En 2019, faisons entendre la voix des consommateurs
Toute l’équipe de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous présente ses meilleurs vœux
En 2019, ensemble, mobilisons nous pour faire entendre la voix des consommateurs et obtenir de nouvelles victoires.
pour un monde numérique préservant les libertés fondamentales
pour des produits et services respectueux de l’environnement
pour une consommation plus saine
pour des services du quotidien de qualité
pour des droits réellement effectifs
En 2019, rejoignez l’UFC-Que Choisir de la Sarthe
Evelyne Gaubert, Présidente
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Pouvoir d’achat : les associations de consommateurs ont leur mot à dire !
A la veille de la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi sur le pouvoir d’achat, la CLCV et l’UFC-Que Choisir s’associent pour appeler l’exécutif à ne pas oublier les associations de consommateurs parmi les corps intermédiaires à considérer pour discuter du sujet… d’autant qu’un levier majeur pour soulager les Français, au-delà des revenus, a trait au niveau de prix.
Fortes de la confiance des citoyens, ayant fait la preuve de leur indépendance et de leur efficacité, les associations de consommateurs sont paradoxalement traditionnellement négligées, voire ignorées par l’Elysée quand il s’agit de discuter des mesures pour le pouvoir d’achat… Un comble quand on sait que ce sont elles qui se sont battues pour l’arrivée d’un quatrième opérateur de téléphonie mobile, la lutte contre l’énergie chère ou encore la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur, mesures synonymes de baisses significatives des prix et donc de pouvoir d’achat gagné par les Français.
Après N. Sarkozy et F. Hollande qui convoquaient exclusivement syndicats patronaux et de salariés pour discuter du pouvoir d’achat, Emmanuel Macron semble céder à la même logique faisant des revenus l’angle essentiel du projet de loi portant « mesures d’urgences économiques et sociale ». Or, le pouvoir d’achat des Français doit marcher sur deux jambes : les revenus mais aussi les niveaux de prix.
Alors que la crise des « gilets jaunes » souligne l’asphyxie financière dont souffre bon nombre de nos concitoyens, la CLCV et l’UFC-Que Choisir demandent à être entendues par l’exécutif pour que le projet de loi présenté demain en Conseil des Ministres ou un tout prochain texte comporte des mesures consuméristes structurantes, particulièrement dans les secteurs de dépenses contraintes (alimentation, énergie, logement, etc.) à même de soulager durablement les Français.
Communiqué UFC-Que Choisir du 18 décembre 2018
J’accepte ! Un jeu pour ne pas dire oui à n’importe qui
Alors que la protection des données personnelles sur Internet est une préoccupation majeure des consommateurs et que les dérives et incidents continuent de croître, l’UFC-Que Choisir lance un serious game (jeu sérieux) pour sensibiliser les consommateurs aux bons réflexes à avoir en matière de protection des données personnelles.
Dans cette fiction interactive, le joueur endosse alternativement les rôles de Sarah et de Julien. La mécanique de jeu est simple : elle consiste à prendre des décisions en faisant à chaque fois le meilleur choix parmi ceux qui sont proposés au fil de la narration, à la manière d’un « livre dont vous êtes le héros ». Mais attention : si certains choix n’empêchent pas le joueur de progresser dans l’histoire, d’autres ne pardonneront pas et conduiront à un game over ! Heureusement, des pastilles pédagogiques sont proposées aux moments cruciaux du jeu…
JOUER TOUT DE SUITE
Pour commencer le jeu, cliquez ici (temps estimé : 20 minutes).
Retrouver toutes les recommandations présentées dans le jeu sur quechoisir.org
Evelyne Gaubert, présidente UFC-Que Choisir de la Sarthe
Guide de Noël de l’UFC-Que Choisir
Noël est la période privilégiée de l’année pour l’achat de produits High-Tech, les jouets pour enfants mais aussi les petits cadeaux financiers.
L’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous offre le Guide de Noël pour mieux choisir vos cadeaux de Noël
Au sommaire :
- Les objets connectés : quid de la vie privée ?
- Le cadeau de Noël ne fonctionne pas
- Le cadeau reçu ne plaît pas
- Vous achetez un drone
A lire aussi pour préparer Noël : PASSEZ DES FÊTES L’ESPRIT TRANQUILLE AVEC L’UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE
Toute l’équipe de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.
Le radon : un vrai problème de santé publique peu connu
Le gaz radon est un réel danger : il est responsable de cancers du poumon. Nous avons tous intérêt à mesurer sa présence, et au besoin s’en protéger.
Le radon, un gaz dangereux qui peut s’infiltrer dans le logement
Incolore, inodore et indétectable, le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle. Il est produit par la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Il se diffuse rapidement dans l’air et est sans effet pour notre santé. Mais, quand il s’infiltre dans un espace clos comme un sous-sol ou une cave, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations susceptibles de poser un risque pour notre santé. En effet, il est classé cancérogène pulmonaire certain depuis 30 ans par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Il est le second facteur de risque du cancer du poumon, derrière le tabac. On lui impute jusqu’à 3 000 décès par an !
La France est découpée en 3 catégories de communes selon le niveau du « risque Radon ». Le niveau 3 correspond au risque le plus élevé. Pour savoir quel est le niveau de votre commune, consultez la carte inactive sur le site quechoisir.org, ou sur le site internet de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire sur le site www.irsn.fr.
Dans la Sarthe, 11% des communes sont classées en catégorie 3 !
On les trouve sur la bordure ouest, qui correspond à la fin du massif Armoricain : régions de Sablé-sur-Sarthe, de Sillé-le-Guillaume et de Fresnay-sur-Sarthe.
Le fait d’être dans une commune classée en niveau 3 ne signifie pas obligatoirement que l’habitation est touchée par le « risque Radon », et inversement. Des surprises ont été observées. Il faut donc effectuer des mesures.
Des mesures à réaliser, des actions pour se protéger
Des dosimètres sont en vente soit sur internet (ex. Santé Radon, Dosirad, Criirad), soit en pharmacies. Ces dispositifs sont de petits appareils à usage unique. Ils sont à placer pendant 2 mois, en hiver de préférence, un dans une pièce de vie, un autre en sous-sol et un 3° dans une chambre. Ils sont ensuite envoyés dans un laboratoire spécialisé qui les analyse et vous informe des résultats. Le prix moyen est de 45 € le kit de 3, analyse incluse.
Des dispositions doivent ensuite être prises en fonction de la teneur en radon mesurée. Cette teneur s’exprime en Becquerel/m3. Le bon seuil est celui qui est le plus bas possible.
En dessous de 300 Bq/m3, et c’est la majorité des cas, il faut aérer son logement 2-3 fois 10 min chaque jour, surtout en hiver.
De 300 à 1000 Bq/m3, du radon pénètre de manière significative dans votre logement à partir du sous-sol et l’aération est insuffisante. Il faut donc colmater les entrées de radon dans le logement(fissures, passages autour de gaines…) avec utiliser du mastic. Un voile peut être placé entre le sous-sol et les pièces de vie pour empêcher la montée du radon et le bloquer. D’autre part, il est nécessaire de vérifier que la ventilation fonctionne bien, de nettoyer les entrées d’air… Après ces actions, il faut mesurer à nouveau la teneur en radon pour savoir si elles ont été efficaces.
Au-dessus de 1000 Bq/m3, il faut faire appel à un spécialiste.
Les actions de l’UFC-Que Choisir concernant le risque Radon
Depuis plusieurs années, notre association sensibilise et informe sur la qualité de l’air à l’intérieur des logements. Ces actions sont réalisées en partenariat avec l’ARS* et la DREAL* dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement.
Notre association organisera une réunion d’information sur le radon, avec distribution gratuite de dosimètres, à Sablé-sur-Sarthe, fin 2019.
Important !
Depuis le 1er juillet 2018, pour la vente comme pour la location, le risque Radon doit être signalé à l’acheteur ou au futur locataire, c’est-à-dire lorsque la commune est classée en niveau 3. Mais aucun diagnostic n’est exigé.
Pierre Guillaume, responsable environnement
Jouets : les bons réflexes avant d’acheter un jouet
Rien de pire qu’un accident provoqué par un jouet. Œil d’une peluche qui se détache, présence d’ingrédients indésirables (phtalates), éléments susceptibles d’être ingérés, sécurité électrique mal assurée, présence d’échardes dans des jeux en bois, risques de pincement… Nos conseils pour acheter des jouets en toute sécurité.
SOMMAIRE
1. Choisir un jouet adapté à l’âge
2. Vérifier que le jouet porte la mention CE
3. Préférer un jouet de marque NF si c’est possible
4. Fuir les jouets sans marque
5. Éviter les jouets comportant de petits aimants
6. Vérifier la solidité des peluches
7. S’assurer qu’aucun élément ne peut se détacher du jouet
8. Ne pas offrir de jeux en 3D
9. Des points sensibles à examiner
10. Un jouet détérioré ne se répare pas
11. Choisir un coffre à jouets
Fiscalité : le prélèvement à la source vu de près
À partir du 1er janvier 2019, le paiement de l’impôt sur le revenu se fera directement à la source, comprenez que l’organisme payeur (employeur, caisses de chômage ou de retraite, etc.) versera directement l’impôt au fisc.
Ce nouveau fonctionnement soulève de nombreuses questions, notamment en cas de revenus exceptionnels (indemnités, intéressement, etc.), de crédits d’impôts ou encore d’augmentation ou baisse des revenus.
Réponses aux principales questions que l’on peut se poser.
Transition énergétique et programmation pluriannuelle de l’énergie : les mots du Président ne répondent pas aux maux actuels
Communiqué UFC-Que Choisir publié le 27/11/2018 sur quechoisir.org
Le Président de la République vient d’annoncer les grandes lignes de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui fixe la stratégie française en matière d’énergie jusqu’en 2023, ainsi que des mesures en direction des ménages pour « rendre acceptable et démocratique » la transition énergétique. L’UFC-Que Choisir regrette que ces mesures d’accompagnement annoncées bien tardivement laissent encore une partie des consommateurs sur le bord de la route, et déplore le manque d’ambition de la PPE qui reste encore trop tournée vers la production d’énergie, sans que soit réellement posée la question de la maîtrise de la consommation, pourtant seule à même de répondre aux enjeux environnementaux et de maintien du pouvoir d’achat des ménages.
Programmation pluriannuelle de l’énergie : la charrue avant les bœufs ?
La vétusté énergétique des logements résidentiels (84 % sont en dessous de la classe énergétique D), couplée à l’utilisation massive du chauffage électrique, font de la France la championne d’Europe des pics de consommation électrique1, nous obligeant à maintenir des moyens de production disproportionnés (130 GW de puissance installée en 2017) et coûteux, dont certains ne fonctionnent que très rarement. C’est ainsi que sur les 7 dernières années, la consommation n’a dépassé 90 GW que 30 jours.
Dès lors, il est navrant de constater que les grandes annonces relatives à la PPE portent essentiellement sur le mix énergétique sans chercher au préalable à réduire efficacement la consommation d’électricité. Comment se satisfaire en effet du retour des mesures inopérantes, comme le crédit d’impôt sur les fenêtres, alors que seulement 86 000 logements par an ont été rénovés de manière efficace entre 2014 et 20162 ?
Le Président n’entend pas lutter contre une politique de subventions trop complexe et tournée vers une rénovation par équipements, et non vers une approche globale plus efficiente en termes environnementaux et économiques pour les consommateurs. En mettant ainsi la charrue de la production avant les bœufs de la consommation, le gouvernement rate donc une occasion de réduire durablement la dépendance des consommateurs à l’énergie et soutenir le pouvoir d’achat.
Taxes modulables : une réponse à l’urgence qui ne règle rien pour demain
Si l’annonce d’une possible révision trimestrielle des taxes en fonction des prix du baril de pétrole s’avère une réponse nécessaire face aux variations trop rapides, au gré de la situation géopolitique, du baril de pétrole (+ 56 % entre 2016 et 2018), elle demeure néanmoins une solution de court terme face à la hausse généralisée des prix de l’énergie. Le gouvernement doit surtout soutenir, au niveau européen, un objectif ambitieux de baisse des émissions de carbone de l’automobile, afin que les constructeurs proposent enfin une offre diversifiée de véhicules moins énergivores, et au niveau national, un plan audacieux de rénovation des logements afin de libérer les consommateurs de la captivité à l’énergie fossile.
Face à la taxe carbone, un accompagnement de tous les consommateurs est indispensable
La taxe carbone demeure profondément inégalitaire car elle fait dépendre le niveau de prélèvement non pas de la capacité contributive des ménages mais de leur niveau de consommation d’énergie fossile. Or, que l’on considère les ruraux ou périurbains, fortement dépendants de l’automobile, ou encore les locataires et les ménages précaires, qui ne peuvent pas améliorer l’efficacité énergétique de leur logement souvent énergivore, tous sont captifs de l’énergie et, sans accompagnement, sont condamnés à subir la hausse des prix. La concertation annoncée dans la précipitation par le Président, aux contours flous, permettra-t-elle de tenir enfin compte des propositions de la société civile ? Après l’échec des Etats Généraux de l’Alimentation, l’UFC-Que Choisir refuse une simple opération de communication qui exacerberait encore le désarroi et la colère des consommateurs. Il y a surtout urgence à redistribuer une plus grande part du produit de la fiscalité écologique non seulement pour compenser la hausse de facture pour les plus modestes, mais surtout pour réduire durablement la consommation d’énergie de tous.
Décidée à obtenir des mesures concrètes pour répondre aux maux d’aujourd’hui et de demain des consommateurs, l’UFC-Que Choisir appelle le gouvernement à :
• utiliser l’essentiel de la fiscalité environnementale pour aider les consommateurs à réduire leur captivité aux énergies fossiles ;
• instaurer une obligation de résultat lors de travaux de rénovation énergétique, que les consommateurs pourront invoquer dès lors que les allégations de performance énergétique faites par les professionnels n’auraient pas été atteintes ;
• inciter les constructeurs à développer leur gamme de voitures à faibles émissions, en soutenant au niveau européen un objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et long terme ;
• développer l’offre de transports alternatifs à l’automobile et sa qualité.
NOTES
1 Source RTE. Entre septembre et janvier la consommation du secteur résidentiel est multipliée par plus de deux à cause du chauffage électrique : http://bilan-electrique-2016.rte-france.com/consommation/14-2/#
2 https://www.ademe.fr/travaux-renovation-energetique-maisons-individuelles-enquete-tremi
A lire aussi : Fiscalité comportementale
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