Etiquetage nutritionnel simplifié : un antidote fiable, simple et efficace contre le marketing alimentaire
Alors que le développement préoccupant en France du surpoids, de l’obésité, du diabète et des maladies
cardiovasculaires, trouve notamment son origine dans une alimentation trop riche en sucres, en graisses
saturées et en sel, il est crucial d’avancer sur une meilleure information des consommateurs quant à la
qualité nutritionnelle des produits alimentaires.
Le système d’étiquetage nutritionnelle simplifié, pourrait s’il est adopté, permettre aux consommateurs d’être informés de façon simple sur la qualité nutritionnelle des produits.
Ce dispositif coloriel est un système d’étiquetage volontaire comportant cinq couleurs allant du vert au rouge selon les caractéristiques nutritionnelles de l’aliment (calories, graisses saturées, sucres, sel …).
Dans la perspective du projet de Loi de Santé Publique qui pose le principe d’un étiquetage nutritionnel simplifié sans en définir les modalités, l’UFC-Que Choisir rend publics dans son mensuel n° 534, de mars 2015, et sur le site quechoisir.org, les résultats plus que probants de son test exclusif du modèle coloriel proposé dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé.
Forte de cette analyse, elle demande aux Parlementaires de consacrer ce dispositif au sein de la Loi.
Actuellement, choisir un produit alimentaire pour sa qualité nutritionnelle demande de gros efforts de recherche, de la concentration, une bonne vue… pour trouver parmi la foule d’ « informations » données sur l’emballage, celles qui seront pertinentes et même une fois trouvées, ce ne sera sans doute pas suffisant pour comparer deux produits entre eux.
Un outil informatif et éducatif réellement au service des consommateurs :
Les tests de l’UFC-Que Choisir le montrent : alors que les recommandations officielles de ne pas manger trop gras, trop salé ou trop sucré sont en réalité souvent complexes à mettre en œuvre, elles deviennent enfin à portée de main grâce à cet étiquetage qui, à rebours des idées reçues, décerne des pastilles vertes à de nombreux plats préparés tels que le ‘Cassoulet mitonné’ de ‘Williams Saurin’ ou le ‘Petit salé aux lentilles’ de ‘Fleury Michon’. A l’inverse, on pourra limiter les occasions de consommation de la barre céréalière ‘ Frosties’ écopant du rouge, comme le ‘Brownie chocolat pépites’ de ‘Brossard’ pour préférer par exemple les ‘Muffins recette anglaise’ de chez ‘ Carrefour’ qui, même avec de la confiture, arborent un macaron jaune tout à fait recommandable dans le cadre d’une consommation quotidienne.
La démonstration étant faite de l’efficacité de ce système pour identifier l’intérêt nutritionnel des aliments et plus généralement pour construire, en pleine connaissance de cause, une alimentation équilibrée au quotidien, l’UFC-Que Choisir demande , en conséquence, qu’il devienne par la Loi le modèle officiel d’étiquetage simplifié.
Et vous qu’en pensez-vous ?
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Retrouvez l’étude et les propositions de l’UFC-Que Choisir sur ce thème sur le site quechoisir.org
Evelyne Gaubert, Présidente de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe
La mutuelle des étudiants (LMDE) sous sauvegarde judiciaire : comment en sortir ?
L’avenir de La mutuelle des étudiants (LMDE) reste incertain depuis son placement sous sauvegarde judiciaire le 9 février. Nos conseils aux adhérents pour ne pas subir les conséquences de cette décision.
Le tribunal de grande instance de Créteil a statué à la demande de l’administratrice provisoire de La mutuelle des étudiants (LMDE), Anne-Marie Cozien. Cette dernière a été nommée en juin 2014 par l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR), gendarme du secteur des assurances et des mutuelles, afin de prendre le relais de dirigeants dépassés par la situation.
La mise sous sauvegarde judiciaire est une décision lourde de conséquences. Elle a été dictée par la gravité de la situation.
…
Dans ce contexte troublé, le plus prudent pour les étudiants est néanmoins d’organiser un retrait en bon ordre de la LMDE. lire la suite sur QueChoisir.org
Retrouver notre article sur le fonctionnement des Mutuelles étudiantes
Assurances : enfin la facilité de résiliation de certains contrats
Depuis le 1er janvier 2015, les assurés peuvent, à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la première souscription, résilier à tout moment leurs contrats d’assurance automobile, habitation ou constituant un complément d’un bien ou d’un service vendu par un fournisseur (décret d’application de la loi Hamon n° 2014-1685 du 29/12/2014). Plus besoin donc, après un an de contrat de guetter la date de renouvellement pour résilier son contrat.
La résiliation prend effet 1 mois après que l’assureur en a reçu notification par l’assuré, par lettre ou tout autre support durable.
En plus des contrats d’assurance auto et moto et multirisques habitation, cette possibilité de résiliation concerne également les petites assurances (assurances affinitaires), dont l’intérêt a été pour beaucoup d’entre elles remis en cause par l’UFC-Que Choisir.
Cette mesure, réclamée par l’UFC-Que Choisir, devrait permettre de faire jouer plus facilement la concurrence entre assureurs.
Attention, le prix n’est qu’un élément, il est essentiel de comparer aussi l’étendue de la protection et la qualité du service. Pour aider les consommateurs à faire ces choix, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe a mis en place une activité de conseils dans ce domaine. Sur rendez-vous*, nos consultants vous aideront à mieux comprendre vos contrats et faire des choix éclairés.
* service réservé aux adhérents de l’association
Plus d’informations sur le site national de l’UFC-Que Choisir
Jean-Noël Pitot, consultant
L’Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir de la Sarthe communique les résultats de l’enquête « Prix dans les magasins de la grande distribution ».
Entre le 20 septembre et le 4 octobre 2014, les enquêteurs bénévoles d’UFC-Que Choisir de la Sarthe ont relevé, de façon anonyme, les prix de 80 produits de marques nationales (60% du panier) et de marques distributeurs (40 % du panier). Le panier reflète la consommation moyenne et contient des produits des 6 grands rayons : épicerie fine, lait/fromage, fruits/légumes, viandes/poissons, boissons, non alimentaire.
Sur le plan national, cette enquête révèle une baisse avérée des prix de 0,79% depuis septembre 2013. De plus, les magasins E. Leclerc rétrogradent à la deuxième place juste derrière Géant Casino avec des écarts souvent symboliques. Le coût moyen du panier est de 377€ en France, alors que pour la Sarthe il est de 372€ toutes enseignes confondues. Toutefois, il faut noter que la Sarthe est le département le plus cher de la région des Pays de la Loire, 365€ en Vendée, 366€ : Loire Atlantique, Mayenne et Maine et Loire.
La région Ouest reste toujours la moins chère alors que L’Ile de France demeure la plus élevée.
49 grandes surfaces alimentaires et drives ont été enquêtés en Sarthe. L’enseigne E. Leclerc reste en tête du classement puisque Géant Casino est absent dans le département. Ainsi, les magasins E. Leclerc de Sablé sur Sarthe et de Château du Loir sont les moins chers du département avec un panier moyen à 345€ tandis que Monoprix est le plus cher avec un panier moyen de 439€.
Au Mans, sur les 16 magasins enquêtés, le drive E. Leclerc avenue F. Geneslay est le moins cher cette année (350€ le panier moyen), suivi de Carrefour Centre Commercial Sud (352€) et du magasin E. Leclerc, route de Bonnétable (360 €). Bien que la plus chère de la région, la Sarthe reste nationalement bien placée puisqu’elle est 25ème au classement des départements les moins chers : Cotes d’Armor, Aube et Orne étant en tête de ce classement.
Retrouvez le palmarès complet des magasins et drives enquêtés dans la Sarthe [button text=’ Palmarès ‘ url=’ http://www.ufc-quechoisir-sarthe.fr/wp-content/uploads/2015/02/palmares-des-magasins-Sarthois-2014.pdf ‘ color=’ #ff0000 ‘]
Consulter le comparateur de prix sur le site Que Choisir.org
Pascale Besnard, responsable enquêtes UFC-Que Choisir de la Sarthe