UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Pétition Fiscalité : stop à l’alibi écologique

Refusons une fiscalité environnementale punitive visant simplement à lever davantage de recettes pour l’Etat !

Exigeons que les recettes des taxes environnementales servent véritablement à financer la transition écologique au plus près des français et de leur territoire !

En 2019, une famille paiera en moyenne 360 euros de taxes environnementales prélevées par l’État avec a minima :
• 10 milliards d’euros de taxe carbone en 2019 sur vos factures d’énergie et de carburant
• 500 millions d’euros de taxe sur l’élimination des déchets sur vos factures de collecte et de traitement des déchets ménagers
• 300 millions prélevés sur le budget des agences de l’eau sur vos factures d’eau

Auquel il pourrait être ajouter 5,5 milliards de Contribution aux Charges de Services Publics de l’Electricité sur vos factures d’électricité qui abondent désormais le budget de l’Etat.

Mais cette fiscalité visant à faire évoluer les comportements n’a de sens que si le produit de ces taxes est utilisé à encourager ces bonnes pratiques dans le quotidien des français.

OR ces taxes, et donc les recettes de l’Etat, ne font qu’augmenter au nom de l’environnement, mais les moyens pour accompagner au quotidien les français et les territoires en faveur de solutions économes et vertueuses pour l’environnement, eux, ne progressent pas !

Pourtant les constats sont alarmants : le réchauffement climatique s’accélère, la précarité énergétique continue d’augmenter, les déchets résiduels continuent de s’accumuler sans solution de recyclage, et nos ressources en eau se réduisent. La France est en train de dévisser de la plupart de ses objectifs environnementaux et nous en voyons les conséquences au quotidien dans notre environnement proche (inondations, canicules, dépôts sauvages, pollution de nos cours d’eau et de nos plages…) .

Il est donc urgent que ces taxes servent enfin à financer principalement la transition écologique : 
• plus de soutiens à la rénovation énergétique, aux équipements de chauffage et aux énergies renouvelables pour m’aider à réduire ma facture énergétique
• plus de soutiens aux solutions de transports et aux véhicules économes et propres
• plus de moyens pour réduire mes déchets et mieux les recycler
• plus de moyens en faveur des économies d’eau et de la rénovation des réseaux de distribution d’eau et en faveur de la protection des rivières et des mers.

Refusons une fiscalité environnementale punitive visant simplement à lever davantage de recettes pour l’Etat !

Exigeons que les recettes des taxes environnementales servent véritablement à financer la transition écologique au plus près des français et de leur territoire !

L’écologie n’est pas un alibi !
La fiscalité environnementale doit financer la transition écologique dans mon quotidien et sur mon territoire.
Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Pétition lancée à l’initiative de plusieurs associations : AMORCE, la CLCV et l’UFC-Que Choisir.

A lire aussi : Fiscalité comportementale

fiscalité écologique

Communiqué UFC-Que Choisir du 02/11/2018 

 

5 novembre 2018

Appli QuelCosmetic : téléchargez la nouvelle version

Voilà un bel exemple d’interactivité entre l’UFC-Que choisir et les consommateurs !

Lorsque nous avons lancé l’application gratuite QuelCosmetic, en mars dernier, la base de données comportait déjà 5 000 produits. Mais c’est grâce aux utilisateurs, qui nous ont fait parvenir codes-barres et photos des produits manquants, qu’elle s’est considérablement étoffée. Aujour­d’hui, ce sont plus de 120 000 références (environ 99 000 à risque et 24 000 sans risque) dont vous pouvez consulter les appréciations établies par nos experts.

Cette possibilité de se faire une idée, de façon simple et rapide, de la composition des cosmétiques est manifestement appréciée puisque près de 800 000 personnes ont téléchargé l’appli via l’App Store ou Google Play.

Pas question pour autant de nous reposer sur nos lauriers : nous avons tenu compte de vos remarques et venons de lancer une deuxième version qui collera encore mieux à vos attentes. La mise à jour se fera automatiquement. Voici les améliorations essentielles.

Lire la suite de cet article sur quechoisir.org 

Et si vous ne l’avez pas encore fait, téléchargez maintenant l’application QueCosmétic nouvelle version, disponible gratuitement sur APP Store et google play.

Article quechoisir.org du 18/10/2018

4 novembre 2018

Achat d’un véhicule sur Internet : nos conseils pour éviter un mauvais achat

Dans 9 cas sur 10, l’achat d’un véhicule d’occasion commence par internet, les arnaques sont aussi très représentées.

Face à cette situation, comment doit on procéder pour éviter les surprises ?

4 étapes à respecter :

  1. Une sélection des annonces sur le net
  2. Un contact téléphonique avec le vendeur
  3. La visite du véhicule
  4. Les documents nécessaires à la transaction

1 – En quoi consiste la sélection des annonces sur le net ?

Cette étape consiste à privilégier les modèles mis en vente récemment, les plus anciennes annonces sont à écarter, s’ils n’ont pas été vendus, c’est qu’il y a un doute sur l’état ou sur le prix.

N’hésitez pas à comparer plusieurs véhicules répondant à vos critères (état annoncé, kilométrage, 1ere main ou non, travaux récents, résultat du contrôle technique et prix, attention à ceux très inférieurs au prix du marché).

2 -Pourquoi privilégier le contact téléphonique avec le vendeur ?

Le contact téléphonique est indispensable, cela permet de questionner le vendeur afin d’obtenir des renseignements précieux, cela permet une meilleure sélection et évite des déplacements inutiles.

Les principales questions à évoquer :

  • le véhicule est-il de 1ère main ou non ? Le kilométrage est-il certifié ?
  • le vendeur possède-t-il les factures d’entretien. Combien en a-t-il. A quelle date a été effectuée la dernière intervention ? Méfiez-vous des carnets d’entretien sans présentation des factures correspondantes, car l’apposition des cachets est quelquefois douteuse. Qui entretenait régulièrement le véhicule ?, si c’est le vendeur qui fait tout lui même, ne donnez pas suite ;
  • depuis combien de temps possède-t-il ce véhicule ? (si depuis peu : doute). A à qui l’a t’il lui même acheté ? Pour quelle raison le véhicule est il vendu ?
  • qu’indique le contrôle technique, le vendeur possède-t-il les précédents (afin de constater les évolutions) ?

Si le vendeur est un professionnel, privilégiez un spécialiste de la marque. Soyez tout aussi exigeant. Demandez quelles sont les garanties et les exclusions, s’il s’agit d’une  garantie interne au garage ou d’une société sous-traitante spécialisée ? S’agit-il d’un véhicule en dépôt vente ?

Si les réponses vous ont convaincus, déplacez vous voir le véhicule.

3 -Comment doit on procéder pour examiner le véhicule ?

La visite s’effectue en trois temps.

Le premier, réservé à une discussion avec le vendeur en lui posant les mêmes questions qu’au téléphone, répond il avec assurance et de façon identique ?

Le second réservé à l’examen des pièces suivantes :

  • la carte grise : regardez la rubrique I. Elle indique la date à laquelle la carte grise a été changée et depuis combien de temps le véhicule est la possession de votre vendeur. Cela permet de comparer avec les réponses apportées lors de l’échange téléphonique et de savoir si votre vendeur vous a menti ou non ;
  • le carnet d’entretien et les factures de travaux sont à demander. Comparez entre ces deux documents si les dates concordent. Vérifiez l’évolution du kilométrage au fil des mois ou années ;
  • le dernier contrôle technique doit dater de moins de 6 mois (si le véhicule a plus de 4 ans). Demandez également les précédents pour évaluer l’évolution des problèmes sur le véhicule. Le dernier, présente t-il des défauts avec ou sans contre visite ?

Le troisième temps, réservé à l’examen du véhicule, doit se faire impérativement de jour et doit comporter un essai routier.

  • faites le tour du véhicule en prenant dans un premier temps du recul, regardez les alignements entre les éléments de carrosserie, ceux-ci doivent correctement être alignés. Puis rapprochez vous et faites un second tour du véhicule, y a t-il des cloques de rouille, des impacts sur les vitres ?
  • examinez l’intérieur de l’habitacle. Y a t’il des brûlures de cigarettes, des taches, des déchirures, des éléments cassés. Le kilométrage correspond-il à celui du contrôle technique ?
  • ouvrez le capot moteur. Constatez son état de propreté. Contrôlez les niveaux des différents liquides et si la couleur de ceux-ci semble correcte. Dans le cas contraire il y a doute ;
  • installez- vous au volant. Mettez le moteur en route et contrôlez le fonctionnement des vitres électriques et des rétroviseurs, de la ventilation et de la climatisation, du coulissement et de l’inclinaison des sièges, du bon état du GPS et de l’auto radio.

Si tout est conforme, procédez à un essai routier vitres fermées et sans l’auto radio. Soyez attentif aux bruits anormaux comme cognements, sifflements, claquements et odeurs suspectes comme du brûlé ou sucré.

Avant de démarrer, testez l’embrayage. Engagez la troisième vitesse, serrez le frein à main, puis relâchez la pédale d’embrayage : le moteur doit caler si l’embrayage est en bon état.

Conduisez le véhicule en accélérant et en passant toutes les vitesses. Y a t’il « bruyance » et odeurs ? La montée en régime du moteur est-elle linéaire ?  Si celle-ci est saccadée il s’agit d’un défaut.

En lâchant le volant sur une route droite à vitesse stabilisée, le véhicule a t-il tendance à tirer d’un côté ? Si oui doute.

Sur route, testez le freinage en appuyant relativement fort sur la pédale de frein, le véhicule doit rester dans l’axe de la route.

Les rapports de la boîte à vitesses doivent passer sans forcer et sans craquement aussi bien en montant les rapports qu’en les descendant, pour les boîtes manuelles. Dans le cas d’une boîte automatique, il ne faut ni patinage ni  à-coup.

De retour d’essai, regardez sous le véhicule si aucune fuite n’est présente.

Si vous vous êtes déplacé à l’autre bout de la France, et si vous avez un doute ou si l’une des conditions n’est pas remplie, n’achetez pas le véhicule. Faire le contraire vous coûterait plus cher que les frais de voyages occasionnés pour être venu voir le véhicule.

4 -Quelles précautions doit on prendre pour conclure la transaction ?

Si tout correspond à votre attente, après négociation du prix, il faudra demander les renseignements  et documents suivants :

  • le nom et l’adresse du vendeur
  • un reçu en cas de règlement en espèces
  • un certificat de déclaration de cession (cerfa n° 13754-02)
  • un certificat de non gage de moins de 15 jours
  • le rapport de contrôle technique de moins de 6 mois
  • la carte grise
  • le carnet et les factures d’entretien

Tous ces conseils évitent-ils un mauvais achat ?

En suivant tous les conseils qui viennent d’être évoqués, de nombreux pièges seront écartés. Vous pouvez également contacter un garagiste ou un expert pour lui demander son avis, ils ont des moyens d’investigations plus importants.

Jean-François Vaché, consultant automobile de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 novembre 2018