UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Etiquetage nutritionnel : enfin un système officiel coloriel

L’UFC-Que Choisir se félicite de l’annonce ce jour, qui n’est autre que la journée mondiale des consommateurs(1), du modèle officiel d’étiquetage nutritionnel simplifié par la Ministre de la Santé Marisol TOURAINE. Après avoir réclamé pendant de longues années un système coloriel simple et lisible, l’UFC-Que Choisir se réjouit de cette victoire… La balle est désormais dans le camp des industriels et distributeurs qui restent libres de l’apposer ou non sur leurs produits.

Plus d’un an après l’adoption de son principe dans la Loi de Santé publique, et alors que les initiatives isolées des industriels se multipliaient, renforçant un peu plus la cacophonie informative des consommateurs, le modèle officiel d’étiquetage nutritionnel simplifié vient d’être annoncé par la Ministre de la Santé. C’est donc un système coloriel comme réclamé de longue date par l’UFC-Que Choisir, qui doit être officialisé par arrêté début avril. Plus particulièrement, l’expérience grandeur nature et le sondage auprès des consommateurs démontrent, comme le soulignait l’UFC-Que Choisir, l’inefficacité totale du système ‘Nutrirepère’ proposé par l’industrie agroalimentaire du fait de son extrême complexité et de l’absence de code coloriel. A l’inverse, les 3 autres systèmes coloriels, et notamment le ‘Nutriscore’, une vignette à 5 couleurs qui va du vert à l’orange foncé en fonction de la qualité du produit, sont les plus efficaces pour orienter le choix des consommateurs vers les produits les plus sains.

Cette annonce coupe court aux doutes instillés ces dernières semaines. Loin de jeter un pavé dans la marre, le récent avis de l’ANSES soulignant -sans grande surprise- qu’il existe (faute de recul suffisant) « un niveau de preuve insuffisant pour démontrer (sa) pertinence au regard des enjeux de santé publique » ne saurait remettre en cause l’intérêt informatif premier de ce dispositif. Le Haut Conseil Pour la Santé Publique a d’ailleurs répliqué à l’ANSES que l’étiquetage nutritionnel simplifié, en permettant au consommateur de faire un choix éclairé, est un des éléments d’une politique nutritionnelle de santé publique efficace, et constitue, qui plus est, une recommandation de l’OMS.

A quelques jours de l’officialisation par arrêté du modèle officiel d’étiquetage nutritionnel, la balle est désormais dans le camp des industriels et distributeurs. En effet, cette vignette est facultative. Compte tenu de la très forte attente des consommateurs d’une information nutritionnelle simplifiée, les professionnels seraient bien inspirés de ne pas les laisser sur leur faim.

Pour entériner l’avancée annoncée ce jour, l’UFC-Que Choisir appelle donc les industriels et les distributeurs à se positionner publiquement en indiquant clairement s’ils reprendront le modèle officiel.

NOTES
(1) La journée mondiale des consommateurs a été instituée en 1983 par Consumers International, association regroupant les principales organisations de consommateurs mondiales et dont l’UFC-Que Choisir est membre. Le thème de la Journée mondiale des droits des consommateurs est pour 2017 ‘les droits des consommateurs à l’ère du numérique’.

Retrouvez l’article sur quechoisir.org

UFC-Que Choisir, publié le : 15/03/2017 

15 mars 2017

Une protection pas très juridique !

Pour l’aider à faire reconnaître ses droits dans un litige l’opposant à un fabricant de cuisines sarthois à la suite de la non-exécution d’un bon de commande, M. F… a fait appel à la DAS, son assureur protection juridique.

En réponse, la gestionnaire du dossier lui a opposé une exclusion de garantie  « des litiges se rapportant aux opérations de construction et travaux immobiliers intérieurs ou extérieurs et dont le coût TTC dépasse 15 000 € ». Fort surpris de ce refus, M. F… a soumis son dossier à l’un de nos consultants en assurance. Celui-ci a fait valoir à la DAS que le litige relevait non pas du droit de la construction mais de celui de la consommation.

Après 3 confirmations du refus de la DAS, notre consultant a sollicité le service réclamations clients de MMA. Une analyse rapide de la réclamation a permis à ce service d’accepter la garantie du litige déclaré par l’assuré. MMA a reconnu le bien fondé de l’argument de notre consultant en déclarant que « l’affaire concerne un défaut de conformité de la commande portant sur une somme de 6 000 € et non une malfaçon ».

Notre adhérent a donc été invité à contacter la DAS pour le suivi de son dossier.

Commission litiges

 

13 mars 2017

Attention au virus informatique !

 

Les escrocs de la toile ne manquent pas d’imagination et leur dernière invention est la suivante : cette escroquerie prend la forme d’un virus informatique.

Le processus est simple mais redoutable : votre ordinateur se bloque et sur l’écran apparaît un message qui vous indique que votre ordinateur est infecté ainsi qu’un numéro de téléphone que vous pouvez appeler afin de débloquer votre ordinateur.

Il ne faut surtout pas appeler ce numéro car derrière celui-ci se cachent les personnes qui ont contaminé votre ordinateur.

Lorsque vous les appelez, ils vous proposent un déblocage immédiat moyennant une participation entre 200 et 300 € ainsi qu’un abonnement à 30 € par mois.

De plus, cette manœuvre intervient souvent le week-end puisque comme les informaticiens sont en congés, ils peuvent aisément vous inciter à donner votre accord pour leur intervention immédiate.

Vous ne pouvez pas non plus espérer un remboursement de la part de votre banque puisque la plupart du temps, elle considérera que vous avez communiqué votre numéro de Carte Bancaire volontairement.

Si vous êtes victime de cette escroquerie, nous vous conseillons de ne surtout pas appeler le numéro qui s’affiche et de vous rendre chez un informaticien. ¡

François Papin, élève-avocat stagiaire

 

13 mars 2017

Démarchage téléphonique : les parlementaires à la rescousse

Suite à l’enquête de l’UFC-Que Choisir sur le démarchage téléphonique et au lancement de la pétition Stop au harcèlement, 180 députés et sénateurs ont demandé au gouvernement ce qu’il comptait faire pour mettre fin à ces dérives.

Le 31 janvier dernier, l’UFC-Que Choisir révélait les résultats d’une grande enquête dévoilant l’ampleur du démarchage par téléphone en France, pointant du doigt le ras-le-bol des consommateurs et dénonçant l’inefficacité du dispositif Bloctel censé empêcher les appels à vocation commerciale. Dans le même temps, une pétition baptisée « Démarchage téléphonique : Stop au harcèlement » était lancée sur la plate-forme Change.org. Un mois et demi plus tard, plus de 93 000 signatures avaient été récoltées. L’UFC-Que Choisir a par ailleurs saisi la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour qu’elle renforce les contrôles et demandé à l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) d’examiner la possibilité de mettre en place des mesures techniques pour mieux identifier les appels commerciaux.

Les premiers effets de cette campagne ne se sont pas fait attendre. Le 23 février, à l’occasion du bilan 2016 de l’action de la DGCCRF, la secrétaire d’État à la Consommation Martine Pinville indiquait que 50 sociétés avaient fait l’objet de poursuites et que la moitié d’entre elles avaient écopé d’amendes, sans toutefois dévoiler les noms des contrevenants ni les montants des amendes. La ministre annonçait par ailleurs le renforcement des contrôles à l’encontre des sociétés continuant à appeler les numéros figurant sur la liste Bloctel.

En parallèle, plus de 120 députés et 60 sénateurs de tous groupes politiques se sont appuyés sur les données de l’UFC-Que Choisir pour alerter le gouvernement sur le ras-le-bol de leurs administrés vis-à-vis du démarchage téléphonique et sur le manque d’efficacité du système Bloctel. Chacun d’entre eux a déposé une question officielle visant à demander au gouvernement de préciser ses intentions en matière de lutte contre le démarchage téléphonique. À l’heure actuelle, aucune réponse n’a été apportée.

Le combat contre le démarchage est loin d’être gagné. Pour que nos demandes se concrétisent, n’hésitez pas à signer notre pétition et à demander à vos proches de le faire. Quant à la liste Bloctel, elle reste, malgré ses lacunes, le meilleur outil de lutte contre les appels commerciaux, même si d’autres solutions existent.

Retrouver cet article sur quechoisir.org

13 mars 2017

Démarchage téléphonique abusif

L’UFC Que choisir de la Sarthe alerte les consommateurs sur des démarchages téléphoniques concernant les complémentaires santé.

Il est prudent de ne donner aucun renseignement personnel par téléphone. Il semble que certaines personnes aient vu leur contrat habituel résilié sans qu’elles aient donné leur plein consentement.

Les personnes qui seraient concernées par ce problème peuvent contacter l’UFC Que choisir au Mans ou les antennes locales de La Ferté-Bernard, La Flèche, Mamers, Sablé-sur-Sarthe.

Signez la pétition lancée par l’UFC-Que Choisir contre le démarchage téléphonique

UFC-Que Choisir Sarthe

10 mars 2017

L’offre était une belle escroquerie !

Abusée par une prétendue offre de reprise de garantie sur ses panneaux photovoltaïques Micheline Cottereau vient d’obtenir gain de cause en justice avec l’aide de l’association UFC Que choisir.

Démarchée par téléphone en avril 2014 Micheline Cottereau avait reçu un commercial de First Génération franchise Tececo soi-disant envoyé par le liquidateur de la société Ouest Alliance qui lui avait installé des panneaux photovoltaïques. Flouée, elle témoigne de son expérience et explique comment grâce à l’intervention de l’association UFC Que choisir et un recours en justice les crédits qu’elle avait signés sans le savoir ont pu être annulés.

« Au cours de sa visite il m’a parlé d’une reprise de garantie sur mes panneaux photovoltaïques et la pose d’un boitier censé améliorer leur production. Ensuite il a insisté pour poser de la laine de roche pour mieux isoler ma maison en me faisant  croire que c’était inclus dans leur « reprise de garantie ». Je ne me suis pas méfiée, il avait l’air honnête. J’ai signé plusieurs documents mais il ne m’a laissé aucun double, j’ai compris plus tard que j’avais signé une offre de crédit de 10 000 €».

Le boîtier jamais branché

Un mois et demi plus tard le même commercial revient à la charge pour lui proposer un crédit à taux plus intéressant avec une autre banque. Confiante Micheline signe de nouveau, en réalité il s’agit d’une nouvelle offre de crédit pour des travaux de nettoyage de toiture d’un montant  de 10 000 €. Aucun des travaux ne sera effectué, le fameux boitier n’est d’aucune utilité il n’a jamais été branché.

En février 2015 Micheline Cottereau connait de graves difficultés financières, son fils Bruno décide de prendre les choses en main : « Cela ne pouvait pas durer, j’étais convaincu que l’on avait abusé de sa faiblesse et je me suis adressé à l’antenne UFC Que choisir de Mamers. Très vite les bénévoles ont décelé de nombreuses  irrégularités et nous ont conseillé  de porter plainte en gendarmerie puis d’aller en justice avec le soutien d’un avocat en convention avec l’association ».

Les deux contrats de vente annulés

Il faudra plus d’un an pour que l’affaire soit jugée en procédure civile et au pénal avant d’obtenir gain de cause. Les deux contrats de vente ont été annulés ce qui a entraîné la nullité des crédits affectés avec faute des organismes de crédit tandis qu’au pénal les deux commerciaux ont été condamnés. «  J’ai très mal vécu cette période c’est angoissant d’aller en justice » confie Micheline. « Les conséquences financières ont été lourdes, j’ai été fichée à la Banque de France et j’ai dû avancer les frais d’avocat. Heureusement Maître Orsini m’a dit très vite que j’avais de grandes chances de gagner même si toute procédure est aléatoire mais cela m’a paru très long. Je viens tout juste d’apprendre que le dernier jugement du tribunal d’instance d’Alençon m’a été favorable en première instance, je vais enfin pouvoir respirer s’il n’y a pas appel ».

Depuis Micheline a tiré les leçons de sa mésaventure, elle se méfie du démarchage téléphonique et refuse les rendez-vous, elle a aussi contracté une protection juridique. « Si je devais aujourd’hui entreprendre des travaux je m’adresserai à des entreprises locales et à ma banque si j’avais besoin d’un crédit. Quant à l’association UFC Que choisir je la recommande autour de moi car ils ont vraiment fait un travail formidable, sans eux je ne sais pas comment je me serai tirée de ce mauvais pas ».

A lire aussi : lutte contre le démarchage abusif : des résultats à l’amiable mais aussi en justice

Monique Duclos, consultante antenne de Mamers

10 mars 2017

LMTV le 8.02- Face à la Rédac : UFC Que Choisir 72 fête ses 40 ans

Evelyne Gaubert, Présidente et Jean-Yves Hervez, vice-Président sur LMTV à l’occasion des 40 ans de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

Regardez  la vidéo 

7 mars 2017

Quelles garanties offrent les produits cosmétiques bio ?

Le rayon cosmétiques emboîte le pas au secteur alimentaire. Les consommateurs, en quête de réassurance, s’y tournent de plus en plus vers les produits bio. À tort ou à raison ?

SOMMAIRE
1. Qu’est-ce qu’un cosmétique « naturel » ?
2. Qu’est-ce qu’un cosmétique bio ?
3. Les cosmétiques bio sont-ils plus sûrs que les conventionnels ?
4. Sont-ils plus efficaces ?
5. Sont-ils meilleurs pour ­l’environnement ?
6. Comment acheter en confiance ?

Aux dernières nouvelles, le marché de la cosmétique bio progressait de 7 % par an. Même s’il demeure marginal, une telle croissance fait des envieux, d’autant que l’on peut supposer que le mouvement s’est considérablement accéléré cette année. Car les alertes sur les ingrédients indésirables dans les cosmétiques se sont multipliées. Les consommateurs apprennent à être vigilants vis-à-vis des produits présents dans leur salle de bains et, comme pour l’alimentaire, la solution bio leur semble une alternative rassurante.

Ont-ils raison de s’y fier ? Le point sur les spécificités des cosmétiques naturels et bio.

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Téléchargez la carte repère des molécules toxiques : carte repère des molécules toxiques UFC-Que Choisir

Article Que Choisir publié le : 25/11/2016 

5 mars 2017

Cosmétiques : des substances indésirables dans 400 produits !

Constatant un an après sa première publication, la présence toujours aussi massive de composants indésirables dans les produits cosmétiques, l’UFC-Que Choisir presse les pouvoirs publics d’instaurer des mesures réglementaires plus protectrices et dans cette attente donne aux consommateurs les outils pour faire la chasse à ces substances.

Si la majorité des ingrédients des produits cosmétiques sont d’une parfaite innocuité, pour certains composants en revanche, les experts(1)  ont demandé des restrictions d’utilisation, voire des interdictions pures et simples, qui ne sont toujours pas prises en compte dans la réglementation. Or, même si ces composés sont obligatoirement mentionnés dans les listes de compositions, pour le consommateur, les débusquer, au milieu d’une foule d’autres termes scientifiques, reste particulièrement ardu. Grâce au travail de fourmis de ses enquêteurs, mais aussi aux consommateurs eux-mêmes qui ont passé au peigne fin les listes des ingrédients, l’Association publie sa base de données réactualisée qui, en seulement un an d’existence, a plus que doublé pour atteindre désormais près de 400 produits.

•    11 composants indésirables trouvés dans 400 cosmétiques : 11 substances ou familles de substances indésirables préoccupantes ont ainsi été recherchées dans les rayons des produits cosmétiques pour arriver à une liste de près de 400 produits les contenant. Au premier rang des substances recherchées se trouvent les perturbateurs endocriniens, tels que le BHA ou encore les butyl- et propyl-parabens, des conservateurs trouvés par exemple dans le Rouge Baiser ou dans la crème Scholl anti-crevasses. Au rayon des allergènes, ce sont la methylisothiazolinone (MIT) et la methylchloroisothiazolinone (MCIT) qui se révèlent les plus inquiétantes, à tel point que ces conservateurs viennent d’être interdits dans les produits non rincés. Pourtant on continue à les trouver entre autres dans les colorations capillaires (Kéranove d’Eugène Perma, Les Rayonnantes et Les Raffinées d’Eugène Color), associées à la p-phenylenediamine, ce qui accroit encore le risque de déclencher des réactions allergiques graves. De nombreux autres produits cumulent ces substances indésirables, tel le gel purifiant ‘Eau précieuse’ qui contient non seulement des perturbateurs endocriniens : le triclosan et le propylparaben, mais en outre le mélange très allergisant MIT – MCIT !

•    Même les produits pour bébé ne sont pas épargnés : lire la suite sur quechoisir.org

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A lire aussi  : « Savons savonnettes : attention à vos choix ! «  – Quelles garanties offrent les produits cosmétiques bio ?

Action UFC-Que Choisir 21/02/2017 

 

5 mars 2017