UFC-QUE CHOISIR DE LA SARTHE

Lettre ouverte à J M Ayrault

Menaces sur l’équilibre nutritionnel en restauration scolaire : Lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault

Monsieur le Premier Ministre, Nous, diabétiques, diététiciens, nutritionnistes, professionnels œuvrant pour la restauration collective, parents d’élèves et consommateurs, souhaitons vous faire part de nos fortes préoccupations concernant le rapport de la mission de lutte contre l’inflation normative, remis par Jean-Claude BOULARD et Alain LAMBERT le 27 mars dernier, et ses suites, plus particulièrement quant à la préconisation d’abroger le décret et l’arrêté du 30 septembre 2011 définissant l’équilibre nutritionnel en restauration scolaire.

Lire la suite : http://www.quechoisir.org/alimentation/nutrition/communique-menaces-sur-l-equilibre-nutritionnel-en-restauration-scolaire-lettre-ouverte-a-jean-marc-ayrault

 

Communiqué de presse : UFC-Que Choisir

28 avril 2013

Conseil qualité du service postal

Conseil et qualité du service postal : les résultats de l’enquête de l’UFC-Que Choisir en Sartne

Du 24 novembre au 8 décembre 2012, l’UFC-Que Choisir a réalisé une enquête sur la qualité du service postal. Pour la Sarthe, nos enquêteurs ont observé dans 28 bureaux de poste de la Sarthe, dont 12 au Mans, l’accès, l’accueil, le conseil, la qualité d’écoute et le temps d’attente.

Le conseil et les coûts

L’enquête visait à vérifier et évaluer le conseil dans les bureaux de poste ainsi que les délais d’acheminement du courrier. Nos enquêteurs ont joué le « client mystère ». Ils devaient demander des conseils pour l’envoi d’un colis contenant un CD-photos et pour l’affranchissement d’une cinquantaine de lettres faire-part.

La Poste privilégie les recettes
Les conseils colis ont montré que la Lettre Max (3,35€), 2 fois plus chère que la Mini Max (1,50€) a été proposée 7 fois sur 10, pourtant, il s’agissait du moyen le moins onéreux et le plus adapté.
Le Colissimo (8,20€) 5 fois plus cher a également été proposé plus d’1 fois sur 3 !
Dans 72,5%, nos enquêteurs ont pu constater un défaut de conseil pour « le suivi du colis » et dans 87% des cas pour la « remise contre signature ».

Faut-il renoncer au J 1 ?
Pour le conseil sur les timbres, les conseillers proposent 8 fois sur 10 le timbre vert-écologique (0,58€). Le timbre rouge-prioritaire (0,63€), n’est proposé que 4 fois sur 10. Pour la Poste, le délai J 1 du timbre rouge est plus contraignant et plus coûteux. Il semble mis au niveau du timbre gris écopli (0.56€) méconnu du public.

Les résultats pour l’acheminement du courrier

800 courriers simples ont été envoyés par les associations locales UFC-Que Choisir à travers 89 départements et 22 régions selon les 3 types d’affranchissements, afin de mesurer les délais d’acheminement, ce qui a permis de constater que :
• le timbre rouge-prioritaire (J 1) est arrivé à 82% dans les délais attendus (24h).
• le timbre vert-écologique (J 2) est arrivé à 92% dans les 48h.
• le timbre gris-écopli (J 3) est arrivé à 46% dans les 72h.

Pour l’acheminement dans la région, quel que soit le type de timbres, la Poste respecte approximativement ses engagements (93% pour le timbre rouge, 97% pour le timbre vert).
Les délais d’acheminement correspondent avec les conseils donnés au sein de la poste qui privilégie le timbre vert-écologique. Elle préfère privilégier un acheminement moins rapide compte-tenu de la réduction de ses effectifs, et peut-être de la baisse du trafic courrier avec le développement d’internet.
L’appellation timbre vert-écologique est-elle vraiment justifiée compte-tenu que l’acheminement n’a plus lieu en majorité par le réseau ferroviaire mais est réalisé par la route !

Un test a été fait également sur l’envoi de la lettre recommandée avec accusé de réception.
42 lettres recommandées avec AR ont été envoyées depuis Paris vers 42 adresses en France. Sur ces 42 envois, 5 destinataires n’ont pas été avisés de l’arrivée de la lettre alors qu’ils étaient à leur domicile et joignables. Le facteur a laissé un avis de passage dans la boîte (2 avis de passage sur 30 tests maison et 3 avis de passage sur 12 tests appartement (1/4)).

Accueil, attente, écoute : du mieux

Si le consommateur n’est pas orienté vers le service qui correspondrait le mieux à ses besoins, en revanche au niveau accueil, attente, écoute, on constate plutôt des progrès !
Dans la Sarthe, sur les 28 bureaux enquêtés, 17 bureaux ont été évalués très accueillants, et 11 plutôt accueillants.
Pour 16 bureaux, le temps d’attente est inférieur à 5 mn, 5 bureaux supérieur à 11mn. Par rapport à l’enquête effectuée en 2010, au niveau national, un progrès a été réalisé.
De même, la qualité de l’écoute a été jugée très satisfaisante pour 16 bureaux.

Pour l’accès en revanche, mieux vaut habiter une grande ville.
Au Mans, l’accès est facile, en revanche, dans les communes de moins de 20 000 habitants il a été constaté que 6 bureaux sont d’accès difficiles.

Pascale BESNARD, responsable enquêtes de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

21 avril 2013

Quels enjeux pour l’eau ?

Consultation publique sur la gestion de l’eau : l’UFC-Que Choisir de la Sarthe conseille les consommateurs

L’aménagement et la gestion de l’eau en France sont assurés par 6 agences de bassin. Une consultation publique, organisée par l’agence du Bassin Loire-Bretagne, pour notre département, concerne « les grands enjeux qui se posent à nous et aux générations futures pour l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques sur nos territoires ». Cette consultation doit servir à élaborer le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) pour la période 2016/2021.

Cette consultation se fera en répondant à un questionnaire accessible et téléchargeable sur le site internet de l’agence : http://www.prenons-soin-de-leau.fr/cms/render/live/fr/sites/prenonssoindeleau/accueil/le-bon-etat-des-eaux/votre-avis-sur-leau/consultation-2012-2013.html
Ce questionnaire est également disponible à la délégation Anjou-Maine de l’agence : rue Jean-Grémillon (quartier de l’Université), 72000 – Le Mans ou auprès de notre association 21 rue Besnier – 72000 Le Mans. Cette consultation est en cours depuis le 1er novembre 2012 et se terminera le 30 avril 2013. Les réponses ou autres contributions écrites, individuelles ou collectives, peuvent se faire en ligne sur le site ci-dessus, ou par email à l’adresse sdage@eau-loire-bretagne.fr. Les réponses ou contributions écrites « papier » sont à adresser à Monsieur le Président du comité de bassin – BP 6339 – 45063 Orléans Cedex 2, ou en préfecture.

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe a examiné ce questionnaire : les questions nous paraissent trop consensuelles, non sélectives, et ne nous permettent pas d’avancer notre revendication de l’application du « principe polluer payeur » inscrit dans la constitution.

En effet, les consommateurs supportent à plus de 90 % la mise à disposition au robinet, dans notre département, d’une eau de qualité satisfaisante. Il semblerait qu’en France, l’application du concept de « pollueur pas payeur » est de mise. L’agriculture ne contribue qu’à environ 2 % des dépenses de dépollution. La cour des comptes dresse le triple constat que la France laisse les agriculteurs polluer, les dispense du paiement de redevances pour pollution et de plus les fait bénéficier des aides à la dépollution. Il est évident que les budgets pour la gestion durable de l’eau sont à visée curative et pour l’essentiel à la charge des consommateurs (1,5 milliard d’euros par an).
Pour réduire suffisamment cette pollution d’origine agricole, il faudrait modifier plus radicalement les pratiques de ce secteur. Une orientation des aides de la PAC (politique agricole commune) dans ce sens est indispensable.

De plus, à aucun endroit du questionnaire, le consommateur, principal financeur, n’est consulté sur la bonne gestion de l’eau par les agences de bassin. Aucun état des lieux et aucun bilan ne sont soumis à l’appréciation des consommateurs.

Notre conseil : remplir le questionnaire mais avec des réserves.

L’UFC-Que Choisir de la Sarthe encourage ses adhérents, mais aussi tous les consommateurs, à remplir le questionnaire mais avec les indications suivantes :

Page 4 (dernière page), en réponse à la question : « Souhaitez vous proposer d’autres enjeux importants pour l’eau ? » répondre « oui » et indiquer ensuite « application du principe constitutionnel pollueur-payeur ». En effet si la collecte et le traitement collectifs des eaux usées s’améliorent régulièrement, il reste encore beaucoup à faire pour l’assainissement non collectif. L’effort d’amélioration doit pouvoir être supporté équitablement.

Pour la piste d’actions (bas de page 2) : « Etudier la possibilité de stocker l’eau disponible en hiver pour l’utiliser à d’autres saisons, tout en préservant prioritairement l’alimentation en eau potable et la vie des milieux aquatiques », l’UFC-Que Choisir trouve cette proposition « pas du tout adaptée » car ce stockage dénommé « bassine », réalisé par les agriculteurs avec un financement public, se fait pour l’essentiel, aux frais des consommateurs. Ces bassines sont en fait alimentées majoritairement par de l’eau puisée dans la nappe, bien commun, mais uniquement utilisées par les agriculteurs comme moyen d’irrigation, sans quasiment aucun contrôle.

Commission environnement de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe

21 avril 2013

Restauration scolaire

Qualité nutritionnelle de la restauration scolaire : l’enquête de l’UFC-Que Choisir montre l’importance du maintien du décret de 2011

50 % des élèves dans les établissements primaires et 60 % dans les établissements secondaires fréquentent les cantines ou restaurants scolaires. Il existe une réglementation, que nous appelions de nos vœux, c’est une loi de 2010 avec un arrêté et un décret de septembre 2011 qui réglemente l’offre alimentaire dans les établissements scolaires.
Ce décret définit concrètement des fréquences d’aliments à trouver dans les menus des cantines sur 20 jours consécutifs (1 mois) : fréquence minimale pour les aliments de bonne qualité nutritionnelle (viande rouge et poisson non hachés, fruits frais, crudités) et fréquence maximale pour les aliments nutritionnellement moins bons (nuggets, pâtisserie, crème dessert : aliments à consommer modérément.

La chasse aux normes « inutiles : une source d’inquiétude

A la demande du 1er ministre, 2 personnalités politiques, Jean-Claude Boulard,Président de la communauté urbaine du Mans, et Alain Lambert, Président de la CCEN (commission consultative d’évaluation des normes), sont chargés de faire des propositions sur les réglementations « inutiles ou inadaptées » qui pèsent sur les collectivités locales. Or nous savons que dans leur tableau de chasse se trouve précisément ce décret sur l’offre alimentaire que nous considérons, nous, comme une bonne réglementation, un bon outil à utiliser pour offrir une alimentation de bonne qualité nutritionnelle à nos enfants à la fois pour les gestionnaires, les élus et les parents d’élèves.

A l’approche du rapport de cette mission gouvernementale, l’UFC-Que Choisir rend publics les résultats encourageants de la première enquête nationale, menée dans 606 communes et établissements scolaires(1), sur l’impact de cette nouvelle réglementation, 18 mois après la publication du décret.

Les bons élèves : les écoles primaires publiques (384) avec plus de 15 de moyenne
On y mange bien et même quand il y a des choix multiples, cela n’affecte pas la note parce que l’équilibre nutritionnel est bien maîtrisé. Dans le top-ten on trouve des communes de grande importance mais aussi des communes de moyenne importance (15 à 17 000 habitants). 2 communes obtiennent même la note de 20.
Force est de noter l’impact de la nouvelle réglementation : seules 3 % des communes ont moins de la moyenne contre 20 % lors de notre précédente enquête en 2005.

Etablissements secondaires publics : des résultats décevants
Avec 12,6/20 (13,1 pour les collèges et 12,2 pour les lycées), viennent ensuite les élèves des établissements secondaires publiques (129 au total) avec une moyenne très légèrement supérieure à 12 / 20. Ils sont plus de 2 points et demi en dessous de la moyenne du primaire. En cause, les menus avec choix qui laissent les élèves consommer certains aliments à des fréquences très inférieures à la norme (2 fois moins de poisson et 3 fois moins de viande que la norme).

Le bonnet d’âne sera attribué aux établissements privés
La moyenne des 55 écoles élémentaires privées est de 11,3, soit près de 4 points de moins que dans le public. Pour le secondaire, la moyenne est d’à peine 10 du fait de l’absence de maîtrise de l’équilibre nutritionnel : ainsi dans la moitié des établissements, la mauvaise conception des choix aboutit à ce que les élèves aient la possibilité de ne manger aucune crudité, poisson, viande rouge non hachée durant les 20 jours analysés !

Respect global de la réglementation : un bilan néanmoins « mi figue-mi raisin »
Les causes sont bien entendu économiques : on a tendance à remplacer un aliment nutritionnellement bon par un aliment moins cher et nutritionnellement moins intéressant. Si les établissements scolaires réussissent l’examen de passage sur les critères les moins chers (légumes, produits laitiers et féculents), en revanche, beaucoup d’entre eux échouent sur les ingrédients les plus chers (viande rouge, poisson, crudités et fruits frais), remplacés par des produits hachés bon marché mais de moindre qualité nutritionnelle.
La diminution des coûts matière au dépend de la qualité nutritionnelle, est renforcée par les choix proposés en self qui privilégient une invasion de produits gras et sucrés au détriment des crudités et fruits crus.

Gestion concédée/régie directe : pas de tableau d’honneur
Contrairement à l’assertion de certains professionnels, la gestion concédée n’est pas l’assurance d’une meilleure qualité nutritionnelle. Ainsi, parmi les 10 cantines les plus mauvaises du secondaire privé, 7 sont gérées par des grandes sociétés de la restauration collective (Elior, Sodexo et Scolarest).

« Junk food » : après les distributeurs, les cafétérias
La mal bouffe rentre de nouveau dans les établissements avec la multiplication de stands et/ ou cafétérias qui font une offre alimentaire alternative sans même être soumis à cette obligation réglementaire. Dans 48 établissements secondaires, la cantine traditionnelle se trouve en concurrence avec des stands de type cafétéria, fast-food ou sandwicherie, implantés au cœur même des établissements, avec en guise d’aliments des produits fortement déséquilibrés, la réglementation de 2011 ne s’appliquant pas à eux.

Alors que les rapporteurs de la mission du Premier Ministre sur les « normes absurdes » à supprimer ont prévu de mettre les textes de 2011 à leur « tableau de chasse », les résultats de l’enquête de l’UFC-Que Choisir plaident incontestablement pour leur maintien impératif et appellent même à un renforcement de l’encadrement des établissements scolaires. En effet, dans le contexte de progression de l’obésité (18 % des enfants touchés), les cantines scolaires, avec 50 % des élèves et 2/3 des collégiens et lycéens qui les fréquentent, sont un passage obligé de la politique de prévention.

L’UFC-Que Choisir exige que le gouvernement maintienne la réglementation de 2011 mais demande en outre son complément notamment en vue de l’interdiction de tout mode de restauration alternatif ne respectant pas les dispositions règlementaires et de la mise en œuvre du choix dirigé pour les menus à choix multiples.

Plus d’informations dans l »étude de l’UFC-Que Choisir sur l’équilibre nutritonnelle dans les restaurants scolaires de 606 communes et établissements scolaires de France : http://www.ufc-quechoisir-sarthe.fr/wp-content/uploads/2013/09/130219etude-cantines-scolaires—ad774738f229fff1e87d1ded3ca465b0.pdf

et sur le site national de l’UFC-Que Choisir : http://www.quechoisir.org/alimentation/nutrition/communique-cantines-scolaires-les-mauvais-eleves-de-la-qualite-nutritionnelle-sont

Jean-Yves HERVEZ, responsable de la commission nationale agriculture et alimentation de l’UFC-Que Choisir

 

(1) L’UFC-Que Choisir a fait analyser par trois experts diététiciens spécialisés en restauration scolaire, sur la base de 9 critères reprenant la réglementation en vigueur, les menus servis dans 606 communes et établissements scolaires de France sur 20 jours consécutifs sur la période allant de septembre 2012 à avril 2013, soit un total de 12 000 menus analysés.

1 avril 2013

Viande en plats cuisinés

Tromperie des consommateurs sur la viande en plats cuisinés : le pays d’origine pour tous les produits à base de viande doit être immédiatement instauré

A quelques heures de la deuxième réunion à Bercy sur la tromperie quant à la viande présente dans les plats cuisinés, et alors que l’objectif est de restaurer la confiance des consommateurs dans les plats préparés, l’UFC-Que Choisir et la Fédération nationale bovine (FNB) demandent d’une même voix l’instauration sans délai, au niveau français, de l’étiquetage du pays d’origine de la viande entrant dans la composition de tous les produits.
Au-delà de la fraude, l’affaire des plats préparés met en évidence les risques majeurs que font peser sur le système de traçabilité des produits transformés, l’opacité quant à l’origine de la viande, d’une part, et la baisse des contrôles officiels d’autre part.
Après avoir appelé de ses voeux un étiquetage de l’origine de la viande au moment du conseil extraordinaire des Ministres de l’Agriculture, le gouvernement français semble aujourd’hui s’en remettre au rapport de la Commission européenne qui, de notoriété publique, est hostile à l’étiquetage pour les préparations et produits à base de viande… Qui plus est, le rapport annoncé par le gouvernement français avant l’été, est maintenant attendu au mieux à l’automne.
S’il n’éviterait pas toute fraude, l’étiquetage du pays d’origine pour ces produits permettrait de limiter fortement les failles ouvertes par la grande variabilité des fournisseurs de matières premières du fait du recours à des acheteurs/négociants à la recherche des matières premières les moins chères à un endroit du globe à un moment donné. Tout en renforçant la traçabilité, clé de voûte de tout notre système sanitaire européen, l’étiquetage du pays d’origine simplifierait en outre les contrôles officiels. Sans attendre la décision européenne, qui interviendra au mieux l’année prochaine, le gouvernement a la possibilité de répondre à l’attente des consommateurs français(1) qui réclament l’origine des viandes pour tous les produits. En effet, faut-il rappeler qu’au moment de la vache folle, et avant la réglementation européenne, le gouvernement français avait favorisé la mise en place de la mention du pays d’origine pour la viande non transformée ?

Aujourd’hui, alors que le scandale alimentaire continue de s’étendre en Europe et que la méfiance des consommateurs grandit, l’UFC-Que Choisir et la FNB demandent donc au gouvernement de permettre la mise en place de l’étiquetage de l’origine des ingrédients pour tous les produits à base de viande.

(1) 71% des Français déclarent que l’origine du produit est important dans leur achat alimentaire. Sondage réalisé dans quatre pays européens sur l’étiquetage de l’origine pour les produits alimentaires : Intérêt,
compréhension et attentes des consommateurs. Bureau Européen des Unions de Consommateurs – Janvier 2013.

Communiqué de presse UFC-Que Choisir du 20 février 2013

 

1 avril 2013