UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Construisons ensemble la consommation de demain

Pour faire entendre la voix des consommateurs, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe organise des ateliers-débats autour des 50 propositions consuméristes de l’UFC-Que Choisir « votez pour vous 2017 ».

Le  lundi 29 mai
à la Maison des Associations
2 Place Stalingrad, au Mans

5 ateliers sont proposés sur 5 thématiques au cœur des préoccupations des consommateurs. Animés par des bénévoles de l’association, ces ateliers s’adressent à tous. La synthèse des échanges et éventuelles propositions donnera lieu à communication et permettra de porter nos propositions de réformes auprès de nos futurs élus.

Le matin de 10 h 00  à 12 h 00, 3 ateliers au choix :

  • Santé : déserts médicaux, perturbateurs endocriniens, complémentaires santé, …
  • Alimentation : étiquetage, publicité, fiscalité sociétale…
  • Droits et services : recours judiciaires, assurance emprunteur, crédit affecté, mobilité bancaire…

L’après-midi de 14 h 00 à 16 h 00, 2 ateliers au choix :

  • Environnement : obsolescence programmée, air intérieur, qualité des transports …
  • Numérique : protection des données personnelles, sécurité des paiements en ligne, objets connectés…

Ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous.
Il suffit de vous inscrire avant le 26 mai, auprès de l’association

  • par mail sur contact@sarthe.ufcquechoisir.fr
  • par téléphone au 02 43 85 88 91,
  • directement ou par courrier au siège de l’association : 21 rue Besnier – 72000 – Le Mans.

Venez nombreux vous exprimer sur la société de consommation que vous souhaitez, afin d’être entendus lors du mandat à venir.

Communication UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

 

14 mai 2017

Tarif d’électricité : l’UFC-Que Choisir intervient devant le Conseil d’État

Décidée à prémunir les consommateurs d’une hausse injustifiée du tarif finançant le réseau de distribution d’électricité TURPE (1), qui compte pour près du tiers de la facture des consommateurs, l’UFC-Que Choisir intervient devant le Conseil d’État dans la procédure qui oppose la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) à Enedis, au Ministère de l’Énergie et à un syndicat de salariés.

Alors que la CRE a adopté en janvier dernier, après une analyse approfondie du marché, une hausse limitée de 2 % du TURPE, pas moins de 3 recours en annulation ont été déposés par Enedis, l’État et un syndicat de salariés devant le Conseil d’État dans l’objectif d’obtenir une hausse supérieure. Or, ces recours, qui aboutiraient à une inflation injustifiée des factures des ménages, n’ont aucune justification, tant sur la forme que sur le fond.

De plus, Enedis avait déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), visant à remettre en cause l’autonomie de la CRE vis-à-vis de l’État et le pouvoir qui lui est alloué de manière exclusive pour fixer les tarifs de réseau. Fort sagement, le Conseil d’État a refusé la transmission de cette QPC au Conseil Constitutionnel. Mais il n’en reste pas moins que le Conseil d’État doit encore juger l’affaire sur le fond.

La CRE est seule décisionnaire sur le niveau des tarifs

L’UFC-Que Choisir entend rappeler que la loi confie à la CRE la compétence exclusive pour fixer d’une part le niveau du TURPE et d’autre part le choix de la méthode de son calcul. Seul impératif pour la CRE, tenir compte de la politique énergétique et environnementale qui est fixée par le Gouvernement. En aucun cas le Ministre ne peut donc imposer à la CRE de revenir sur sa délibération, pour des raisons d’opportunité de la méthode retenue ou parce qu’elle juge le niveau du TURPE insuffisant. C’est pourtant bien ce que le gouvernement a fait, aux termes de sa communication du 12 janvier 2017, puis du recours déposé au même titre qu’Enedis, au motif que la CRE aurait négligé les impératifs de la loi transition énergétique votée un an demi plus tôt.

Une remise en cause de la méthode de calcul du TURPE préjudiciable aux intérêts des consommateurs

Rappelons que l’objectif principal du TURPE est de financer la gestion du réseau de distribution de l’électricité, confiée à Enedis. Or, le souhait du gouvernement et d’Enedis de modifier la méthode de calcul (méthode économique plutôt que méthode comptable) reviendrait à relever la rémunération d’Enedis, et donc ses bénéfices, sans justification économique ni amélioration du réseau. Alors que, au vu des pratiques passées, la méthode comptable actuelle a déjà permis à Enedis de reverser à sa société-mère EDF environ 500 millions d’euros par an entre 2013 et 2015 (2) au détriment des investissements, cette modification ne ferait donc qu’aggraver ces dérives, sans permettre l’amélioration du réseau.

Résolue à assurer aux consommateurs un service de qualité et des investissements à la hauteur de leur contribution financière, l’UFC-Que Choisir intervient devant le Conseil d’État en appui de la CRE, pour défendre sa décision en faveur de la méthode comptable de calcul du TURPE.

1 Tarif d’utilisation du réseau public d’électricité
2 Source : CRE

Retrouvez cet article sur quechoisir.org

Communiqué de presse UFC-Que Choisir du 11/05/2017

14 mai 2017

PET opaque : bientôt un malus

Les nouvelles bouteilles de lait en PET opaque seront sujettes à un malus en 2018.

En attendant et puisque ce plastique non recyclable n’a pas été tout simplement interdit, Que Choisir maintient son appel au boycott.
Enfin ! Après les actions menées par Zero Waste France et l’appel au boycott lancé par Que Choisir en février dernier, c’est décidé, un malus s’appliquera aux bouteilles de lait et autres contenants en PET opaque en 2018. Cette décision prise par la ministre de l’Environnement Ségolène Royal est un signal fort envoyé aux industriels et distributeurs qui misent sur un plastique non recyclable et en outre perturbateur de toute la filière de tri.

L’arrêté paru le 22 avril stipule qu’« une majoration de 100 % de la contribution est appliquée aux emballages en PET opaque ». Que Choisir aurait évidemment préféré l’interdiction pure et simple de ce matériau non recyclable. D’autant qu’avec une écocontribution doublée mais qui ne devrait pas dépasser 50 centimes/kg de PET opaque, il n’est pas sûr que les marques déjà passées au PET opaque y renoncent.

En attendant le retour au PEHD recyclable de toutes les bouteilles de lait, Que Choisir maintient donc son appel au boycott du lait vendu dans des bouteilles en PET opaque.

Lire la suite sur quechoisir.org

Article Que Choisir 27/04/2017 

1 mai 2017

Étiquetage nutritionnel simplifié : le modèle officiel déjà adopté par 4 grandes marques alimentaires !

A l’occasion de la signature cet après-midi au Ministère de la Santé des engagements officiels pris par Auchan, Fleury-Michon, Intermarché et Leclerc pour adopter l’étiquetage nutritionnel simplifié officiel1, l’UFC-Que Choisir se félicite de ces initiatives et appelle les autres fabricants et distributeurs à se rallier à ce modèle d’étiquetage qui est à la fois le plus efficace pour les consommateurs et le seul à bénéficier de la reconnaissance de l’État.

Trois ans après la pétition lancée par 31 sociétés savantes, l’UFC-Que Choisir et de nombreuses autres associations, en faveur d’une information nutritionnelle compréhensible, les engagements signés aujourd’hui en présence de la Ministre de la Santé M. TOURAINE et de l’UFC-Que Choisir, mettent enfin en application les enseignements des expérimentations consacrant la supériorité du modèle ‘Nutriscore’. 

•    L’intérêt nutritionnel d’un aliment en un coup d’œil : les tests sur les consommateurs montrent que cet étiquetage à la fois synthétique et coloriel est le mieux compris par les consommateurs pour traduire simplement et immédiatement la valeur nutritionnelle d’un aliment. Lorsqu’il sera apposé, il permettra d’éclairer les consommateurs et de lutter contre certaines idées reçues, par exemple sur les plats cuisinés, en décernant des macarons verts au Chili con carne Auchan, au couscous marocain de Fleury Michon, au petit salé aux lentilles de la marque ‘Claude Léger’ d’Intermarché ou encore au cassoulet toulousain de la marque ‘Côté Table’ de Leclerc !

•    Une comparaison facilitée entre produits : les tests révèlent également que ce modèle est de loin le plus efficace pour aider les consommateurs à classer les aliments selon leur intérêt nutritionnel. Ainsi pour le petit-déjeuner, on préfèrera pour une consommation quotidienne par exemple le pain de mie complet ‘Epi d’or’ de Leclerc, les tartines craquantes au blé complet ‘Chabrior’ d’Intermarché ou encore les muffins à toaster nature de chez Auchan qui, même avec un ajout de confiture, présenteront une pastille vert clair. On ne s’interdira pas pour autant le plaisir de manger les crêpes fourrées chocolat ‘Rik & Rok’ d’Auchan, ni les biscuits ‘P’tit Déli’ choco noisette de Leclerc, mais informé par leurs macarons orange clair, on les consommera un peu moins souvent ou en portions plus réduites.

•    Le modèle officiel, seul rempart contre la cacophonie nutritionnelle : si les nombreux modèles d’étiquetage proposés jusqu’alors (par ex. ‘Nutricouleur’ promu par 6 sociétés agro-alimentaires2, ‘Nutrimark’ de Leclerc, ‘Nutrirepère’ de l’Association Nationale des Industries Alimentaires, les ‘Repères Nutritionnels Journaliers’ utilisés par de nombreux industriels et ‘Sens’ de la Fédération du Commerce et de la Distribution) ont pu un moment contribuer aux discussions, le débat est maintenant clos ! C’est pourquoi, le maintien d’autres modèles concurrents, à l’instar de ce qu’ont déjà annoncé Coca-cola, Nestlé, Mars, Mondelez, Pepsico et Unilever, va contre l’intérêt des consommateurs en les empêchant de comparer les produits. L’étiquetage nutritionnel ne saurait en effet être un banal outil de promotion marketing ou pire pour certains professionnels un moyen de maquiller la vraie valeur nutritionnelle d’un produit par le biais de tailles de portions irréalistes. En tout état de cause, l’UFC-Que Choisir ne manquera pas de s’élever contre l’utilisation de tout autre modèle d’étiquetage nutritionnel.

Alors que les maladies liées à la mauvaise qualité de notre alimentation constituent plus que jamais un problème majeur de santé publique, l’étiquetage nutritionnel simplifié, au côté d’autres mesures (éducation, dépistage et prise en charge de ces maladies, lutte contre la sédentarité, encadrement du marketing à destination des enfants …) est un outil particulièrement efficace pour aider les consommateurs à rééquilibrer leur alimentation, mais aussi une puissante incitation pour les industriels à améliorer leurs recettes. Dans ce contexte, l’UFC-Que Choisir :
–    Se félicite des engagements pris par Auchan, Fleury-Michon, Intermarché et Leclerc,
–    Appelle les autres fabricants et distributeurs à se rallier rapidement au modèle d’étiquetage officiel en l’apposant sur leurs produits,
–    En attendant, invite les consommateurs qui le souhaitent à utiliser son calculateur nutritionnel basé sur le ‘Nutriscore’3.

1 Soit en l’apposant directement sur les emballages de leurs produits soit, dans le cas de Leclerc, sur les sites Internet des magasins drive.
2 Le système d’étiquetage basé à la portion ‘Nutrirepère’ a été présenté en mars 2017 par Coca-cola, Nestlé, Mars, Mondelez, Pepsico et Unilever.
3 L’algorithme du calculateur nutritionnel, consultable sur le site quechoisir.org, est conforme aux dispositions du projet d’arrêté définissant le nouvel étiquetage officiel français. Pour le moment, il conserve le visuel du modèle ‘5C’ proposée en 2015 par le Prof. S. HERCBERG. Ce visuel est cependant très proche et en cohérence avec celui retenu pour le modèle officiel ‘Nutriscore’.

CP UFC-Que Choisir – 27/04/2017

1 mai 2017