ALERTE : Gare aux faux courriers de l’URSSAF
Internet n’est pas le seul terrain de chasse des arnaques, le courrier l’est également.
Preuve en est cette lettre à l’en-tête de l’URSSAF, sous pli frappé du logo de l’organisme, qui a donné lieu à plusieurs signalements auprès de notre association. L’auteure de la lettre est une certaine Catherine BLANCHARD, prétendue agent de l’URSSAF en poste à la « 1 ère brigade de contrôle ». Sous couvert de cet avis de contrôle de l’URSSAF, elle invite son destinataire à adresser une copie de son avis d’imposition 2019 par courriel à l’adresse : blanchard-catherine@urssaf-gouv.fr. Cette lettre constitue une tentative de fraude visant à recueillir vos données et peut déboucher sur une escroquerie si des fonds sont demandés.Cette lettre est l’occasion de rappeler un maître-mot : VIGILANCE.
Pour vous aider à l’être et pour déceler une fraude, quelques points sont à vérifier :- la présence de fautes d’orthographe,
- une mise en page peu professionnelle,
- l’utilisation de termes inadéquats,
- l’absence de certaines mentions (numéro de téléphone, adresse…)…
Offres Énergie moins chère ensemble : ENI craint l’hémorragie de clients
Des clients d’ENI arrivés chez ce fournisseur en 2017 dans le cadre de la précédente opération « Énergie moins chère ensemble » de l’UFC-Que Choisir s’étonnent de la nouvelle offre gaz qu’il leur propose. De fait, elle ressemble étrangement aux offres lauréates de l’UFC-Que Choisir pour 2019. Explications. Vous êtes très nombreux à avoir participé à l’opération « Énergie moins chère ensemble 2019 », si bien qu’elle a débouché sur des offres ultra-compétitives, tant en gaz qu’en électricité, avec un prix fixe du kWh hors taxes sur 2 ans, inférieur de 16 % au tarif réglementé de septembre, le mois où les enchères inversées se sont déroulées sous contrôle d’huissier. C’est le fournisseur Ekwateur qui a remporté la mise… Pour lire la suite sur quechoisir.org, cliquez ICI.Une Pétition européenne pour rendre obligatoire le Nutri-Score
Initiative citoyenne européenne
L’UFC-Que Choisir, avec 6 autres associations de consommateurs européennes* lance une initiative citoyenne européenne « PRO NUTRI-SCORE » pour demander à la Commission de rendre obligatoire le Nutri-Score, étiquetage nutritionnel simplifié ayant fait la preuve de son efficacité, sur les produits alimentaires.
Nécessitant un million de signatures pour aboutir, l’association appelle l’ensemble des consommateurs, associations, sociétés savantes et institutionnels à soutenir la démarche en signant cette pétition sur le site de la Commission européenne.
La mauvaise qualité nutritionnelle d’un trop grand nombre d’aliments industriels est une des principales causes du taux élevé d’obésité, de maladies cardio-vasculaires et de diabète. La complexité des tableaux de chiffres réglementaires européens figurant sur les emballages aboutit à ce que 82 % des consommateurs ne les comprennent pas et ne puissent déjouer les pièges des stratégies et allégations marketing…
Si le Nutri-Score est aujourd’hui le système retenu par plusieurs Etats membres (France, Belgique, Espagne, etc.), il n’en reste pas moins, réglementation européenne oblige, facultatif et peine à se développer dans les rayons. Les 7 associations à l’origine de l’initiative citoyenne entendent donc presser la Commission de le rendre obligatoire. Un million de signatures sont nécessaires pour que la Commission réponde.
Alors, pour savoir ce que nous mangeons, protéger notre santé, et inciter les industries à améliorer la composition de leurs produits, ensemble, exigeons de la Commission de rendre le Nutri-Score obligatoire.
Signez dès maintenant la pétition en ligne sur le site de l’initiative citoyenne : www.pronutriscore.org
CP UFC-Que Choisir du 20.05.2019
*Test-Achat (Belgique), VZBV (Allemagne), Consumentenbond (Pays-Bas), OCU (Espagne), Federajca Konsumentow (Pologne) et EKPIZO (Grèce), membres du Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC)
Avec les consommateurs, l’UFC-Que Choisir dit stop aux chèques en blanc !
https://www.facebook.com/UFCquechoisir/videos/515320672348307/?t=54
Loi Alimentation : un chèque en blanc à la distribution de 1,6 milliard d’euros !
Deux ans après la promesse d’Emmanuel MACRON lors du discours de Rungis dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation, de revaloriser le revenu agricole via l’augmentation du seuil de revente à perte (SRP), l’UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne condamnent amèrement, étude d’impact à l’appui, l’échec de la loi Alimentation. Alors que la hausse de 10 % du SRP inflige aux consommateurs une inflation qui devrait représenter selon nos calculs 1,6 milliard d’euros sur deux ans, le rééquilibrage des négociations commerciales tant attendu par les agriculteurs et promu par la loi n’a pas eu lieu : la grande distribution et l’industrie continuent d’imposer des prix agricoles en dessous des prix de revient à de nombreuses filières. Refusant tout à la fois cet inadmissible chèque en blanc des consommateurs à la grande distribution et le chèque en bois reçu par les agriculteurs, l’UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne demandent au Gouvernement l’abandon immédiat du relèvement du SRP et l’instauration d’un véritable rééquilibrage des négociations en faveur des acteurs agricoles.
Relèvement du SRP : un chèque en blanc de 1,6 milliard à la distribution !
Alors que les représentants de la grande distribution prétendent désormais que le relèvement du SRP n’aurait causé aucune inflation1, l’UFC-Que Choisir démontre au contraire que cette mesure a bel et bien déclenché une flambée des prix alimentaires. Sur la base d’une étude de prix réalisée sur la totalité des magasins des grandes enseignes2, il apparaît que les prix alimentaires ont subi lors de l’entrée en vigueur de la mesure (1er février 2019) une brutale augmentation de + 0,83 % en un mois seulement, plus particulièrement marquée dans les hypermarchés et sur les produits de grandes marques. Alors que la facture des ménages en alimentaire s’élève à 95 milliards d’euros par an, le relèvement du SRP se traduira par une hausse de 1,6 milliard d’euros.
Exemples de produits particulièrement touchés par l’inflation
Les promesses envolées de modération des marges
En contrepartie de la hausse du SRP qui leur a été accordée, les industriels et la grande distribution s’étaient engagés en 2017 à modérer leurs marges, afin que les prix consentis aux agriculteurs soient plus rémunérateurs. Mais notre analyse des données officielles3 sur le lait de consommation, la viande bovine et les filets de poulet montre que cette promesse n’a pas été tenue. Par exemple, pour le lait UHT, alors que depuis 2017 le prix revenant à l’éleveur a diminué de 5 %, la marge des distributeurs a au contraire augmenté de 8 %. Résultat : alors que le prix agricole a diminué, les consommateurs paient maintenant le lait 4 % plus cher. Dans le cas de la viande bovine et du poulet, si les prix agricoles ont pu bénéficier d’une légère augmentation, celle-ci est loin de rattraper les baisses subies avant 2017. Loin du « ruissellement » promis, les marges de l’industrie et de la distribution ont encore progressé plus fortement que les prix agricoles, entrainant une inflation supplémentaire injustifiée pour les consommateurs.
Des prix agricoles toujours en-dessous des prix de revient
Le deuxième engagement majeur formulé à Rungis était de rééquilibrer les négociations commerciales en partant des prix de revient. La Confédération Paysanne a constaté sur le terrain qu’à rebours de ces promesses, les prix de revient calculés par les organisations de producteurs n’ont jamais été pris en compte par la distribution ou l’industrie. Les producteurs ont subi au contraire un durcissement des négociations qui se traduit pour certaines productions par des prix d’achat encore en-dessous des prix de revient. Ainsi, le lait de vache est acheté 15 % en dessous du prix de production et la viande 14 %. En fruits et légumes, la grande distribution, profitant de la concurrence avec les productions importées bien moins cher, impose des tarifs inférieurs de 8 % au prix de revient pour les abricots, de 9 % pour les pêches blanches et de 3 % pour les tomates rondes bio4. Comment s’étonner de cette absence de rééquilibrage sachant que l’Etat ferme les yeux sur la vérité des négociations commerciales !
Ayant fait la démonstration que le relèvement du SRP n’est in fine qu’un cadeau à la grande distribution, en raison de la persistance de ses pratiques lors des négociations commerciales, la Confédération Paysanne et l’UFC-Que Choisir affirment qu’il est malgré tout possible de garantir des prix rémunérateurs aux agriculteurs tout en permettant une amélioration de la qualité de l’offre alimentaire au prix juste. A cet effet, les deux organisations demandent au Gouvernement :
- L’abandon immédiat du relèvement du seuil de revente à perte ;
- La transparence totale sur les marges des industriels et des enseignes de la grande distribution par la publication des niveaux de marges nettes réalisées par chacun ;
- La mise en œuvre effective du rééquilibrage des négociations commerciales, par la publication des conditions de négociation, par des contrôles officiels et l’application de sanctions dissuasives en cas de non-respect de la loi et de prix producteurs en-dessous du prix de revient ;
- Un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs prenant en compte les efforts de montée en gamme des exploitants, sur la base de critères notamment sanitaires, environnementaux et nutritionnels.
Lire l’étude