UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Les agences de voyages résistent au Web !

A l’heure où tout est possible via internet, au-delà du contact humain, quelle est la plus-value que peut nous apporter une agence de voyages physique ? L’UFC-Que Choisir de la Sarthe a sollicité ses enquêteurs bénévoles afin qu’ils se rendent en agences de voyages pour obtenir conseils et devis pour un court-séjour à l’étranger.

Les enquêteurs se sont rendus, de façon anonyme, dans 13 agences de voyages de la Sarthe, du 17 au 31 janvier 2015, afin d’évaluer la qualité des conseils donnés. Pour remplir cet objectif, ils devaient recueillir diverses informations et faire établir un devis écrit pour un séjour à Rome de deux personnes (plus de 25 ans et moins de 65 ans), du samedi 11 juillet au mercredi 15 juillet 2015. Ils indiquaient qu’ils souhaitaient partir d’un aéroport parisien, être logés dans un hôtel (équivalant 3 étoiles françaises, petit-déjeuner inclus) situés près du centre historique de la ville. Le budget maximal était de 1000 €.

Toutes les agences de voyages étaient concernées, qu’elles soient indépendantes ou affiliées à un réseau (Sélectour, Havas Voyages, Leclerc Voyages…). Volontairement, les agences de voyages spécialisées pour les groupes, les séjours linguistiques, les séjours pour handicapés…, n’ont pas été analysées pour ne pas les pénaliser car elles ont une autre spécificité.

 Les résultats de l’enquête

Sur le plan national, le bilan est positif. Les résultats sont corrects et homogènes. Les agences ont respecté le budget de 1000 € pour 2 personnes, le montant moyen des devis variant de 845 € à 981 €. La moyenne nationale est de 901 €.

La Sarthe se situe au-dessus de ces tarifs avec une moyenne de 957 €. La moins chère est Carrefour Voyages avec un devis à 767 €, suivi de Nouvelles Frontières Le Mans pour 813 €. Les plus chères sont Club Med avec un devis à 1250 € et Marmara pour un montant de 1232 €.

A partir d’Internet, l’équipe de Paris a composé le même séjour à Rome que celui soumis aux agences. Au bout de 30 minutes,  le moins coûteux revenait à 616 € (un niveau de tarifs proposés par quelques agences en France) et l’offre la plus coûteuse à 1051 €. Par conséquent, pour ce type de séjour, le Web n’est pas forcément plus intéressant.

Pour les 13 agences évaluées en Sarthe, nos enquêteurs ont jugé l’accueil très bon pour 12 et moyen pour l’agence Robin située à Sablé- sur-Sarthe. Le conseil est « bon » pour toutes les agences.

Quant à l’hébergement, très peu d’agents de voyages ont informé les enquêteurs que la norme italienne est un peu inférieure à la norme française. La moitié des agents ont montré l’emplacement géographique de l’hôtel à nos clients.

Nos conseils :

– Bien vérifier les horaires proposés car ils peuvent faire perdre de précieuses heures sur place. La plupart des agences ont proposé des horaires cohérents avec notre demande, mais  certaines avaient retenu un vol faisant arriver à Rome le samedi en fin de journée et un retour  à Paris le mercredi matin ! L’aéroport de départ est à vérifier aussi. A certains, il a été proposé,  pour bénéficier de tarifs attractifs, un départ de « Paris-Beauvais » ! (sur les résultats nationaux). L’information sur le transfert aéroport/hôtel n’est donnée de façon systématique que dans 1/3 des cas.

– Concernant le nombre de bagages en soute : le consommateur devra être vigilant, car depuis l’apparition des compagnies Low Cost, l’acheminement d’un bagage en soute n’est plus forcément inclus dans le prix du billet et les agents de voyage ne donnent pas  systématiquement  cette information.

– L’assurance voyage ne doit pas être pré-cochée systématiquement par l’agent de voyage.

 Les petits plus !

Certains agents ont poussé l’information en donnant des indications sur le climat dans la région à la date de départ prévue, de bonnes adresses de restaurants ou encore les sites à visiter ou des  idées de ballades. Certains ont aussi proposé des formules de 48 heures (type Pass) pour les différents sites touristiques. D’autres  mentionnent  la nécessité de disposer de papiers d’identité à jour pour réaliser le voyage.

Ces petits plus qui ne peuvent être apportés (ou plus difficilement) lorsque l’on construit son voyage soi-même sur Internet.

 En conclusion

Malgré la concurrence d’Internet, les points de vente ont encore de l’avenir. Même si les consommateurs cherchent de nombreuses informations sur le Web, ils restent nombreux à se rendre en agence, pour conclure leur projet. Ne pas hésiter toutefois, à demander un devis et à bien le relire.

 Pascale Besnard, responsable enquêtes de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

 

 

22 juin 2015

Téléviseurs UHD : pas de précipitation !

Illustration of Fictitious Modern Curved 4K UHD Ultra High Definition TV on White Background

Illustration of Fictitious Modern Curved 4K UHD Ultra High Definition TV on White Background

Depuis environ deux ans, une nouvelle avancée technologique arrive sur le marché des téléviseurs : l’Ultra Haute Définition (UHD). Egalement appelée 4K, c’est une image de 8,30 millions de pixels contre 2,07 millions pour la Haute Définition (HD) classique.

Les tests effectués par Que Choisir sur des téléviseurs UHD montrent une réelle amélioration. Sur certains modèles, les experts ont même considéré que l’image pouvait être d’une qualité « époustouflante ».  Mais il faut noter que la technologie est toujours en avance et il faudra plusieurs années avant que les chaînes de télévision n’émettent des programmes en UHD. Pour les plus optimistes, ce cap ne devrait pas être franchi avant 2018. De plus, leurs prix, comparés à ceux des « classiques » HD, sont en moyenne sensiblement plus élevés.

L’enquête, réalisée en mars 2015 par nos enquêteurs sarthois, a démontré que les vendeurs étaient attentifs aux différentes questions posées et qu’ils ne poussaient pas à l’achat de ce type de téléviseur.

Dans le scénario, les enquêteurs demandaient s’ils devaient changer ou non leur téléviseur principal, acheté 3 ou 4 ans auparavant. Le résultat démontre que les enseignes de la grande distribution se sont même révélées dissuasives. Ainsi, chez Leclerc, 71% des vendeurs interrogés ont recommandé à nos enquêteurs de ne pas se précipiter.  A l’opposée, dans les grandes surfaces spécialisées, les vendeurs se sont en montrés plus insistants, spécialement chez Darty. Guère surprenant, car pour cette enseigne, le secteur TV contribue dans une large mesure au chiffre d’affaires. De ce fait, il faut vendre !

 Changement en 2016 sur la norme de diffusion appliquée à la TNT

En 2016, la norme de diffusion qui sera appliquée à  la TNT passera sur un encodage en MPEG-4. Il permet de recevoir des images en haute définition (HD) lorsqu’elles sont filmées dans ce mode et remplacera le MPEG-2, le mode de diffusion standard.

Les télés récentes sont obligatoirement équipées en MPEG-4 :

  • Ÿ depuis le 1/12/2008 pour les modèles signalés HD TV ;
  • Ÿ depuis le 1/12/2009 pour les écrans de plus de 26 pouces/66cm
  • Ÿ depuis le 1/12/2012 tous les téléviseurs.

Pour les autres, des adaptateurs externes, à brancher sur les téléviseurs non équipés, sont disponibles dans le commerce, souvent aux alentours de 30 €.

Les personnes qui visionnent les programmes par l’intermédiaire d’une box, du câble ou du satellite n’auront rien à faire.  ¡

 Pascale Besnard, responsable enquêtes UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

22 juin 2015

Terminus, tout le monde descend  ou quand la SNCF manque de considération pour ses usagers !

20150602_103037Notre adhérent M. B. emprunte en gare Montparnasse, le 14 octobre 2014, le TER  n° 16781, en direction de la Ferté-Bernard. En raison de travaux, le TER s’arrête en gare de Chartres où  M. B. doit alors prendre un autocar.

Surprise : celui-ci s’arrête à  Nogent-le-Rotrou son terminus ! Il est 23h30 et la SNCF ne propose aucune solution pour rejoindre la Ferté-Bernard. Pour terminer son trajet, M. B. n’a d’autre solution que d’emprunter un taxi pour un coût de 69,70 €.

Sa demande de remboursement des frais de taxi au service clientèle de la SNCF ayant été rejetée, notre adhérent nous a confié la défense de son dossier.

Après un nouveau refus de la SNCF, notre conseiller litiges dépose une réclamation auprès du médiateur de la SNCF. Devant les faits, celui-ci propose le remboursement des 69,70 €. Notre adhérent est satisfait et remercie l’UFC-Que Choisir de la Sarthe pour son intervention. ¡

 Commission litiges de l’UFC-Que Choisir de la sarthe

 

22 juin 2015

Achats via les Sociétés de ventes volontaires : soyez vigilants !

AutoNotre adhérent, M. S., recherche un véhicule d’occasion. Il trouve sur un site Internet de vente, la société Balsan enchères, le véhicule qu’il cherchait. Il se rend chez le vendeur où sont stockés les véhicules et conclut l’affaire pensant alors disposer d’un certificat de vente.

Après quelques jours d’utilisation, M. S. constate des anomalies de fonctionnement de son véhicule. Persuadé d’avoir eu affaire à un professionnel, et donc bénéficier des garanties légales, il retourne donc rencontrer le vendeur.

Surprise : le supposé vendeur n’est pas le vendeur. Monsieur S. s’est adressé à une société de ventes volontaires : en clair, une société de vente publique aux enchères, aussi appelée « vendeur d’apparence ».

Or, selon la Loi, le « vendeur d’apparence » est seulement un intermédiaire pour la vente de véhicule.  Le véhicule n’aurait pas trouvé preneur dans une vente publique aux enchères, ce qui autorise une vente de gré à gré. Le certificat de vente est en réalité un : « Bordereau d’acquéreur ». Dans ce cas, les garanties sont celles d’une vente de particulier à particulier, très en deçà d’une vente de professionnel à particulier.

 D’où notre conseil : dans le cadre d’un achat de véhicule d’occasion, il est très important de vérifier le statut du vendeur, et donc de s’informer sur la garantie proposée.

Pour ce qui concerne notre adhérent : Monsieur S. n’a pas disposé des informations nécessaires. De ce fait UFC-Que Choisir de la Sarthe a informé le Procureur de La République près le Tribunal de Grande Instance du Mans, lequel a saisi la Direction Départementale de la Protection de Populations. ¡

 Commission litiges de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

 

22 juin 2015

Gaz et électricité : au rapport !

Entre le rapport annuel du médiateur national de l’énergie et le bilan de l’ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité publié par la Commission de régulation du secteur, l’énergie fait la une de l’actualité depuis quelques jours.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a ouvert le bal en présentant le bilan de l’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité à la concurrence sur le 1er trimestre 2015. Si le marché de l’électricité reste à 90 % dominé par les tarifs réglementés d’EDF, la CRE souligne en revanche l’accélération du passage à la concurrence pour le gaz naturel. Seuls 65 % des usagers sont encore au tarif réglementé chez GDF Suez, rebaptisé Engie depuis peu. 17 % sont restés chez ce fournisseur historique, mais en offre de marché, ce qui n’est d’ailleurs pas la meilleure option comme le prouve notre comparateur énergie. Surtout, 18 % des ménages sont désormais sous contrat avec un fournisseur alternatif.

Un succès qui doit beaucoup à l’opération Gaz moins cher ensemble de l’UFC-Que Choisir. D’abord par ses 60 000 nouveaux souscripteurs, qui ont bénéficié du tarif le plus bas du marché et d’un contrat très protecteur, expurgé de toutes les clauses abusives si nombreuses chez les opérateurs de l’énergie. Mais aussi par l’émulation que Gaz moins cher ensemble a créée. À l’annonce du résultat, -13 % TTC sur le prix du kWh, la concurrence s’est aussitôt exacerbée. À la suite du lauréat Lampiris, plusieurs fournisseurs de gaz ont joué la baisse, les offres à prix compétitif se sont multipliées. C’est tout bénéfice pour les consommateurs.

Bilan mitigé, litiges à la hausse : lire la suite sur quechoisir.org

22 juin 2015

KIT mains libres : comment le choisir ?

Les oreillettes, qu’elles soient filaires ou connectées en Bluetooth au smartphone, seront bientôt interdites pour téléphoner en conduisant. Motif, selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve : elles empêchent le conducteur d’entendre ce qui se passe autour de lui, et nuisent donc à la vigilance au volant. Si vous ne pouvez pas connecter votre téléphone aux haut-parleurs de votre voiture, il faudra obligatoirement passer par un kit mains libres auto. Ces haut-parleurs Bluetooth sont vendus entre 40 et 100 € environ.

En vidéo, les  conseils de l’UFC-Que Choisir pour bien choisir son kit mains libre sur quechoisir.org.

22 juin 2015