :

  • Qui prévenir ?
  • Qui organise les funérailles ?
  • Qu’est ce qu’un devis conforme ?
  • Comment régler les funérailles ?

 


Pour accéder au guide, cliquez sur l’image ci-dessus

 

UFC-Que Choisir de la Sarthe – Octobre 2020

26 octobre 2020

Fraude à la carte bancaire et crise sanitaire : Les consommateurs font toujours plus les frais de fraudes

Alors que les paiements par carte bancaire « sans contact » et par Internet se sont imposés avec la crise sanitaire comme des mesures barrières pour freiner la progression de la Covid-19, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe rend publique une enquête exclusive1 qui montre que 30 % des fraudes ne sont pas remboursées par les banques. En conséquence, et devant le risque accru d’escroqueries, l’association saisit les pouvoirs publics pour obtenir enfin le plein respect des droits des consommateurs. Parallèlement, elle met à leur disposition des outils pour les accompagner dans leurs démarches pour se faire rembourser.

Fraude à la carte bancaire : une explosion à venir avec la crise sanitaire

La fraude bancaire, qui consiste à débiter les comptes des consommateurs en détournant leurs moyens de paiement, a de beaux jours devant elle avec la crise. Inquiets quant aux risques sanitaires, les Français se sont reportés vers des moyens de paiement dématérialisés pour régler leurs dépenses, comme le montre la progression du paiement « sans contact » (+ 67 %) ou à distance (+ 13 %) depuis le déconfinement2.

Ces nouvelles habitudes ne sont pas sans danger. En effet, elles sont respectivement deux et dix-sept fois plus fraudées que les transactions avec composition du code secret3. En conséquence, ces escroqueries pourraient bondir de l’ordre de 20 % pour atteindre plus de 660 millions d’euros en 2020 selon l’estimation de l’UFC-Que Choisir4.

 

Enquête UFC-Que Choisir : 30 % des fraudes non remboursées

Alors que les banques sont en retard pour la sécurisation des transactions à distance5, notre nouvelle enquête6 pointe des manœuvres pour échapper à leur obligation de rembourser les sommes dues aux victimes. Il en ressort ainsi que près d’une personne fraudée sur trois n’a pas été remboursée cette année (30 %, + 4 points). Avec comme premier motif opposé aux consommateurs, les accusations de négligence.

Dans la grande majorité des cas7, cet alibi ne tient pourtant pas la route. En raison des risques de détournements du seul code SMS (3D-Secure) pour authentifier les paiements à distance, ce dispositif n’est plus considéré comme étant suffisamment sécurisé. Par conséquent, comme l’a confirmé le Gouverneur de la Banque de France8 à la demande de l’UFC-Que Choisir, les banques qui continuent de n’utiliser que cette seule technique obsolète ne peuvent plus invoquer la négligence de leurs clients pour refuser de les rembourser. Les consommateurs n’ont pas à payer au nom du retard technologique de leur banque !

L’étude montre également la persistance de pratiques qui visent à décourager les consommateurs dans leurs démarches. A cet égard, plus d’un sondé sur quatre (26 %) a dû se plier à une kyrielle de formalités pour démontrer sa bonne foi (dépôt de plainte, rédaction d’une lettre de contestation, envoi d’une copie du relevé de compte, etc.). En conséquence, au sein de notre échantillon, le délai moyen de remboursement s’allonge de quatre jours pour atteindre 25 jours, un comble alors qu’il devrait intervenir, selon la loi, au plus tard le premier jour ouvré suivant le signalement de la fraude !

 

Paiement par carte bancaire « sans contact » : un risque à maîtriser d’urgence

L’analyse des statistiques de la Banque de France permet enfin de mettre en évidence les fraudes liées au « sans contact ». A l’occasion du déconfinement, les consommateurs se sont vu imposer une augmentation systématique du plafond du paiement « sans contact » à 50 euros, sans pouvoir s’y opposer. Pourtant, la sécurité de cette technologie est préoccupante puisqu’elle expose à des fraudes plus nombreuses et de montants plus élevés. Pire, faire opposition à sa carte bancaire en cas de vol ne permet pas d’y échapper. En effet, tant que le plafond de paiements sans contact successifs n’est pas atteint (jusqu’à cinq opérations ou un montant cumulé de 150 euros), cette fonction demeure utilisable, puisque le code secret n’est pas demandé et que la carte n’a pas à se connecter au réseau de la banque émettrice. Il est dès lors indispensable de rendre aux consommateurs le contrôle sur ce mode de paiement.

Mobilisée au côté des consommateurs durant la crise sanitaire, notamment pour leur permettre de régler leurs dépenses en toute sécurité, l’UFC-Que Choisir :


(1) Résultats détaillés dans le numéro Que Choisir 596 en kiosque le 22 octobre 2020.
(2) Présentation du 4ème rapport annuel de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), Banque de France.
(3) Le taux de fraude des paiements par carte bancaire avec composition du code serait est de 0,01 %. Il atteint 0,019 % pour le paiement sans contact et 0,17 % pour les paiements à distance. Rapport annuel 2019 de l’OSMP, 2020.
(4) Estimation à taux de fraude et volume de paiement global constants à partir des statistiques du Rapport annuel 2019 de l’OSMP.
(5) Depuis le 14 septembre 2019, les consommateurs devraient, en principe, pouvoir utiliser un dispositif d’authentification renforcée pour utiliser leurs moyens de paiements à distance. C’est-à-dire valider leurs transactions à l’aide d’au moins deux des trois facteurs suivants, à savoir : quelque chose qu’ils connaissent (un mot de passe, par exemple), quelque chose qu’ils possèdent (une carte bancaire) et / ou une caractéristique personnelle (une empreinte digitale).
(6) Enquête réalisée entre le 2 et le 9 septembre 2020 auprès de 1535 consommateurs victimes de fraude au cours des douze derniers mois abonnés à la newsletter de l’UFC-Que Choisir.
(7) D’une part, moins d’un consommateur sur deux (46 %) est équipé d’un dispositif d’authentification forte à juillet 2020. D’autre part, le taux de fraude des transactions authentifiées est bien moins élevé. Il était quatre fois plus faible que pour les transactions non authentifiées en 2018.
(8) Réponse à sa saisine suite au communiqué de presse de l’UFC-Que Choisir, « Fraude bancaire : Pas de report pour rembourser les consommateurs » de septembre 2019.
25 octobre 2020

ViàLMTV (08/10/20) – L’UFC-Que Choisir de la Sarthe : notre fonctionnement, nos missions…

Vous vous interrogez sur le fonctionnement de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe, sur nos missions…

Notre juriste, Aurélie Dupont, est intervenue dans l’émission Au Quotidien sur ViaLMTV pour vous informer sur notre association.

Cliquez sur l’image ci-dessus

 

9 octobre 2020

Hard discount vraiment moins cher ?

Les enquêteurs bénévoles d’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont relevé les prix dans 20 magasins Hard-discount du département : Aldi, Leader Price, Lidl entre le 16 et le 30 novembre 2019. En parallèle, les prix ont aussi été collectés dans les grandes surfaces alimentaires classiques via leur site drive par UFC-Que Choisir.

Le panier comportait  50 produits de 7 rayons différents (droguerie-parfumerie- hygiène, frais non laitier, surgelés, épicerie salée, épicerie sucrée, laitages, boissons), composé de 43 sous marques de distributeur (MDD) et de 7 marques nationales. Pour calculer sa valeur globale, il a été appliqué des coefficients de pondération selon la nature des enseignes.

Ainsi, le coût du panier moyen en grande surface alimentaire est au même niveau que notre panier moyen national, soit 123€ alors que  pour le hard discount, la valeur du panier moyen est de 112€, soit 10% de moins qu’en grande surface classique. Pour un panier composé en grande majorité de produits de marques de distributeurs, il est donc plus avantageux de se rendre en hard discount.

Sur les 20 magasins enquêtés en Sarthe, 9 Lidl sont les moins chers, suivis d’Aldi. Les 3 Leader Price enquêtés sont les derniers. Sur ces 20 magasins, 16 ont un prix de panier moyen inférieurs ou égaux à 112 €. Le hard discount le moins cher est  le magasin Lidl de Mareil en Champagne avec un panier moyen à 104€, suivi des Lidl d’Allonnes, Changé, La Ferté Bernard et de Yvré l’Evêque ayant un panier moyen à 105€. Pour Le Mans, Lidl avenue Geneslay est le moins cher avec un panier moyen à 108€ tandis que le magasin le plus cher Leader Price, se situe à La Chapelle-Saint-Aubin avec un panier moyen à 125€.


Le Hard-discount est environ 10% moins cher grâce aux prix de ses produits sous MDD.

En ce qui concerne la qualité, les quelques études réalisées par des ingénieurs indépendants auprès de certains produits (lessives, couches bébé…) montrent que ces articles obtiennent de bonnes notes dans les différents comparatifs.*

S’il est plus intéressant d’acheter des produits de marques de distributeurs ou de 1er prix dans les enseignes de hard discount, ce n’est pas le cas des marques nationales. En effet, ces enseignes ne proposent qu’un choix restreint de grandes marques, et surtout leurs prix n’y sont pas moins chers qu’en grandes surfaces alimentaires.

 

Pascale BESNARD
Responsable enquêtes – UFC-Que Choisir de la Sarthe

8 octobre 2020

Quechoisir.org : La barre des 200 000 abonnés franchie

L’UFC-Que Choisir se félicite d’avoir dépassé cette semaine la barre des 200000 abonnés payants à son site internet www.quechoisir.org, faisant plus que jamais de lui l’un des premiers sites d’information générale en France. Dans un contexte morose pour la presse, cette forte croissance du web est d’autant plus appréciable qu’elle ne se réalise pas au détriment du support papier dont la diffusion du mensuel Que Choisir est supérieure : + 430000 exemplaires. Ce succès renforce donc la dynamique du Mouvement UFC-Que Choisir qui fêtera l’an prochain ses 70 ans.

Le doublement du nombre d’abonnés payants n’aura mis que 5 ans, alors que le franchissement des 100000 s’est fait en 15 ans, ce qui souligne bien l’appétence grandissante des citoyens pour une information experte et indépendante, à haute valeur ajoutée, des conseils et appuis personnalisés, sans oublier de vrais débats d’idées et combats pour faire avancer les droits des consommateurs.

Fort de + 4 millions de visiteurs uniques mensuels, + 17 millions de pages vues, le site quechoisir.org, sans publicité, comme l’ensemble des publications de l’association, est en effet le reflet des missions de l’association :

  • Une information indépendante et à haute valeur ajoutée : Les actualités, enquêtes, et décryptages permettent aux citoyens d’être éclairés sur les sujets et enjeux sociétaux du moment, et d’obtenir des clés pour mieux orienter leur consommation.
  • Des conseils et appuis personnalisés : les tests, les lettres-types, les comparateurs permettent d’accompagner les consommateurs dans leur vie quotidienne en leur proposant des contenus adaptés à leurs profils. De même, afin d’être au plus près d’eux, le site permet aux internautes d’entrer en contact avec les 140 associations locales de l’UFC-Que Choisir qui pourront lui fournir une assistance en ligne.
  • Des débats d’idées ou campagnes de mobilisation : via les forums ou les consultations, le site Internet permet également de lancer des débats d’idées sur la société de consommation. Il entend également être un vecteur de mobilisation comme le montrent les 450000 signatures de la pétition sur le Démarchage téléphonique qui a abouti à une loi plus stricte, adoptée cet été, ou la plus récente pétition lancée contre la publicité sur la malbouffe.

La communauté UFC-Que Choisir, c’est donc plus de 770000 membres, lecteurs et pour certains adhérents de l’association. Ce public fidèle montre que l’UFC-Que Choisir reste l’association de consommateurs de référence, capable d’être en interaction permanente avec eux, de les assister dans leur vie quotidienne, de porter leur voix et de les mobiliser pour faire changer ce quotidien.

7 octobre 2020

La Quotidienne (06/10/2020) – Démarchage et énergies renouvelables

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe ne cesse d’alerte les consommateurs sur le risque d’arnaque suite à un démarchage, en particulier à la rénovation énergétique ou aux énergies renouvelables.
Dans le cadre de notre partenariat avec l’émission La Quotidienne diffusée sur France 5, un adhérent témoigne des pratiques commerciales trompeuses qu’il a subi. Notre juriste, Aurélie Dupont, en profite pour vous donner quelques conseils.

Vous pouvez également suivre ce lien : https://bit.ly/2GxlcNc
7 octobre 2020