La Note Que Choisir: bientôt un repère fiable pour les consommateurs en magasins et en ligne
Communiqué de presse UFC-QUE CHOISIR du 24 octobre 2016
Alors que les consommateurs sont souvent perdus face à la myriade d’offres de produits et la multiplication des allégations et des labels fantaisistes(1), l’UFC-Que Choisir lance « la note que choisir » une information synthétique, simple et fiable, pour mieux aiguiller les consommateurs au moment de leur achat.
Forte de 55 ans d’expérience en tests comparatifs de produits, totalement indépendants et conformes à l’usage des consommateurs, l’UFC-Que Choisir entend optimiser l’écho de ses recommandations en permettant, à compter du 20 octobre, aux fabricants dont les produits obtiennent des notes égales ou supérieurs à 14/20 d’utiliser, sous conditions strictes et contrôlées, cette note sur leurs produits et leurs supports de communication.
Regardez la vidéo de présentation ici
La note que choisir : un repère fiable pour les consommateurs
Le logo de la « Note Que Choisir » donne au-delà de la note stricto sensu, la date de publication du test, le nombre de produits testés, la fourchette de notes minimales et maximales liées au test ainsi qu’une jauge permettant au consommateur d’identifier où se situe le produit par rapport au parc de produits testés. Le fait de limiter la possible utilisation de la « Note Que Choisir » aux produits ayant une note égale ou supérieure à 14/20 permet d’assurer au consommateur qu’il s’agit bien d’un « bon choix ». Soucieuse de préserver la valeur ajoutée informative pour ses lecteurs et de garantir une indépendance totale entre les tests et cette note, cette dernière n’est diffusée qu’après publication sur l’Internet ou dans le magazine de l’association. Les lecteurs abonnés ou achetant le magazine en kiosques conservent par ailleurs l’apanage des résultats détaillés et de l’avis du testeur.
Une utilisation strictement encadrée et contrôlée
Le processus d’attribution et de suivi garantissent pleinement l’indépendance de l’UFC-Que Choisir. La commercialisation de la licence et son contrôle sont ainsi délégués à Bureau Veritas Certification, organisme tiers indépendant et reconnu. Une fois les résultats publiés, un fabricant dont le produit est éligible s’adresse à lui pour signer un contrat de licence aux conditions strictes : modèle de logo non modifiable avec numéro de licence spécifique pour vérification par les consommateurs, limitation du nombre de logo par marque et par type de produit, durée d’utilisation limitée à 12 mois (renouvelable pour 6 mois sous conditions), etc. Soucieuse de permettre l’accessibilité de tout producteur, quelle que soit sa taille, à la licence, les montants d’acquisition sont forfaitaires et varient uniquement en fonction des modes d’utilisation de la note. De même, en toute transparence et impartialité, l’ensemble des éléments (les lignes directrices du contrat de licence, la vérification des produits licenciés, etc.) sont disponibles sur un site ad’hoc commun pour les consommateurs et les fabricants: www.lanotequechoisir.org. Des plans de contrôle avec des équipes dédiées à la vérification des usages de marques en points de vente et sur les sites marchands sont également prévus par le Bureau Véritas Certification.
Un système vertueux : un dispositif servant l’intérêt individuel et collectif des consommateurs
Au-delà de l’intérêt individuel, la Note Que Choisir entend servir l’intérêt collectif des consommateurs. L’excédent de revenus de la commercialisation de la note sera ainsi intégralement reversé au fonds de dotation que l’UFC-Que Choisir a créé pour multiplier des campagnes d’intérêt général. Très concrètement, cet outil innovant de financement, très prisé des associations devrait permettre de lancer de nouvelles actions et projets au service de l’ensemble des consommateurs (des applications mobiles, des cartes interactives, des outils éducatifs, etc.).
La Note Que Choisir, qui devrait faire ses premières apparitions en ligne et en magasins fin novembre/début décembre, sert donc bien l’intérêt des consommateurs, de tous les consommateurs. C’est une note sur laquelle chacun pourra désormais compter !
Plus d’informations sur quechoisir.org
(1) De nombreuses études et sondages soulignent la perte de confiance des consommateurs dans les labels. En 2013, une étude IPSOS soulignait que pour 51% des Français les labels sont trop nombreux et empêchent de s’y retrouver et que les sondés plébiscitent (90%) les associations de consommateurs pour les informer sur la qualité des produits. Etude Ipsos pour Respect In, du 30 septembre au 7 octobre 2013 auprès d’un échantillon représentatif de 1005 Français âgés de 15 ans et plus (méthode des quotas INSEE : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et catégorie d’agglomération).
Communiqué UFC-Que Choisir
Auto-écoles sarthoises : sortie de route pour certaines
La loi Hamon du 17 mars 2014 puis ensuite la loi Macron ont modifié la réglementation applicable aux auto-écoles. Pour vérifier l’application de cette réglementation mais aussi les pratiques des auto-écoles, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe a enquêté, au mois de juin 2016, dans le cadre d’une enquête nationale, 15 auto-écoles réparties sur tout le département, soit un échantillon de 10 %. Les relevés de nos enquêteurs ont permis de dégager des pratiques très hétérogènes.
Le respect de la réglementation en matière d’affichage obligatoire
L’affichage extérieur des prix est obligatoire et doit être parfaitement visible (prix de toutes les prestations à l’unité offertes : leçons théoriques et pratiques, test de contrôle). Le forfait le plus fréquemment pratiqué par l’auto-école doit être également affiché. La durée du forfait doit être précisée.
Qu’en est-il sur le terrain ? Sur les 15 auto-écoles enquêtées, 4 ne respectaient pas cet affichage extérieur obligatoire !
Les prix sont libres, très libres !
Tellement libres que l’écart de la fourchette des prix proposés est impressionnante. Pour les mêmes prestations, sur un forfait 20h, forfait le plus couramment pratiqué, les prix relevés par nos enquêteurs font le grand écart : de 1155 € pour le moins cher à 1508 € sur nos 15 auto-écoles enquêtées. La moyenne des forfaits en Sarthe est de 1285 €, au-dessus-de la moyenne nationale à 1155 €. A noter que le coût n’influe pas sur le taux de réussite puisque celui qui a le forfait le moins cher a un bon taux de réussite global (chiffres officiels 2014).
Généralement, le forfait 20 h (minimum obligatoire) n’est pas suffisant pour s’assurer de la réussite à l’épreuve de conduite. Des heures supplémentaires sont donc nécessaires. Leur coût varie de 39 à 45 € pour les professionnels enquêtés, la moyenne de la Sarthe étant de 42 € et la moyenne nationale de 43 €.
Si l’on compte un nombre raisonnable d’heures supplémentaires, le permis sur notre échantillon peut coûter de 1480 à 1962 €. La moyenne nationale étant de 1462 €, passer son permis en Sarthe a un coût certain. A noter que les plus chers en termes de tarif, ne sont pas dans les meilleurs de notre échantillon en termes de réussite.
Taux de réussite annoncé : certains semblent « fantaisistes » !
Nous avons aussi voulu vérifier la cohérence entre le taux de réussite annoncé pour 2015 par les auto-écoles comparé au taux officiel de 2014. Normalement l’écart en plus ou moins devrait être raisonnable. Ce n’est à l’évidence pas toujours le cas !
Pour le code, sur nos 15 auto-école, 3 d’entre-elles sur estiment ce taux de plus de 10 %, l’une même va jusqu’à 34 % : surprenant ! Le taux moyen de réussite officiel 2014 dans la Sarthe, pour le code, était de 72 %.
Les prestations proposées varient en fonction des auto-écoles : présence ou pas d’un formateur (11/15), accessible ou non sur Internet (9/15), avec ou sans DVD (12/15). La réussite à l’examen du code semble indépendante de ces variables : celui qui a le moins bon taux de réussite au code propose à la fois formateur, DVD et Internet. Quand il n’y a pas présence de formateur, on observe un bon taux de réussite quand même, voir au-dessus de la moyenne. Avec l’arrivée de cette possibilité de formation par Internet, l’obligation de disposer d’une salle pour la préparation à l’épreuve théorique ne devrait plus être une obligation lors de l’installation d’une nouvelle auto-école*.
Il faut noter que l’examen du code a été réformé, début mai dernier. Un peu moins de la moitié des professionnels enquêtés jugent que l’examen est maintenant plus difficile.
Pour l’examen de conduite, 2 professionnels surestiment leur taux de réussite : 18 et même 50 % ! Le taux moyen de réussite à la conduite en 2014 dans la Sarthe était de 69 %.
Il est certain que ces taux de réussite sont dus à de nombreuses variables dont certains complètements indépendants de la formation prodiguée, surtout pour l’épreuve théorique. Il n’en reste pas moins qu’on aimerait pouvoir se fier à des éléments objectifs. En attente d’un affichage des chiffres officiels de taux de réussite dans les auto-écoles*, les candidats peuvent se renseigner auprès de la préfecture ou consulter le comparateur en ligne sur quechoisir.org.
Annonces du temps moyen pour l’obtention du permis, du nombre d’heures nécessaires : mêmes grands écarts !
1 professionnel annonce 20h pour l’obtention du permis mais c’est lui qui a le moins bon taux de réussite officiel ! Pour les autres, les annonces vont de 27 à 36 h.
Au niveau national, la moyenne du nombre de semaines annoncée avant obtention du permis est de 13 semaines. Nos professionnels sarthois enquêtés annoncent pour 3 d’entre eux moins de 10 semaines, ce qui semble sous-évalué. 6 annoncent de 10 à 15 semaines, 3 plus de 25 semaines.
La séance d’évaluation préalable
C’est une obligation légale. Elle permet au candidat de vérifier si la pédagogie pratiquée lui correspond. Cette séance est facturée : de 30 à 60 € pour notre échantillon. Bien qu’elle soit inclue dans la plupart des forfaits, elle devrait en fait être facturée à part et ne pas engager le candidat à effectuer l’intégralité de son parcours dans l’auto-école*.
Des frais réglementes
Si les frais de présentation à l’examen théorique et pratique sont désormais interdits (loi Macron du 6 aout 2015), les auto-écoles peuvent facturer des frais d’accompagnement. Si ceux-ci peuvent se justifier pour l’examen de conduite (dans ce cas, ils ne peuvent cas excéder le coût d’une heure de conduite), ce n’est pas le cas pour l’examen du code auquel le candidat peut se rendre par ses propres moyens. Ces frais sont généralement inclus dans les forfaits, hors la réglementation interdit de les fracturer dans ce cas.
Les frais de restitution du dossier en cas de changement d’auto-école sont gratuits (Loi Hamon du 17 mars 2014). Cependant, l’auto-école peut facturer des frais de dédit s’ils sont prévus par le contrat initial : 1 de nos auto-écoles enquêtée prévoit 10 % des heures restantes de frais de dédit).
Par-contre la nouvelle auto-école n’a pas le droit de facturer des frais de transfert de dossier.
Notre conseil
Tous les forfaits ne sont pas identiques. En attendant une refonte de l’information pré contractuelle qui garantisse un choix éclairé (affichage harmonisé des tarifs)*, demandez des devis avec les prestations détaillées pour chaque forfait et comparez. Pensez à comparer également le coût des heures supplémentaires qui font sérieusement augmenter la note.
*Les demandes de l’UFC-Que Choisir
Evelyne Gaubert, Présidente
L’UFC-Que Choisir de la Sarthe présente à la 25ème Heure du Livre 2016
sera présente .
L’association vous accueillera sur son stand, sous le barnum de la 25ème Heure du Livre, les samedis 8 et dimanche 9 octobre, pour vous présenter ses activités de défense des consommateurs. Vous pourrez y consulter les publications des éditions Que Choisir.
Vous pourrez également prendre connaissance de ses actions spécifiques pour une alimentation saine, pour la réduction du gaspillage alimentaire (partenariat avec le Pays du Mans et le Département de la Sarthe) et celle des pesticides, et pour un air plus sain dans votre logement.
Vous pourrez nous faire part de vos attentes dans le domaine de la consommation pour les années à venir.
Un Rendez-vous conso sur le thème « S’organiser au quotidien pour ne pas gaspiller » vous sera proposé de 17h à 18h à l’espace Débats Associatifs du salon.
Les rendez-vous conso s’adressent aux consommateurs qui souhaitent acquérir les bons réflexes. Leurs buts est d’apporter des connaissances pratiques aux consommateurs et incitent à effectuer des choix raisonnés en matière d’alimentation.
S’organiser au quotidien pour ne pas gaspiller, c’est : Identifier les modes de conservation, comprendre les dates, acheter les bonnes quantités pour ne pas gaspiller !
Les inscriptions à ce RDV-conso se font sur le stand de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe samedi 8 octobre
Christian Goujon, groupe communication
Connaître les préoccupations et les attentes des consommateurs en 2016
Pour toujours mieux répondre à l´attente et aux préoccupations des consommateurs, l’UFC Que Choisir de la Sarthe, vous propose de faire entendre votre voix !
Nous menons actuellement une enquête sur les préoccupations des consommateurs et leur attente vis-à-vis d´une association comme la nôtre.
Les quelques minutes que vous consacrerez à ce questionnaire nous aideront à toujours mieux répondre à vos attentes.
Vos réponses seront traitées de façon strictement anonyme et confidentielle.
Merci pour votre contribution à cette consultation et plus largement pour l´intérêt que vous portez à notre association.
Pour participer à ce questionnaire, il vous suffit de cliquer ici
Evelyne Gaubert, Présidente
les résultats sarthois de l’enquête « Prix dans les magasins de la grande distribution »
Les enquêteurs de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont relevé, fin janvier 2016, anonymement les prix en grandes surfaces, tandis que certains magasins ont été enquêtés par Internet, via leur service drive. Le panier composé de 81 produits de marques nationales (70% du panier) et de marques distributeurs (30% du panier) reflète la consommation moyenne des ménages et contient des produits des 6 grands rayons : épicerie, lait/fromage, fruits/légumes, viandes/poissons, non alimentaire.
Nationalement, le prix moyen du panier est de 352 €. Les prix restent stables en un an. Seul, le rayon viande connaît une légère augmentation +1 %.
La Sarthe : le département le plus cher de la région
La région Ouest demeure la moins chère des régions tandis que l’Ile de France reste la plus élevée. Il faut noter que la Sarthe reste le département le plus cher de la région des Pays de la Loire avec un panier moyen de 348 € alors qu’en Vendée il est de 341 €, de 343 € pour la Loire Atlantique et le Maine et Loire, et de 344 € en Mayenne.
51 grandes surfaces alimentaires et drives ont été enquêtés en Sarthe.
L’enseigne E. Leclerc reste en tête du classement. Ainsi, les magasins E. Leclerc de Cherré et du Mans route de Bonnétable sont les moins chers du département avec un panier moyen de 319 € tandis que Monoprix, comme chaque année, reste le plus cher avec un panier moyen de 408 € (89 € d’écart). Il est à noter qu’Hyper U d’Ecommoy a fait des efforts cette année car il est passé en tête des Super U (enquêtés) du département (339 €), il est suivi de l’Intermarché de Luceau (340 €) ayant pris la tête des Intermarché cette année.
Au Mans, sur les 17 magasins renseignés, après les trois magasins E. Leclerc (et Drive) vient Carrefour Centre Commercial Sud (332 €) suivi d’Intermarché Centre Commercial Beauregard (341 €).
Retrouvez ici le tableau complet du palmarès sarthois.
Pascale Besnard, responsable enquêtes