Attention aux faux sites administratifs !
Demander un extrait d’acte de naissance, une carte grise ou un extrait de casier judiciaire, consulter le nombre de points restant sur votre permis de conduire… La plupart des démarches administratives peuvent se faire gratuitement en ligne en passant par les sites officiels de l’administration française. Il existe également des sites privés, souvent payants qui proposent de vous aider. Attention il peut s’agir d’arnaques !
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle aux consommateurs d’être attentifs vis-à-vis de certains sites commerciaux qui essayent de les tromper en prenant l’apparence d’un site officiel (usage du drapeau bleu-blanc-rouge, de la Marianne, référence à des ministères…).
Les sites officiels de l’administration se terminent par « .gouv.fr » ou « .fr » et non pas par « .gouv.org » ou « .gouv.com ». Par ailleurs, un site web en « .fr » n’est pas obligatoirement un site officiel, la société gérant ce site n’étant pas non plus forcément basée sur le territoire national.
C’est pourquoi, avant toute démarche, la DGCCRF recommande :
de se renseigner d’abord auprès des sites officiels de l’administration française avant de passer une commande et de donner ses coordonnées de carte bancaire à un professionnel ;
de vérifier quelle société propose ce service et son sérieux par le biais du Centre européen des consommateurs France .
En cas de problème, vous pouvez aussi prendre contact avec :
le Centre Européen des Consommateurs France, en particulier si vous avez payé une société étrangère, basée dans un autre pays de l’UE, en Islande, ou en Norvège, dès lors que vous n’avez reçu aucun document ;
ou les services de la DGCCRF et les associations de consommateurs .
Vous pouvez aussi signaler les sites frauduleux aux moteurs de recherche en vue d’un déréférencement de ces sites sur les pages de résultats.
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Sources Service-public.fr
Prix des lunettes : un nouveau comparateur de devis pour y voir plus clair !
Alors que le gouvernement débute les consultations pour définir les modalités d’une offre sans reste à charge pour les lunettes, audioprothèses et soins dentaires, l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui de nouvelles données exclusives sur les faramineux écarts de prix existant sur le marché de l’optique. Pour aider les consommateurs à faire le bon choix, l’association lance un comparateur de devis, qui situe le prix proposé par l’opticien par rapport aux tarifs constatés sur le marché.
6,2 milliards d’euros de dépenses d’optique en 2016
Les Français ont consacré 6,2 milliards d’euros à leurs achats de lunettes en 2016, en hausse de 0,5 % sur un an, mais surtout de 39 % en dix ans. Malgré l’apparition de la vente en ligne ou de chaînes d’optique réputées à bas coûts, le budget lunettes des Français reste le plus élevé des pays riches, avec un prix moyen de 316 € pour une monture équipée de verres simples, et de 613 € avec des verres progressifs. A ces niveaux de prix, et malgré les remboursements des complémentaires santé, 90 % des consommateurs couverts par une assurance individuelle ont un reste à charge, parfois très élevé. Et même ceux qui bénéficient des contrats de complémentaire santé d’entreprise, plus généreux, ne sont pas épargnés, puisque les trois-quarts d’entre eux ont un reste à charge pour les verres progressifs1.
Des prix des verres qui varient du simple au double pour une même correction
Pour se prémunir de cette inflation, la meilleure arme des consommateurs reste ainsi la transparence et la comparaison des prix. En effet, les écarts constatés sur les tarifs sont faramineux. Sur 8 profils de consommateurs testés (enfants et adultes), l’analyse de notre base de 215 000 devis2 montre que pour une même correction, les prix des verres varient au moins du simple au double selon l’opticien3. Par exemple, pour un enfant équipé de verres simples, une même paire pourra coûter de 126 € à 257 € (hors monture). Pour un adulte équipé de verres progressifs haut de gamme, l’écart est encore plus marqué, avec jusqu’à 300 € d’économies potentielles (de 399 € à 711 € la paire de verres pour une correction identique).
Dans un marché aux prix aussi éclatés, il est indispensable que les consommateurs puissent disposer d’outils de comparaison. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir lance aujourd’hui un service simple d’utilisation, qui permet aux consommateurs d’obtenir, à partir des informations contenues sur leur ordonnance ou leur devis optique, la répartition des prix sur le marché pour leur propre correction. Cet outil est accessible gratuitement jusqu’à la fin du mois de février.
Reste-à-charge zéro sur l’optique : attention aux hausses de cotisations
Le gouvernement consulte actuellement pour définir les modalités de mise en œuvre de l’engagement d’une offre à reste-à-charge nul sur les dépenses d’optique d’ici à la fin du quinquennat. Pour l’UFC-Que Choisir, si l’objectif est naturellement louable, celui-ci ne doit pas pour autant conduire à une augmentation des primes de complémentaire santé, déjà en hausse de 43 % depuis 2006. En outre, les offres sans reste-à-charge devront être de qualité et proposées largement par les professionnels, sans quoi la mesure serait vidée de son sens. Enfin, il est urgent de favoriser en parallèle une politique de réelle concurrence sur le marché de l’optique, et à ce titre, on ne peut que déplorer le report d’un an de l’entrée en vigueur du nouveau devis normalisé.
Alors que les dépenses d’optique des Français ne cessent de croître, l’UFC-Que Choisir appelle le gouvernement à favoriser les mesures en faveur de la baisse des prix dans les arbitrages liés au reste-à-charge zéro. En tout état de cause, pour aider les consommateurs à faire jouer la concurrence, l’association lance un comparateur de devis, pour permettre à chacun de s’orienter vers des offres compétitives.
Communiqué UFC-Que Choisir – 18/01/2018
Assurance Fictive …
A la suite d’un démarchage à domicile de décembre 2016, la société d’assurance Néoliane a adressé à Mme E… un certificat d’adhésion à une assurance santé-prévoyance à effet du 01/01/2018.
Ce n’est qu’à son retour d’une hospitalisation, fin janvier 2017, que Mme E… a pris connaissance de cette adhésion qu’elle n’avait jamais acceptée. Elle a aussitôt adressé à l’assureur une lettre de renonciation. Le courtier Sam Assur, qui l’avait démarchée en décembre 2016, lui a opposé un refus au motif qu’elle n’avait pas respecté le délai légal de rétractation de 14 jours.
Pour l’aider à sortir de cette situation, Mme E… s’est adressée à notre association.
Notre consultant a adressé à Néoliane une lettre pour contester l’adhésion à cette assurance. Il a fait valoir que lors de son démarchage le courtier Samassur n’avait laissé à Mme E… ni information précontractuelle, pourtant obligatoire, ni formulaire d’adhésion, ni bordereau de rétractation. Il a, en outre, souligné qu’en raison de ses graves problèmes de santé notre adhérente n’avait, au moment du démarchage, aucun intérêt à changer d’assurance.
Dans une réponse très laconique Néoliane a annoncé l’annulation du contrat au grand soulagement de Mme E… qui nous a adressés ses sincères remerciements. ¡
Règlement à l’amiable pour un four : parfois ce n’est pas de la tarte !
Mr P…a acheté chez BUT un four électrique encastrable Sholtés avec une prorogation contractuelle de garantie « Pack Simplicité But » de 3 ans au-delà de la garantie légale de 2 ans.
Après un premier incident de fonctionnement couvert par la garantie légale, Mr P… a constaté que l’intérieur du four s’était dégradé en se fissurant et que l’émail se détériorait rendant l’appareil totalement inutilisable. Il a donc déclaré le problème à l’assurance vendue par BUT.
Sa déclaration étant restée sans réponse, il fait appel à notre association pour l’aider à faire valoir ses droits à réparation.
A réception de la lettre de réclamation de notre consultant, l’assurance « Pack Simplicité But » a adressé directement à notre adhérent un avoir de 379,99 € correspondant au prix d’achat du four défectueux.
Mr et Mme P… nous ont rendu visite pour nous informer de ce règlement amiable et pour nous remercier de notre intervention qui leur a permis d’aboutir à cette solution satisfaisante.
Commission litiges
Quand les promesses ne sont pas tenues… Ce n’est pas toujours simple !
Mme C. notre adhérente a été démarchée téléphoniquement pour un rendez-vous en vue de lui présenter du matériel et des installations d’économie d’énergie. Donnant suite, elle reçoit une représentante de l’entreprise SWEETCOM, située en Charente.
Le discours, les promesses, les démonstrations sur papier libre finissent par emporter la décision de Madame C.. Plusieurs devis ainsi que des demandes de prêts, sont signés. Une commande de panneaux photovoltaïques, de cuisinière à bois, de ballon thermodynamique etc. vient d’être officialisée, les devis signés devenant ainsi des bons de commande. La garantie d’économies substantielles, de rentabilité des panneaux et surtout le report de la première mensualité de crédit à 12 mois, ont endormi la prudence de notre adhérente. Quelques semaines plus tard les employés de SWEETCOM procèdent à l’installation des différents matériels. Après réflexion, Mme C. constate qu’elle ne pourra faire face financièrement et prend conscience que les promesses de SWEET COM ne se réaliseront pas. Elle est de ce fait dans une situation très délicate.
Mme C. sollicite alors l’aide de notre association.
Son dossier est pris en compte : c’est un contrat passé dans le cadre du démarchage à domicile règlementé par le Code de la Consommation. Après étude du dossier et différentes démarches pour proposer une solution amiable, force est de constater que SWEET COM et l’organisme de crédit SYGMA Banque n’entendront pas nos solides arguments.
Face à ce refus, nous orientons Mme C. vers une procédure judiciaire.
Le tribunal constatera, comme nous l’avions nous-mêmes fait, les infractions aux différents Codes et prendra acte que nous avons recherché une solution amiable.
Début juin 2017, le Tribunal d’Instance du Mans rend son jugement. Les contrats passés par SWEETCOM sont annulés, l’habitation objet des installations doit-être remise en l’état antérieur (démontage des panneaux réfection de la toiture etc.), les prêts sont eux aussi annulés, SYGMA Banque doit rembourser les mensualités déjà versées.
De plus, une somme est allouée à Madame C. au titre des frais de défense qu’elle a supportés.
Commission litiges – Décembre 2017
Assurance Emprunteur : la concurrence peut maintenant jouer !
’UFC-Que Choisir se félicite de la décision salutaire du Conseil Constitutionnel de reconnaître la constitutionnalité de la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur à tous les contrats et, forte de cette victoire, met à disposition des assurés emprunteur un kit leur permettant de faire effectivement jouer la concurrence.
Après 10 ans de combat législatif et judiciaire, l’UFC-Que Choisir ne peut en effet manquer de se réjouir du fait que la résiliation annuelle soit enfin pleinement effective pour tous les assurés emprunteurs. Non seulement cette avancée majeure joue pour tous les contrats de prêts souscrits dès le lendemain de la loi du 21 février 2017, mais aussi, à compter du 1er janvier 2018, à tous ceux antérieurs. La FBF (Fédération bancaire française) et 8 sociétés d’assurance entendaient rejeter le bénéfice de cette avancée pour le stock en arguant du principe de non rétroactivité de la Loi.
L’association, qui est intervenue devant le Conseil Constitutionnel pour défendre la constitutionnalité de cette mesure qui sert l’intérêt général (par une diminution des primes d’assurance et la possibilité pour les malades de faire valoir leur droit à l’oubli), appelle aujourd’hui les assurés-emprunteurs à saisir l’opportunité de faire jouer à plein le droit à la résiliation annuelle afin de gagner en pouvoir d’achat (plusieurs milliers d’euros sur la vie d’un contrat).
A cette fin, l’association met à leur disposition des outils informatifs et pratiques pour les aider à mettre en œuvre la nouvelle règlementation.
Information UFC Que Choisir – 12/01/2018
1er janvier 2018 : tout ce qui change
Nouveau président de la République, nouveau gouvernement, nouvelle année mais toujours de nombreux changements qui entrent en vigueur le 1er janvier. Plusieurs domaines sont concernés. Parmi eux la santé et l’hygiène, les transports, l’énergie, le logement.
SANTÉ / HYGIÈNE
Vaccins pour enfants
Tous les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 seront soumis à 11 vaccins obligatoires, contre 3 auparavant. Sauf contre-indication médicale à la vaccination, les enfants non vaccinés ne pourront pas être accueillis en collectivité ni scolarisés. Le calendrier des vaccinations obligatoires comprend 5 rendez-vous :
- à 2 mois : 2 injections (pneumocoque et premières doses d’hexavalent pour diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatite B, Haemophilus influenzae type B) ;
- 4 ou 5 mois : 3 injections (méningocoque C et seconde dose d’hexavalent et de pneumocoque) ;
- 11 mois : 2 injections (hexavalent et pneumocoque en rappel) ;
- 12 mois : 2 injections (rougeole, oreillons, rubéole et méningocoque C en rappel) ;
- 16 à 18 mois : 1 injection (rougeole, oreillons, rubéole en rappel).
Des rappels sont nécessaires pour diphtérie, tétanos, polio et coqueluche, à 6 ans puis à 11-13 ans.
Notre enquête sur la vaccination obligatoire.
Publicité pour les enfants
Afin de lutter contre l’obésité des enfants, les publicités sont interdites avant, pendant et après les programmes destinés aux enfants de moins de 12 ans, ainsi que sur les sites Internet de ces émissions. Une mesure qui ne s’applique qu’aux chaînes du service public dans le cadre de la réforme de l’audiovisuel public.
Notre dossier sur l’obésité.
Forfait hospitalier
Le forfait journalier hospitalier passe de 18 à 20 €. Ce forfait n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale mais il est remboursé par les complémentaires santé, pour ceux qui en disposent.
Microbilles dans les cosmétiques
Interdiction d’intégrer des microbilles en plastique dans les produits d’hygiène vendus en France. Ces microbilles, composées de polyéthylène ou de polypropylène qui mettent des décennies à se dégrader, sont déjà bannies des États-Unis.
Soins dentaires
À partir du 1er janvier 2018, des tarifs maximum s’appliqueront sur les actes « soumis à entente directe », c’est-à-dire les soins dont les tarifs sont librement établis (prothèses dentaires principalement). Ces plafonds baisseront graduellement sur 5 ans.
Publicité pour les médicaments
Un nouveau message de prudence doit être diffusé dans les publicités télévisées pour les médicaments. Cet avertissement doit être délivré non seulement à l’écrit, mais aussi à l’oral.
Mal de dos
Certains médicaments à base de thiocolchicoside destinés à lutter contre le mal de dos (Coltramyl, Miorel, Myoplege…) ne seront plus remboursés à partir du 2 janvier en raison d’un service médical rendu insuffisant, selon un avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS).
TRANSPORT / VOITURE / ESSENCE / VÉLO (Stationnement payant, essence, bonus-malus écologique, vélo électrique, Vélib’, gaz, Chèque énergie) – IMMOBILIER / LOGEMENT (Diagnostics logements, domiciliation des revenus en cas de prêt immobilier, assurance emprunteur…
Tous les détails sur quechoisir.org
Pour des consommateurs au coeur de l’année 2018
Toute l’équipe de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous présente ses meilleurs vœux
En 2018, ensemble, mobilisons nous pour faire entendre la voix des consommateurs et obtenir de nouvelles victoires.
pour un monde numérique préservant les libertés fondamentales
pour des produits et services respectueux de l’environnement
pour une consommation plus saine
pour des services du quotidien de qualité
pour des droits réellement effectifs
Pour augmenter la puissance d’actions de l’UFC-Que Choisir, en 2018, rejoignez les 2600 adhérents de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe
Evelyne Gaubert, Présidente
Laits infantiles contaminés à la salmonelle
C’est une affaire de lait qui fait tache d’huile. En 10 jours, pas moins de 26 jeunes enfants nourris au lait infantile ont contracté la salmonellose. Après une première alerte le 2 décembre, concernant 12 lots de laits infantiles produits par le site Lactalis de Craon, en Mayenne, Lactalis annonce ensuite le retrait de 720 lots supplémentaires de laits infantiles et autres produits pour risque de contamination à la salmonelle, deux semaines après une première annonce de retrait de 625 lots
L’entreprise, qui précise savoir désormais qu’une contamination dispersée s’est installée dans l’usine de Craon suite à des travaux réalisés pendant le premier semestre 2017, demande de procéder au retrait immédiat de la totalité des lots de laits et céréales infantiles de marque Picot, laits et céréales infantiles de marque Milumel, produits de marque Taranis.
Saisie par des consommateurs inquiets, l’UFC-Que Choisir va déposer plainte pour tromperie auprès du procureur de la République de Paris à l’encontre de la société Lactalis afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant la contamination de laits infantiles à la salmonelle et l’absence de détection de cette contamination.
Quels sont les symptômes d’une salmonellose, que faire si vous possédez un lait potentiellement contaminé… ?
Lire l’article sur quechoisir.org
Evelyne Gaubert, Présidente